Briser l’absence
Par une impertinence
Chercher le bon ton
La bonne mesure
La blague à deux balles
Dans un carambar
Finalement opté
Pour l’autre solution
Et jeter quelques mots
Sur un journal idiot.
Assise au bord de mon rêve
J’attends que le jour se lève.
L’ambiance est blindée,
Pour qui
Pour quoi
Peu importe,
nous connaissons tous
le pouvoir des mots
ainsi jetés.
Je vais me recoucher.
J’ai perdu mon rêve,
Plus rien à noter,
J’ai déchiré mes ailes
En brisant mon sommeil
J’ai secoué pour m’en détacher,
Bien effacé.
J’ai fini par me relever.
Quand je me suis réveillée,
Les yeux délavés,
Les ailes envolées,
Je me suis demandée
Si j’allais encore rêver ...
Pour rappel : http://voyagesdenuit.hautetfort.com/archive/2007/08/01/le-journal-a-un-ange.html
Commentaires
Aujourd'hui vos mots me touchent là où cela fait mal sans que je puisse dire pourquoi. Absence de légèreté ! A cause des ailes déchirées ? ''Assise au bord de votre rêve'' dites-vous. Je vous ai imaginée comme Pilar (Sur le bord de la rivière Piedra - PCoelho) et j'ai pleuré !
Certains jours, on se fracasse lamentablement.
Votre commentaire également me touche mais provoquer des larmes, je m'y refuse, chassez les rapidement, d'un sourire ou d'un plaisir.