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il marche

  • L’alpenage de Knobst, emballé de fauteuils rouges

    Je suis allée au Théâtre hier soir, avec Oh! On est allée voir « L’alpenage de Knobst »  au Théatre 14 invités par Laurent Delpit, (merci Laurent pour ce beau cadeau) une sombre affaire de deal de bouquet de fleurs à remettre à Letti Laubiès, l’une des actrices de la pièce. Oh! m’a gentiment demandé : ca te botte ?, j’ai dit oui, évidemment. J’ai passé un très très bon moment, c’est surprenant, l’histoire est originale et le jeu des acteurs ne laisse pas indifférent. Avant que cela ne commence, Oh! m’a révélé ses talents de tragédien, Britannicus de Racine, bientôt à l’affiche, fouillant sa mémoire, il avait tout, le rythme, la tension qui monte ...

    "Ce dessein s'est conduit avec plus de mystère.
    A peine l'empereur a vu venir son frère,
    Il se lève, il l'embrasse, on se tait, et soudain
    César prend le premier une coupe à la main :
    "pour achever ce jour sous de meilleurs auspices,
    ma main de cette coupe épanche les prémices;
    dit-il ; dieux, que j'appelle à cette effusion,
    venez favoriser notre réunion."
    par les mêmes serments Britannicus se lie ;
    la coupe dans ses mains par Narisse est remplie ;
    mais ses lèvres à peine en ont touché les bords ...
    "

    et vlan, il tombe raide mort ! tu vois ? attend je recommence, "Ce dessein s'est conduit avec plus de mystère ..." et il a recommencé plusieurs fois, avec les mains, les yeux, la bouche, tout, une merveille.

    En cherchant Britannicus sur le net ce matin j’ai trouvé cette réplique que je trouve très belle (j’ai tant de choses à découvrir encore) :

    "Excité d’un désir curieux
    Cette nuit je l’ai vue arriver en ces lieux,
    Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes,
    Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes,
    Belle, sans ornements, dans le simple appareil
    D’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil.

    De son image en vain j’ai voulu me distraire...
    Trop présente à mes yeux, je croyais lui parler,
    J’aimais jusqu’à ses pleurs que je faisais couler."

    (Acte II, scène 2)

    J’avais pris l’appareil photo, bien sur …

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    Sur le chemin du retour, nous parlions de cigarettes et Oh ! me lance :

    - Tu as entendu, ils ont verbalisé une femme qui conduisait au volant ?
    - … ? pardon ? une femme qui conduisait au volant ?
    - Oui, ils ont mis une prune à une femme qui conduisait au volant !
    - Une femme qui conduisait au volant t’es sur ?
    - Oui, une femme qui conduisait au volant, pourquoi ?
    - …
    - °_O
    - Oh p’tain faut que je la note celle-ci !

    (mais non Oh! ca ne fait pas truffe du tout Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image)