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Les pensées crocodiles - Page 9

  • Menues allégresses

    1522542474.jpgJe réalise ce matin, devant l’écran blanc que je suis plutôt dans une phase « images », genre le choc des photos, enfin petits les chocs évidemment, je ne voudrais pas vous faire de mal, loin de moi une telle idée mais je ne voudrais pas vous gonfler, non plus, dilemme, dilemme, j’ai donc pensé ouvrir un album puis non, puis oui, puis non, me suis prise la tête, j’ai secoué, laissé reposer, aspirine pour finir, je suis peu de chose, galère de galère, j’attrape les pagaies. A coté de ça, je pourrais combiner des petits riens, comme la découverte de Moriarty, rapport à l’une des dernières notes d' Improbable, alors je confirme j’aime, avec  réserve et je connaissais celle-ci :

     

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    Et pendant que j’écoutais cette chanson, hier, je regardais Cahier de brouillon, association incroyable et improbable, c’était sublime. Et de me dire, là encore, que les différences peuvent être sources de vrais et grands plaisirs, aussi aléatoire que cela puisse être, au départ. Comme de lire Sel et poivre, Parfum de vie chez Un peu moins que quelques briBes, c’est comme le grain de sel sur le foie gras ou la cannelle sur la pastilla, fantastique.

    Pour conclure, depuis que je ne fume plus, je mange ...   Image hébergée par servimg.com

  • Réalités

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    Et tu pleures, la réalité d'un toi que tu veux nier.

    384102459.jpgTu gommes ton existence, ombrée d’hésitations. Tu te hais, je me déteste et tu fermes les yeux pour ne pas voir, ce que tu refuses, d’apercevoir, chaque jour, qui commence, sur le rejet de ce soi, de ce être qui ne peut naître, que tu ne reconnais pas. Tu te façonnes à tes doutes, qui s’effarouchent à ces autres que toi. En résonances, face à ces échos qui t’esquissent dans le noir de tes heures, qui se croisent et se déplient, par chemins de tes riens, que tu souffles en voluptes acides, des détresses, en avis de tempêtes, en haut-le-cœur, qui te terrassent et se convulsent, à la nuit qui se fige et se brise, sur un matin, sans rêves, arrachés, dans un cri qui n’en fini plus de mourir, dans le fin fond de ta tête et qui te camisole, définitivement.

     

  • L'effet "Icare"

    1760882443.jpg Et là pour le coup j’ignore comment enchaîner, beaucoup de choses à dire et rien, au final, j’ai les idées mais pas l’impression de pouvoir les exprimer correctement, à coté de ça, je n'ai jamais pris la peine de vous offrir du correct, mais plutôt du comme c’est venu, et on fait le tri ensuite, alors c'est parti ... L‘exposition, il y avait évidemment un avis à donner sur ce « Prenez soin de vous » cette fameuse lettre de rupture, qui a été interprétée sous tous les angles, analysée, jouée, chantée, dansée, comme dit précédemment je n’ai pas accordé à Sophie Calle toute l’attention nécessaire et tant mieux, je me souviens surtout de celle de la petite fille qu’une dizaine d’année qui exprime son étonnement quand au fait que l’homme semble aimer la personne avec qui il veut rompre, elle se demande alors pourquoi le faire. Je l’ai moi aussi, au fond de mes archives, ce mail, de rupture, cet équivalent, cette épine dans mon histoire, ces mots qu’on analyse, encore et encore, en essayant de comprendre, ça n’avance à rien, au contraire, malgré tout, il est toujours là, jamais supprimé et surtout jamais partagé avec d‘autres que moi. Je m’interroge aussi beaucoup sur mon erreur, ce jugement à l’emporte pièce que je m’étais permise d’émettre, sans savoir, sans connaître, sans presque un doute, et cause à effet de me dire que je dois me planter par ailleurs, en inversement proportionnel, que j’ai l’impression de croire en ce qui est finalement faux, il va bien falloir que je me fasse une raison, un jour, ça et la solitude qu'on se prend en pleine gueule, parfois. Oui je sais je casse l’ambiance, mais bon je partage mes états d’âmes, comme d’habitude, certaines choses ne changent pas elles. Sinon je vais bien, je me suis offerte deux paires de chaussures aujourd’hui, et je suis ravie de mon nouvel ordi au bureau, il dépote et ça va me permettre de surfer à la vitesse de la lumière, sinon je bosse, aussi, un peu, j’ai un métier, de temps en temps.

  • La théorie du Dahu

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    Cela fait si mal, et si peu, je ne sais quoi dire, alors je ne dis rien, moi qui déteste, tant, le silence, je m'y cache, je m'y camoufle, sans y trouver ma place, évidemment, c'est pas moi. Je l'ai brisé, juste un instant, c'était trop dur, je le regrette, je ramasse les morceaux et je m'en mords la vie que j'ai déjà tellement de mal à vivre, putain ça craint du boudin, j'ai beau me prendre des leçons, direct là où ça ne fait pas du bien, je m'obstine à recommencer, avec les mêmes ou des tout pareils. Des abîmés, des cassés, des qu'il faut recoller, sans règle du jeu ou mode d'emploi, bref, en fait ce n'était absolument pas le sujet pour lequel j'étais venu, à la base, au départ, comme quoi le cerveau, il fait bien ce qu'il veut. Le sujet c'était le Dahu, enfin le site des copains d'avant, vous connaissez ? (j'ai la flemme de mettre le lien, google est votre ami), sur ce site j'ai retrouvé il y a trois ans, mon amoureux de quand j'avais quinze ans et que je partais en  colonies de vacances  , et je vais vous avouer, franchement, que je ne sais absolument pas pourquoi je dis ça, et que le rapport au Dahu est tellement farfelu qu'il me serait difficile d'expliquer le pourquoi du comment, vous me pardonnerez, c'est férié. 

        


  • Grosso modo


    podcast

    446837049.jpg17 jours, 510 non fumées et 125.50 euros d’économisés, heure d’été, tête dans le cul, autiste du week end, je me tire une balle dans le pied mais j’avance, une banderole de la honte, demain c’est le 1er avril, un message à l’accent craquant, une envie, un café en fin de journée, un temps pourri, le cerisier en fleurs, pourtant, le dernier Bashung, sublime, rien à dire, mais ça me permet de tester, l'appareil photo de mon nouveau téléphone portable et un clin d’œil, ce soir c’est salsa.

  • Le début de la fin

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    Je ne fabule pas, ou plus, déçue, abîmée, peut être, je préfère les réalités, même loin des contes de fées, du palpable, bordé de surprises, qui brillent, de feux d'artifices, et surtout, de lendemains où l'on ne regrette rien. Alors tes remords tu peux te les coller où je pense, et profondément, histoire de les oublier, à tout jamais, adieu, on se quitte, un non revoir, sans bientôt, mais sur un mal, trop tard. Tu seras un toujours mais tu n’en sauras rien, ça sera bien caché au fond d’un tiroir à souvenirs, au milieu des morceaux de vie, découpés et recollés, pour un pense bête d’âme en peines. De temps en temps je te retrouverais, comme l’on retrouve un peu de sable au fond d’un sac ou quelques mots sur un papier, entre deux pages d’un livre usé, ça fera bizarre, j’y repenserais quelques jours, j’y mettrais sûrement de la couleur, je verrais certaines choses autrement, la douleur sera non coupable et les bonheurs deviendront inimitables, l’unique comme marque de fabrique, oui ça fera du bien de te retrouver, par hasard, dans un creux de la vie, quelques minutes dans une nuit.

  • Une minute

    1537055728.jpgAu début il y avait Chups mais une chanson de l’époque invitait à les consommer avec le slogan "Chupa Chups", soit "sucez Chups". L’air eu un tel succès que Bernat l'inventeur du produit Barcelonais le plus célèbre dans le monde a dû adapter le nom de la fameuse sucette. Plus tard, c’est Salvadore Dali qui en a dessiné le logo. C'était la minute sucrerie d'une non-fumeuse depuis quatre jours et qui commence déjà a en avoir raz le kiki de sucer pour compenser.

  • Les dimanches se suivent mais ne se ressemblent pas

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    Absences et silences, pourquoi pas, je me tourne et nous retourne, en tous sens, pour le plaisir des moments, pour les délices des instants conjugués en des temps composés. Que dire, que faire des riens en envisageant autre chose dans un caprice, pour briser l’idée fixe que si c’est écrit ainsi, il faut le vivre jusqu’à la fin, vaille que vaille. Non, je ne le peux et ne l’envisage pas, et je laisse aller, ça court sur ma peau, leur offrant un tout est possible, si je le désire, un pourquoi pas, à tue tête, et je vous emmerde ! Sans coller au formaté, aux histoires préfabriquées, aux rêves inventés de toutes pièces pour faire joli dans un décor qui n’est pas le mien. Tant pis si un mot fin s’inscrit dès la première minute, je m’en tape, ça se vit, ça se savoure, à la saveur acide des choses qu’on s’autorise au-delà du raisonnable mais de tout son cœur, même si parfois, même avec le temps, ça saigne doucement, quelque part, ça gratte un peu, quand ça fait mal, à peine. Le vrai, le vivant, qu’on touche, de ses mains, de ses lèvres, de son coeur, les yeux grands ouverts pour ne pas en rater une miette. Qu’on réinvente après, les yeux fermés pour retrouver, la douceur, les odeurs, les sensations et les frissons, essayer d’être dans le ton, quelques minutes seulement, se dire que tout aurait pu être différent, se dire qu’on aurait pu faire autrement, mais c’est trop tard, tant mieux, car l’inachevé reste dans l‘attente de quelque chose de plus grand encore. Une fois encore j’ignore pourquoi j’ai écrit tout ça, comme ça, c’était pas l’idée de départ, loin de là, loin de la tristesse, de la mélancolie, plus proche d’une certaine joie, d’un bonheur confortable, peut être lié aux petits défis perso que je me suis lancé, à des envies que j’ai besoin de suivre, pour voir, à mes futurs vacances d’été en Bretagne dans un village du nom de St Nic, ça je l’avoue ça me fait sourire, au bonheur de mon fils, au fait que pour la première fois depuis presque toujours, j’ai un projet , un but, un point fixe dans le temps, à venir, que c’est moi qui l'ai décidé, payé et planifié. Ce n’est pas grand-chose, d’autres font beaucoup mieux et bien plus beau, mais pour moi ce n’était pas gagné. Un début, et le premier pas vers une autre bataille, plus dure, plus douloureuse, qu’il faut que je gagne sinon à quoi bon. En parlant de bataille, j'en ai une autre qui est sans fin et ce n’est pas la grosse tablette de chocolat qui fait de l’œil à mon régime, qui me dira le contraire.

    Photo : *angelreich Marcin Stawiarz