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Les pensées crocodiles - Page 4

  • A peine visible et des amas de naïvetés

    ecchymose_cerveau_by_eques.jpgJ'ai le cerveau qui se serre, en contractions, sous silence, j'expulse quelques vertiges, qui me font planer quelques secondes, ailleurs, au mieux je retombe, pas trop loin, l'air de rien, au pire je rechute, sans trop de mal. J'ai quelques heures à habiter. Hésitations et quelques mots qui trébuchent sur un temps incohérent. C'est plus facile en son absence, juste une carence, une petite insuffisance, que je me traine sans trop d'efforts, une habitude familière. Que vais-je faire des sentiments en sa présence.

     

    Illustration eques

  • Miscellanées

    nuit.jpgA bout portant, de faits détachés, mélangés, qu'importe cet instant quand viendra le moment, suivant, à la nuit, qui s'infiltre, à la saveur humide, à la fin d'un jour ordinaire qui se dépouille, à cru, à ne plus savoir qu'en faire. Mal de cœur, sur un malaise, tombe à l'eau, trouble la vie, sous la pluie d'orage, se berce et s'apaise avant de sombrer en état de grisaille, étouffé. A contre courant, dans des sables émouvants, contre toute apparence, se sauve d'une humeur alternée, tour à tour, différente, dénaturée à une lumière nue. Et le petit reste du jour a presque fini de se consumer.

  • Un tas de sable à l'esprit

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    Sans que rien qui puisse me rattacher à une quelconque réalité. L’ordinaire syndrome, frappant à grands coups, blessant, éloigne un peu plus d’un concret physique, des gestes palpables, corps en désaccord, fausse note douloureuse qui s’éteint dans un silence, à pas feutrés, s’impose. Le cauchemar à la nuit veille, et des jours en dentelle résistent à la punition, condamnation. A l’erreur d’un désespoir, s’accordent les heures, qui se vrillent, tordant le cœur d’un épuisement à la face du monde. Hurlante, sans même un minuscule bruit, de tous petits morceaux, accrochés au fond des obscurités, qui se perdent en lambeaux. Il ne fait pas beau quand les ténèbres embrassent les lumières artificielles, factices, c’est la tourmente d’un soir d’orage, c’est la fin d’un jour, à l’aube d’un matin, tout pareil, sans soleil, sans même une étincelle, un tant soit peu réelle.

  • « Je pense à toi dans mon silence. »

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    Tu sais quoi, je ne parle pas encore le silence. Ce n'est pas ma langue familière, celle que je préfère. Il y a bien longtemps déjà que j'ai arrêté de chercher, à deviner, ce qui se tu, d'un rien. C'est du vent, sans rien atteindre, sans vouloir éteindre, un souffle infime, la respiration de l'absence, sans un regard. C'est le dérisoire qui prolonge l'histoire, l'imaginaire de ce que l'on ne peut que taire, dans un secret mutisme, à la discrétion s'endort. Et pourtant quelle délicieuse rencontre que celle de deux soupirs qui se brisent l'un contre l'autre, dans l'évidence d'un trouble, qui dure toujours.

  • Saveur piquante, soluble dans l'eau

    eaux claires.jpg

    Il fait froid, tu me manques déjà, et les poissons d'argent. Je ne t'aime plus, je t'aime, autrement, différent, troublant ce changement, tendresse, entre tes bras sans fracas, sans ce désir dangereux, limité. Se faire du bien sans en jouir, à la chaleur de ta peau, de ton sourire, précieusement, dans l'écrin d'un passé qu'on aurait pu oublier, et sur lequel, au contraire, reposent nos franchises d'enfants amusés, par la vie qui se joue de nous, à en pleurer, de rires, et ce bonnet terrible.

  • Et le chat rit aussi

    Photos-0094-pola.jpgC'est fini, ainsi c'est écrit, et après cette pause de quelques jours, il me faut reprendre la route des jours qui se suivent, et dire aussi, ici, oui ?. Non Oh! je n'ai rien préparé comme d'habitude, je ne sais pas le faire, je ne pense à rien et je laisse venir, si cela le veut bien, ça ne marche pas toujours, ou alors ça ne colle pas, ça n'entre pas dans les cases, ça n'adhère pas et ne correspond pas à ce que je veux partager, j'ai le vocabulaire en déroute, si si, même moi je n'y comprend rien ! j'ai bien quelques chaussettes qui traînent mais je les garde pour plus tard, ces images. J'ai lu des moments formidables sur les blogs des uns et des autres, j'aime bien prendre un peu de retard comme ça, j'ai l'impression de me prendre une bouffée de vous, quelque chose d'indéfinissable. Je me suis agacée aussi, sans bien comprendre pourquoi d'ailleurs, peut être certains silences ou le contraire, va savoir. Pendant ces vacances, j'ai déchiré des pages de magazines, des sites intéressants, des idées de bricolages et des recettes sympas, j'ai pensé à moi et à d'autres,  j'ai été au Casino et mangé des tourteaux avec mayo, j'ai même vu Fiso (quelle chance j'ai une rime en O). J'ai essayé de me poser calmement, mais ça ne fonctionne pas vraiment, même pas peur, comme on aime à le dire et pourtant, quelque part, ça déconne, grave. Le pire c'est que ça va, malgré tout, c'est dingue !

     

    Crédit photo perso, traitement poladroid.

    Recettes :

    "Le poisson inratable de Gérald Passédat (Le petit Nice, Marseille)
    La star du poisson gastronomique conseille aux nuls de faire cuire tout filet de poisson blanc emmailloté dans du film alimentaire, préalablement garni de : citron + olives concassées + dés de tomate + basilic + lait de coco + pincée de curry. Mettez le "paquet" dans une casserole remplie d'eau bouillante. Faites cuire 5 minutes pour un filet de 150 g et une cuisson "translucide" quelques minutes supplémentaires, si vous aimez le poisson plus cuit. "

    "Le croque-Vache Qui Rit, d'Yves Camdeborde (Le comptoir du Relais, Paris)
    Deux tranches de pain de mie sans la croûte, beurrées, tartinées de Vache Qui Rit à l'intérieure et garnies de tranches de filets de dinde. Rassemblez les deux et passez sous le gril du four, coté faces beurrées ;-)."

    " Les croc minutes, de Petitefrançaise (Le Goodwill).
    Moi je fais la recette des croc minutes un peu différemment le dimanche soir. j'ai acheté du pain de campagne le samedi (parce que trouver un boulanger dans mon quartier le dimanche, mission impossible). il est un peu rassis donc parfait. je le dore un peu sous le gril. je retourne. une lichette de beurre sur la face non dorée et de la moutarde pour les audacieux. du blanc de dinde sur une tranche. du rapé sur une autre tranche. sous le gril côte à côte pour croustiller la dinde (comme à la plage) et dorer le fromage. deux minutes puis on pose l'une sur l'autre. avec une salade... miam ! "

    "Le Welsh, sur une idée d'Alex (Le néofantaisie)
    Welsh rabbit ou Welsh rarebit est un plat d'origine britannique fait à base de cheddar (originellement du fromage de Chester mais très difficile à trouver) fondu dans de la bière (de préférence ambrée ou brune). Il est traditionnellement servi sur une tranche de pain grillé, le tout passé au four. En France, il est typiquement servi dans les brasseries du Nord et de l'Est. Le welsh rabbit complet est une variante dans laquelle on recouvre le pain d'une tranche de jambon et où on fait cuire un œuf sur le dessus."

  • Bouche cousue génétiquement rare

    Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image"Non ce n'était pas une bonne nouvelle, j'avance encore en aveugle, sans informations, je crois que j'aurais préféré une échéance, même définitive, cette ignorance commence à m'épuiser, et même si je résiste encore, j'ai peur de craquer un jour, de ne plus supporter les accumulations, aux douleurs sans remèdes vont s'ajouter maintenant les privations, les examens, les hôpitaux, cette maladie ne me tue pas mais elle me pourrie la vie, je ne sais pas ce qui est le mieux. Ce ne sont pas mes 40 ans qui me font peur, ce sont les années à venir." Ca fait des heures et un jour que je rumine, en pensées que je n'ai pas envie de dire, mais à vomir ce que je ne peux retenir et les années au passé déchiré, et ce futur morcelé, d'impuissances. Epuisée oui et tellement fatiguée, de plus en plus, à résister, à battre les silences de mes frayeurs, à des heures que j'impose de toutes mes forces, de tout mon coeur, sans rien en dire ou à peine, depuis peu, pour créer une certaine réalité que je pourrais briser. Et au milieu de tout je les aime, ceux qui me font dire oui, à ça te dit, ceux que je retrouve au milieu des jours, qui posent sur mon calendrier des avenirs que je dois, qu'il me faut attendre, encore.

  • D’une simplicité perle

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    Née d'une poussière de lune, à sa face cachée, se love, en quelques langues, scriptes du cœur à mes peines caressent.  Dernières heures  à l'orage, avant un nouvel âge. Signe d'eau plonge aux mirages, des passages, brasse mélancolie, en souvenirs. Les années passent, pas de deux, valsent, en parquet ciré, raboteurs et lustres de fête, princesse, dans un regard, nuit étoilée, en frissons, se fige à ma peau écaillée. Tête dans la lucarne se rit à mon bonheur et remercie d'elle à ma vie, encore et toujours. Quelques regrets écoulés, à l'ombre d'un ou deux remords, si j'avais su, aurais je voulu, ainsi, ou autrement, sait on jamais, à la fin des jours qui s'écoulent, s'écrasent, en grains de tempêtes, en charmes obsolètes, et moiteurs qui se grêlent. Un éclat de bonheur, se joue d'un hasard, bout de trottoir, qui croise ses yeux, je le veux improbable.