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Sur une photo...

"La nuit, je mens - Mon Oeil"

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Partir, pour ne plus se mentir, la nuit.
Dans un wagon rempli de vides, sous la lumière artificielle et cruelle.
Blindé de solitudes absentes.

Cul posé sur un plastique noir, sang coagulé de mille autres culs,
Qui ont tatoué la matière dure, en allée-retour, écorchés d’avoir à se traîner,
Dans des vies à en vomir, d'ennui.
J'ai pas envie de monter.


podcast
 Alain Bashung - La nuit je mens.

Merci à Mon cul l'Artiste pour la photo-cadeau et pour l'émotion provoquée par celle-ci. Je n'ai que ces quelques mots en écho. Ils ne sont peut être pas le reflet exacte de ce que tu as voulu faire passer, mais je ne m'excuse pas, t'aimes pas ça, t'aimes pas les merci non plus mais tu peux te brosser pour que je m'assieds dessus.

Commentaires

  • deux coup sur coup tu vas nous faire déprimer !

    mais j'avoue... assez réaliste !

  • arrête ... j'aurais pu monter !
    tu vois j'ai évité le pire.

  • Moi en fait vous me faites rire B ! Pris au Nième degré, c'est cyniquement drôle ce vomis de dégoût sur les sièges des transports en commun...

    C'est amusant parce qu'au XVIII S "transport" avait un sens excitant, enviable, jugez un peu : ''Vive émotion, sentiment passionné; manifestation d'une telle émotion, d'un tel sentiment.'' Ces transports là, ma foi, je veux bien les vivre encore et encore. Allez B. laissez vous transporter :-)

  • C'est un rien cynique je dois le reconnaitre, j'avoue même avoir planché sur une version excitante, qui parle de voyages, de soleil et tout et tout, rien à faire, ça veut pas sortir. Ceci dit, la photo est là, si elle en inspire certains faut surtout pas hésiter.

  • T'as remarqué qu'il y a une tache au tableau ?
    Ce petit détail qui s'invite ? Ce presque rien auquel on n'a pas pensé ?
    Cet inframince en marge d'un plan bien échaffaudé, en petite virgule informe, en forme d'imprévu vers on ne sait quoi, dont on ne soupçonne même pas la possibilité de son existence, si triviale, si anodine ?

    On peut appeler cela l'ironie du sort (pas cynisme, le cynisme n'aime pas la vie). Je préfère appeler ça un métasigne dans le vide (car le vide n'existe pas, c'est mathématiquement prouvé).

    Vers l'infini et au-delà !

    http://monneuille.free.fr/Des-bleuets-dans-les-bles_Teofilo-Chantre.mp3

  • J'ai vu, d'ailleurs le cadrage a été fait pour, à chaque fois que je la vois j'ai envie d'effacer et de recentrer, de déplacer la fenêtre, c'est génial.

  • "la nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine
    la nuit je mens ... je m'en lave les mains."

    texte J Fauque/A Bashung
    un des plus beau morceaux de la chanson française, à mon gôut
    voilà ce qui m'est venu à la vue de la photo...

    bizz
    luz

  • A lire ton texte , j'ai fais comme luz , pensé à la chanson de Bashung . Texte qui en dit long avec une superbe mélodie . Voyages vacances ou voyages de vie , il en reste toujours des souvenirs .....

  • Tons froids et sensation de fausse propreté pour l'extérieur du wagon, tons plus chauds mais pisseux et rouges d'un sang dilué pour l'intérieur ; l'invitation au voyage qui risque de ne jamais être employé à titre de promotion par les chemins de fer...
    Cela dit, longue pose ou sensibilité ISO modifient considérablement la perception de ces trains aux couleurs plutôt vives (apparemment une rame du type Z 20500).
    Non je ne travaille ni à ni pour la SNCF, mais j’aime les trains (ne me demandez pas pourquoi).

    Bien le côté « trash » et imaginatif des ces vers, Bougrenette :
    « Cul posé sur un plastique noir, sang coagulé de mille autres culs,
    Qui ont tatoué la matière dure, en allée-retour, écorchés d’avoir à se traîner, »

  • A vue d'oeil, Luz je pense que tu as mis dans le mille, je ne crois pas connaitre cette chanson va donc falloir que j'écoute ça rapidement.

    Manue, il en reste toujours des souvenirs ... j'ai lu hier ces mots ailleurs " Qui dessine un souvenir, est sur le point de partir." K.

    Alex ? pourquoi tu aimes les trains ? ... ;) merci

    Je vous embrasse

  • Alain Bashung
    chanson: La nuit je mens
    Album : Fantaisie Militaire

    voilou
    luz

  • Un wagon,l'éclairage est en service,donc,a l'extremité,il y a une motrice,et un conducteur.Et de la place pour les passagers,puisque ls sièges sont libres.Ces dernières années,j'ai beaucoup utilisé le train,et j'éspère en prendre encore beaucoup.Le train,sur la photo,c'est un train de nuit,du matin,ou du soir.Le reste,celà devient très personnel,car il y a une infinité de raison pour monter dans un train.
    Dans mon cas,les voyages en train sonts toujours des moments agréables...

  • Luz merci je vais trouver ça (jolie la nouvelle déco mais rose t'es sur ? le rouge te va mieux, pardon je te taquine, faut m'ignorer purement et simplement)

    Guy je pense que tu fais le plus beau des voyages quand tu prends ton train, c'est un train de nuit, mon oeil pourra surement confirmer si il vient a passer par ici, ou buzz, pas zurg lui c'est le méchant.

  • Moi, je dirai comme Alex, j'aime les trains. Cela me fait penser à un fragment d'un livre qui parlait justement des voyages , occasions de se retrouver seul et de prendre son temps pour réfléchir. J'ai oublié le titre du livre, le nom de l'auteur aussi : )

  • Prendre le temps de réflechir, n'est pas toujours un beau voyage, mais il est vrai que dans certains cas cela peut être un immence plaisir si le but à atteindre éclaire le chemin. Bonsoir Dana.
    J'en profite pour ajouter que j'ai modifier la note pour y mettre la chanson d'Alain Bashung qui est effectivement merveilleuse.

  • Il s'agit d'un RER à étage, à l'arrêt en gare de Saint-Denis (93), photographié au retour d'un match de rugby au Stade de France (Stade Français contre Clermont-Ferrand), le 9 juin 2007 à 23 heures 17 et 32 secondes, dans la foule des supporters attendant sur le quai.

    Et en effet, y'a la chanson de Bashung à l'origine de cette photo : la nuit je mens, je prends des trains à travers la Plaine Saint-Denis.

    Voilà pour la confirmation, et les précisions.

  • Comment ce quai peut il sembler aussi calme avec les précisions.
    Je m'interroge, comme d'hab, ca change pas.

  • Un quai désert : je me tiens toujours à l'écart.
    (je n'aime pas être une multitude… mais je n'y trouve pas ma place non plus)

    Alors la nuit je mens, je désinvente ce qui pourrait être si je n'étais pas ce que je suis, à travers les plaines pleine de mes rien.

    htttp://monneuille.free.fr/holden-ce_que_je_suis.mp3

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