Du coq à l'âme :
les mots ont un terrible pouvoir
quand dans le sang des blessures
la plume vient chercher ses idées.
Dans "un monde si vide"
Dans cette histoire a remplir
les mots sanguins
colorent le vide si bien.
Le suspense est terrible
Beaucoup d'anges de ci de là
Les rêves en sont remplis
Sûrement un mouvement migratoire
Ils quittent le froid
Allant chercher la chaleur ailleurs.
Ils sont partout
Des grands, des petits,
Des laids, des beaux,
Des noirs, des jaunes ...
Pas de critères pour porter des ailes
Alors pourquoi pas moi ?
En fait j'ai grand espoir
Qu’à force de le vouloir
Elles me pousseront
J’observe attentivement
La peau de mon dos chaque matin
Espérant y apercevoir l'amorce
D’une plume.
Un rayon se pose sur ma joue,
Il joue, taquin.
Je suis là, les yeux fermés,
Le corps reposé sur un lit d’herbe fraîche.
Je le sens approché d’un pas léger,
Son ombre brise un instant
Le jeu de lumière,
Il se penche
Dépose sur mes lèvres un baiser léger,
Simplement pour marquer sa présence,
Je n’ose pas ouvrir les yeux
De peur de le voir s’envoler,
Comme le font si souvent les anges,
A tire d’ailes.
Je savoure sa douceur,
Ne rien faire ne pas bouger
Pour ne pas le voir disparaître.
Il me murmure quelques mots a l’oreille …
Ce n’est qu’un rêve…
Faudra t il passer sa vie les yeux fermés pour ne pas effaroucher son rêve ?
Journal à un Ange : Les yeux fermés
Catégories : Journal à un Ange
2 commentaires
Commentaires
La question finale est pertinente !
Laurent le lutin, te voila enfin, avec cerise sur le gâteau, le lien vers ton nouveau "bébé" que je suis en train d'explorer. Quand à la question pour l'instant elle est sans réponse et c'est pas plus mal. Bisous