Il y a des histoires auxquelles je m'accroche résolument. Ce n'est pas l'idéal mais à défaut d'aimer, je souffre pour me sentir vivante. Je gratte la blessure qui jamais ne se referme, encore et encore. Pourquoi insister si ça fait mal, parce que le chagrin c'est mieux que rien. Ressentir c'est vivre, être insensible c'est une mort lente, qui prend son temps pour écraser mes quelques rêves qui trainent encore. Je n'arrive pas à envisager la vie sans eux, je sais ce que j'ai aujourd’hui mais j'ignore ce que je souhaite pour demain. Faut il forcément être deux pour être heureux ?
Une muette imploration
Catégories : Le manuscrit des chagrins mesurés.