Je suis vide, je deviens un rien parmi d‘autres riens, je m’efface doucement, une perte de conscience où plus rien n’a d’importance, les heures glissent sans échos à mon néant bienveillant. Une absence volontaire éphémère qui ne peut que me plaire.
Faire le vide pour me remplir à nouveau d’autres maux nouveaux, encore et encore …
Commentaires
J'aime ces quelques mots, car je les connais bien ! Et l'illustration, telle une matrice sans fin, semble vouloir me happer pour que je m'y oublie, que j'y renaisse et m'y réinvente pleine de nouveaux mots... mais de maux, point !
Cette illustration est une rosace (sous photoshop) elle resprésente l'aspiration à la plénitude, enfin c'est comme ça que je la vois. Et j'espère bien qu'elle m'offrira le plaisir de tes mots.
en fait, je préfère le "plein" !!! et là je rigole !
oups pardon il faut toujours que je dévie les maux pour en faire des beaux... !