Il y a moins de crainte dans la haine que dans l'amour, moins de contrainte aussi.
Jacques Garneau, extrait des "mémoires de l'oeil".
Les pensées crocodiles - Page 7
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On prend un regard comme un miroir
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Eplucher l’illusion à la chair amère
Un voile se déchire, sous la morsure pénétrante d’un calme, mutisme. S’accroche à la rupture d’un soupir rutilant d’éraillures, résultat de tes hésitations qui s’hérissent à mes pensées que nous aurions tu, dans une autre histoire d’amours, fragiles. Éviter la chute tranquille, luisante d’évidences à ton absence qui se fissure aux peines, distillées, raffinées, de quelques cruautés qui s’ignorent dans l’inconscience, d’ailleurs. S’éloigner pour négliger et doucement, enterrer, ci-gît. Même pas peur.
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Umoja, il ne reste plus qu'à déballer
De : Damien Guinet
A : Bougrenette
Je vous confirme que vous êtes bien invitée à la première d’UMOJA ce mardi soir. Vous pourrez retirer vos invitations au guichet «Invitations» à partir de 19h45 ...
Quand le papa de Blog-It Express, fait un cadeau pour fêter les quatre ans de ce bébé dont je raffole, ce n'est pas rien, c'est même carrêment le pied, et je savoure le plaisir de cette soirée à venir. Merci Damdam, et merci Fiso (qui a l'oeil partout où il faut).
Additif du 10/12/08 : UMOJA, en zoulou, signifie «ensemble». Et c’est ensemble que sur la scène 35 artistes retracent l'histoire artistique, fascinante et passionnée, des territoires sud-africains. C’est hypnotique et prenant, on y plonge et on y reste, pendant les deux heures qui passent sans qu’on y prenne garde. C’est tribal, presque animal, magie des percutions, des chants, du gospel, l’ivresse du jazz, et l’ombre de l’apartheid, qui donne une autre dimension à cette création. J’ai adoré, et mon fils aussi.
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L'espace d'une histoire extérieure
"Je pense à toi tout doucement, sans bruit, ainsi va la vie …"
Silencieusement,
Sur la pointe,
Des sens,
Des pensées, égarées
A peine, imaginées,
Tout juste, Développées.Délicieusement,
Sur un éveil,
De désirs,
Des caresses, supposées,
A peine, fantasmées,
Tout juste, Déposées.Délices, silencieux,
Des jeux, amoureux,
Chagrins, étouffés,
Dans l’étreinte
D’une réalité,
A demi,
Mot.Faux sanglots,
Longs, d’un hiver
Que je traîne.
"Comme je t’aime."Catégories : Les pensées crocodiles 17 commentaires -
Les lumières s’incarnent dans un rayon d’hiver
Et dans quel état j’erre, maintenant, suffisamment heureuse pour me laisser aller à me mélancoller à toi, doucement, le temps d’un soupir, d’une envie, je m’autorise les minutes d’une réalité tu me manques, d’une absence, définitive, en point final d’un nous, posé sous le linceul d’une trahison et je t’efface, tendrement, ainsi que d‘autres qui font mal. Cette tendresse que je me réapproprie entre les bras de quelques Anges, réapprendre les gestes, les caresses, ces riens qui font tout, dans la chaleur de leurs bras, si doux, qu’aucun dessein ne vient troubler. Sans amour, pour bien plus encore, je me voile et me trouble sans la séduction des corps à corps, heureuse mais pas belle et pourtant profondément s’aimer, enfin, face à des accords futuristes qui conjuguent l’avenir en teintes pastelles que je voudrais éternelles.
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Hasarder sa vie
Aujourd’hui 16 novembre 2008, c’est un anniversaire et une note un peu personnelle, je serais absente, pas là, ailleurs, je vais donc la programmer cette note, ça sera la première fois pour moi, mais cette date a pour moi une énorme importance, je n’hésite d’ailleurs pas à dire que depuis ma vie a changé, bien plus belle. Une fin de soirée et la découverte d’un blog (qui a un an aujourd'hui) et d’un homme, un beau, un grand, un qui brille, un hasard glissé dans les "derniers weblogs mis à jour", une première note pour parler de lui mais surtout les suivantes pour parler d'autres avec beaucoup de coeur. Depuis, il a toujours été là pour moi, grâce à lui j’ai rencontré ensuite les "Autres", précieux et uniques, eux aussi, il y aurait tant à dire. Je l’aime très fort, car il rit, pleure, aime, s’emballe, se plante parfois, il a de belles convictions, des batailles, et l’amitié douce en toute sincérité et surtout sans obligations, il cuisine comme un chef et il porte des pantoufles en cuir. Aujourd’hui j’avais envie de vous parler d'Olivier, car c’est mon Ami, et pour ça, quoi qu'il arrive, jamais je ne pourrais regretter d’avoir un jour d’août ouvert ce blog.
(... et il n'a pas peur de m'emmener plusieurs jours en vacances avec lui, aujourd'hui 11/11/08, 15 h 02, j'espère que tout va bien pour nous, qu'on en profite et que le soleil brille dans le sud)
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Au clair du prince des Lunes
A la faveur d'un enfer, qui perle aux coins de tes yeux, les heures qui se décomposent à la souffrance incontrôlable, instable, lunatique. Je déteste à l’envie d’en finir à ce temps qui s’effrite de riens, au quotidien, de l’absence de solutions ou tant d’impossibles remèdes sur lesquels détourner le regard. Désirs inconscients qui griffent les pulsions, à la répulsion, d’un avenir qui ne peut se définir à la couleur de la nuit, qui s’étreint sur un jour sans biens, à l’écho de tes silences qui tranchent dans le vif, de mes hésitations, à vivre ces fragments de nous, esquissés à la pointe de nos détresses.
Illustration Donjuki
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La conjonction d'un lumignon avec une étoile
Les séraphins réprouvés s’aiment d’illusions en rêves fugitifs et périssables, ils se désirent avides, se vampirisant dans les heures sombres des nuits sans lune pour se déchirer ensuite d’un revers qui les tue à petit feu, d’un enfer bouillonnant. Ces ombres célestes se détestent à en nourrir l’absence d’un manque qui écorche, de riens qui entaillent, d’impossibles qui traumatisent et les cœurs en fractures se perdent petit à petit dans des crépuscules d’ombres revenantes. Le mal alimente la brûlure de ce supplice qu’on s’inflige, entre âme et conscience, de se croire succube, démoniaque, à l’envie d’être pire, que tout, épouvantablement, triste, à défaut d’être heureux, simplement, clairement. Abominations qui se vénèrent, à se maudire d’affection qui se pompe en intraveineuse, aux heures creuses, sous confusion, de sens à la dérive d’un manque d’amour, qui se cherche à tâtons. Au bout de leurs souffles, les anges déchus, baisent, en attendant la fin du monde.
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