J’ai fait ce rêve
Etrange et pénétrant
Comme le dit si bien Verlaine,
Les rêves ne peuvent que l’être
Sinon qu’elle en serait leur intérêt.
Le ciel est voilé
Les séraphins ont du chagrin
Pourquoi ce gris
Ce vide soudain.
Les anges ensanglantés
Se sont égarés,
Se sont blessés
En Vaines tentatives
Pour échapper à leur destin.
J’attends le matin,
Pour oublier ce chagrin.
Dans un regard
Un moment
Une étincelle
Réelle.
Autre chose, une différence
Une compréhension
Un soupçon d’illusion
Les anges désemparés
Se sont amusés
A ranger les nuages dans le ciel
En rang d’oignons serrés
Les uns contre les autres,
Ils semblent attendre quelque chose.
Ne me poussez pas, ne poussez pas!
Je ne suis pas d'humeur à colporter vos humeurs.
Je prends de l’air en pression,
Un demi, si je veux !
Sans modération,
Un zeste de citron.
Je me gonfle et me dégonfle,
Baudruche sous oxygène
Sans aucune gène
Je ne touche plus terre,
Et mes mots sans écho
Sur le dos,
C’est d’un pas léger
que je continue à rêver.
Commentaires
hello
toujours aussi joliment dit mais encore bien teinté de noir
ton week end fut triste ?
bises
Le noir a cette particularité unique de mettre en valeur toutes les couleurs.
Une histoire de contraste certainement.
Bonjour
Non le week end fut surprenant
humide mais tout à fait agréable
J'espère que le tien l'a été tout autant
Bises