Il fait froid, tu me manques déjà, et les poissons d'argent. Je ne t'aime plus, je t'aime, autrement, différent, troublant ce changement, tendresse, entre tes bras sans fracas, sans ce désir dangereux, limité. Se faire du bien sans en jouir, à la chaleur de ta peau, de ton sourire, précieusement, dans l'écrin d'un passé qu'on aurait pu oublier, et sur lequel, au contraire, reposent nos franchises d'enfants amusés, par la vie qui se joue de nous, à en pleurer, de rires, et ce bonnet terrible.
Saveur piquante, soluble dans l'eau
Catégories : Les pensées crocodiles
11 commentaires
Commentaires
J'ai toujours eu un gros coup de cœur pour les créations de Robert Le Héros. Mais ce héros là, associé à tes lignes est encore plus beau.
Très joli texte :)
Encore cent fois boire au ruisseau,
Du plaisir et des larmes.
S'aimer vivant, presque trop,
Sans peur et sans armes.
Et si je tombe à genoux,
Fou d'amour et sans honte,
Je serai au bout du compte
Bien plus grand que debout.
Faire l'amour comme un cadeau
Et monter toujours plus haut
Comme un outrage à Dieu qui dort.
D'l' Amour comme ça, j'en veux encore.
:-)
Jolie complicité ;o)
Bises de papillon
Oh la la ! Quelle angoisse à prendre froid en tant que poisson d’argent n’arrivant pas à décrocher l’or de son cœur sur le podium de l’amour, mouillez vous, ne restez pas sur les galets avec vos claquements de dents et avec vos bonnets d’ânes à moins que ce terrible soit un préservatrice, il y a le flou du remous de la vague dans ton texte de poétesse, j’espère au moins que ce ne soit pas notre redoutable sous-marin national ! Cordialement
OH DIS : OH C'QU'ON AIMERAIT ÊTRE LUI !!!!
" il restera entre eux une tendresse qui perdurera"...
Gros bisous ma très chère.
Je ne connaissais pas Robert Le Héros P_o_L et j'avoue un véritable coup de foudre, en quelques mots, c'est une belle histoire comme je les aime. Merci et gros bisous.
"Encore 100 fois vivre d'amour,
100 fois tomber, renaître,
S'aimer comme au premier jour,
Se détruire peut-être."
Ce très cher Michel Fugain, et des chansons qu'on fredonne, l'amour en tête :-) merci Chevalier.
Je t'embrasse Joli Papillon, oui je la trouve jolie aussi ;-)
Bien loin de la poésie, je n'en apprécie pas moins tes passages et tes mots Eric, Merci.
Tient :-) un homme du désert ici, merci Ji-el-Bê.
Je l'espère sincèrement Dana, mais qui sait de quoi est fait l'avenir, nous reste à préserver ce que l'on souhaite garder précieusement. Je t'embrasse.
Le manque n'est il pas affaire de présence.
Heu dit, t'as rencontré Cousteau ?? ;o)))
L'homme au bonnet ? ;-) je n'y avais pas pensé. Quand au reste surement oui, l'un n'allant pas sans l'autre je crois, étroitement liés.
J'aime bien la notion d'écrin, de boite secrète
de malles ou petits tiroirs qu'on ouvre en cachète
et le temps aidant odeurs et souvenirs sont doux
aimer le passé et ignorer l'avenir, c'est beau, c'est fou
des p'tits tiroirs j'en ai une tonne, trop surement :-) et je confirme aujourd'hui encore, de plus en plus fou. La vie réserve parfois (tant mieux) de beaux retournements de situations.