C’est dans ma mémoire que je vais creuser pour rechercher le plaisir des souvenirs de toi. Il est doux de ne pas oublier combien j’ai pu aimer nos heures douces et les jours posés en équilibre sur un rêve tenace qui n’a jamais souffert du temps qui passe. J’ai mon amour pour toi qui s’impose ce soir pour éviter de voir mes erreurs et la froideur des mensonges qui se veulent pourtant honnêtes, sans l’être. Il y a ta présence que j’imagine si bien, ton regard et les sentiments qui deviennent blessures car le manque est le plus fort. Il y a l’envie, le besoin de te toucher, avec les mains, les yeux et l’âme, faire que tu ne puisses plus vivre heureux qu’avec moi. J’envisage ton retour, j’anticipe ton corps et j’entrevois le désir, le cœur à vif, il est blessé de t’avoir un peu trop invoqué. Je suis vivante d’avoir pu t’aimer quelques nuits, uniques et sublimes et un peu morte maintenant sans toi dans ma vie et sans rien à attendre.
Délicat chagrin
Catégories : Le manuscrit des chagrins mesurés.