Mon nom est « personne », j’ai perdu mon genre dans une catégorie indéfinie, suis-je une absence, un rien qu’on ne peut pas voir et qu’on ignore ou une présence qui lasse et qui ne peut être définie comme un plaisir, un être unique. Transparente et sans importance, c’est une blessure qui fait mal mais que je veux oublier, sans rien en dire, si ce n'est quelques mots dans le vide.
Les pensées crocodiles
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L’insuffisance
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Expérience incertaine
Il semble dérisoire d’y croire, encore, il est inutile d’espérer ne plus souffrir. Il est vain d’imaginer ressentir les heures comme des caresses sur sa vie. Si seulement l’espoir était supportable mais il n’est que chagrins et silences, il est plein d'émotions qui étouffent de ne pouvoir sortir. C’est des mots qu’on s’arrache en une futile tentative d’élimination de la souffrance, c’est bancale, c’est improbable et superflu.
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Instable fascination
Je rêvais de légèreté, de douceur, de tendres torpeurs pour marquer les heures. J’imaginais des voyages, des étapes ailleurs, des moments égoïstes rien que pour nous. C’est différent. Ne peut-on pas juste se laisser pousser des envies, sans craindre les blessures et les silences. J’aurais tellement voulu faire tomber les réserves, être naturelle sans redouter les échecs. Je voulais aimer simplement, j’ai l’impression de ne plus pouvoir le faire et d’être un peu seule dans notre histoire.
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L’épreuve du vide.
J’ai le cœur un peu froissé par une réalité, comme un coup qu’on attendait mais qui fait mal, quand même. L’anticipation n’y change rien, il y a un chagrin qui vient, qui enlace les heures, la tête plongée dans ma mémoire, je le savais, mais ça fait mal quand même. Quand le passé n’est que souvenances d’émotions absentes que reste t il à ma vie qui puisse demeurer à tous les temps.
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L’amertume d’une petite rancœur
C'est l'inélégance d’une maladresse, un rien ridicule, à peine blessante et pourtant c'est la réalité des mots adaptables, des émotions interchangeables, qu’importe la personne reste juste le désir d’une envie. Ce n’est pas tendre, ce n’est pas sincère, ce n’est qu’un trouble caricatural, un copié-collé pour un envoi groupé. Et bonne année.
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Au bout du jour
« Parfois, la seule façon de réussir, c’est de poursuivre même si le corps et l’esprit protestent. » Stephen King.
Alors il faut poursuivre… je suis allée jeter un œil, ma peine et mon cœur dans le lac d’Annecy, magnifique et sublime, l’un des plus beaux endroits que je connaisse. Fallait bien ça après ma déception au center parc de Normandie, moche et froid, mal foutu, je n’y retournerais plus. Et maintenant on recommence boulot dodo hosto, faut que je me trouve un projet de vacances, un truc chouette, un bel endroit et poser des dates. J’ai trié mes chaussettes aussi, faut pas croire c’est difficile ça aussi.
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A la plume et à l'encre de vagues
Nous sommes allés au théâtre voir « la douleur » dommage que le metteur en scène l’ai mise dans un coin, à une table, m’empêchant ainsi d’apprécier totalement le jeu fabuleux de l’actrice, tant pis j’ai écouté en fermant les yeux, Dominique BLANC y est sublime de talent, elle porte cette douleur à bout d’émotions.
Pied de nez à mon quotidien gavé d’elle, il y a trois dimension de la douleur, sensorielle, affective-émotionnelle, sociologique, on peut aussi constater qu’une affective-émotionnelle peut déclencher la sensorielle sans trop d’effort. La sociologique ne me parle pas. La douleur au sens large est souffrance. Je viens de lire sur la toile: « Et si la souffrance était auto-engendrée ? » et aussi : « « J'aime la majesté des souffrances humaines » (Vigny) Ce vers n'est pas pour la réflexion. Les souffrances humaines n'ont pas de majesté. Il faut donc que ce vers ne soit pas réfléchi. » Arrêter de réfléchir.
Le crétin sera-t-il enfin heureux, peut on soudain décider d’être amoureux, c’est pourtant étrangement cohérent mais cela semble si fragile aussi.
Au bureau avant hier le tailleur de boubous et son sourire comme un soleil m’a demandé ma taille avant de partir retrouver sa famille dans son pays, c’est triste de les voir vivre loin de ceux qu’ils aiment.
Jérémy semble moins triste, qu’il a été dur de le voir encaisser son premier chagrin d’amour, c’était la femme de sa vie disait il, à dix sept ans, cela est il possible, je n’osais y croire, j’aurais voulu le voir, ses larmes sont un chagrin terrible que je regarde sans pouvoir rien y faire, impuissante. J’ai beaucoup ri en regardant Rango avec lui. Pour ce soir j’ai commandé chinois, j’ai demandé les nouilles sans soja et quarante raviolis grillés, il adore ça avec la sauce qui déchire.
Demain nous allons voir la mer et cette amie très chère qui nous manque tant.
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Tout est vraisemblable et rien n'est quête
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Ses yeux –Et là tu te dis que tu ne cherches plus, car chercher c’est trop compliqué surtout quand ses yeux sont sous revenus.
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