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« Je pense à toi dans mon silence. »

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Tu sais quoi, je ne parle pas encore le silence. Ce n'est pas ma langue familière, celle que je préfère. Il y a bien longtemps déjà que j'ai arrêté de chercher, à deviner, ce qui se tu, d'un rien. C'est du vent, sans rien atteindre, sans vouloir éteindre, un souffle infime, la respiration de l'absence, sans un regard. C'est le dérisoire qui prolonge l'histoire, l'imaginaire de ce que l'on ne peut que taire, dans un secret mutisme, à la discrétion s'endort. Et pourtant quelle délicieuse rencontre que celle de deux soupirs qui se brisent l'un contre l'autre, dans l'évidence d'un trouble, qui dure toujours.

Commentaires

  • Dans tes pensées crocodiles il y a toujours des choses qui me causent et d'autres moins, c'est assez normal.
    Mais ce qui me parle et peut évoquer ce que j'aimerais parfois savoir exprimer est joliment écrit.
    Quant au titre, chacun peut se l'approprier je pense, pour son usage personnel. Et cela aussi est chouette de pouvoir l'exprimer ...
    Je t'embrasse.

  • C'est bien d'être dans la pensée de quelqu'un d'autre... C'est comme une assurance sur la vie.

  • Quand Bougrenette fait du Brougrenette. La dernière phrase, toute seule, magnifique, me suffit. Les autres phrases ne lui servent que de faire-valoir.

  • @ Gi : C'est bien pour ça qu'on l'adore, entre autres ;)

  • Je ne compte plus les silences ;-) et je suis heureuse Philo qu'il puisse y avoir quelque chose de chouette, merci, je t'embrasse.

    Je suis partagée, L'Eronaute, les pensées en silences me semblent malgré tout un peu muettes ;-) mais c'est la vie.

    Merci Gi, sincèrement, pour tout, d'être encore là a supporter mes états d'âmes ;-)

    Philo je t'adore aussi, pour ce genre de p'tite chose, je te re embrasse tient, pour le plaisir.

  • c'est dans le silence d'une nuit sur la plage
    que j'aime entendre le roulement des vagues
    le vent qui fait chanter les herbes sauvages
    j'aime le bruit du silence sur mon visage

  • Comme d'habitude jolies et tendres rimes.

  • ne dit-on pas "le silence est d'or" ?!
    Suis d'accord avec Gicerilla, jolie pépite que la dernière phrase !!
    Bises de papillon

  • Après le bruit,le silence Soupir un
    Belle absence Pensée deux
    Qui dévoile à son tour Lumière trois
    Rassurante présence Chaleur plus
    Le bruit Poussière vide
    Du silence Passé plein
    Qui repose Loin
    Enfin Derrière
    Le silence du silence Regrets impossibles
    De la peur Solitude inversée
    Cercle à briser,et recommencement bruyant Encore

  • Véro il y a aussi : "Le silence est comme l'ébauche de mille métamorphoses." Rimbaud par lui-même. Ca peut vite devenir difficile :-) merci et je t'embrasse fort.

    Le conteur le silence t'inspire tout autant que la solitude.

  • Je ne parlais pas silence non plus et maintenant il me manquerait comme un ami
    j'ai appris à deviner ses couleurs , ses bruits , ses odeurs et tout un monde de joyeuses complicités ou de cris calfeutrés
    que l'on n'investit pas toujours
    c'est une exigence étrange que celle de regarder dans son miroir les reflets des autres pour y percevoir d'intimes réciprocités

    bises mouillées

  • C'est pour cela que je (guy,ig(r)or,et moi) passe de temps en temps par ici.J'avais besoin d'une petite mise à jour de mes idées.Ton blog est un endroit ou je trouve de l'inspiration.Avec mes excuses à Bruno,si Bruno il y a (chez toi (Bougrenette),on ne sait jamais,tu sais si bien brouiller les pistes...)

  • Ballade, rien de mieux à rajouter à tes mots, je te bise en retour, merci.

    Ok tu es plusieurs Le conteur, et si réellement tu lis ce blog tu dois pouvoir répondre toi même à ta dernière remarque.

  • Et parfois le vacarme assourdissant de ses silences
    tourbillonne dans ma tête avide de lumière
    Du sombre écho de cette absence
    Ne reste que les bruits d'un trouble éphémère

  • Je passe et reviens sur ce texte, encore. Sans trouver les mots. Alors je précise simplement que j'aime les relire. M'en imprégner, y réfléchir.

    B

  • Eh bien, "parler silence" ce n'est pas si déplaisant que ça, une fois qu'on a passé le (très) long cap des (mille) premières leçons. Il arrive un moment où il est doux d'oublier les mots, d'abandonner les conjectures, de laisser glisser les phrases. Ca peut avoir du bon, aussi. Je t'embrasse ma Boug

  • Mitch, rare mais précieux, merci pour ces jolis mots.

    B dans l'idée, certaines choses se passent de mots, dans le cas présent merci j'apprécie que tu puisses t'en imprégner et me le dire. Je t'embrasse.

    Oui mon Chevalier, on en revient surement à nos évidences et c'est très bon. Plein de bisous.

  • Chapeau Boug !Je n'ai pas tout compris, mais c'est superbement écrit.

  • Merci beaucoup deftones et bienvenue au club de ceux qui ne comprennent pas tout ;-)

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