Délicieusement bon,
Vicieusement impossible.
Et notre histoire s’écrit en caresses insoumises
En désirs qui montent, sur nos fantasmes inassouvis.
Quand tes mots m’aiment, quand ils me baisent sur l’écran.
Quand mes mots te lèchent à te faire jouir au fond de la nuit, au petit matin ou à la pause déjeuné, en aller retour sur un message envoyé pour te chercher, encore et encore. Souhaitant allumer le feu de l’envie qui grandit dans des lieux inappropriés, pour des moments inadaptés. Jeux de séductions ironiques, à se trouver et à se perdre, pour avoir raté notre moment, à en sentir encore sur mes lèvres le goût de ta peau, la douceur de ta bouche, la force de ton sexe dressé.
Quand nos mots n’en peuvent plus de frustration à s’envoyer valser pour ne plus y penser, se cachant sous les nouvelles de nos quotidiens.
Ca ne dure qu’un temps et tout recommence, tu veux quoi ? T’aimerais quoi ? Raconte moi …
Après toutes ces années c’est toujours vicieusement bon, de t’aimer pour de faux.
Objet du message : personnel
Catégories : Il y a des désirs
14 commentaires
Commentaires
L'heureux veinard ...
Je pense comme Boris, à cette différence près que le masculin me parait réducteur...
" Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a des mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n'arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J'ai peur que tu sois sourd
J'ai peur que tu sois lâche
J'ai peur d'être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être"
Françoise Hardy- Message personnel. Je sais pas si tu l'aimes mais j'y ai pensé inévitablement.
Et de moi à toi : have a nice day. Bises.
séduction , désir , envie , complicité que la réalité des choses font mourir quand l'écran n'est plus là . cet écran qui nous permet d'imaginer , de fantasmer , d'entretenir une relation rassurante dans nos moments de solitude. Sur une situation vicieusement impossible , le rêve trace son chemin et amène à tellement d'émotions qui nourrissent nos manques . Envie d'être dans la tête de l'autre pour fusionner avec lui mais peur en même temps d'y être ...
Etre heureux, mais plus encore c'est le but, quand la vie nous fabrique des hasards et des impossibles mais le cruel est soigneusement mis de coté car on risque de se faire plus de mal que de bien. Masculin féminin peu importe, car c'est tout autant délicieux, le fantasme de la personne est certainement (enfin pour moi) le plus riche en émotions et le plus dangereux aussi, je le ressent énormément depuis que je lis les blogs, mais je lis beaucoup de blessures liées à ce genre de relations virtuelles où les limites ne sont pas forcément très bien fixées.
J'ai l'impression que nous avons tous quelque part, une relation comme ça.
Quand j'ai écrit la conclusion de ce mail, car c'était évidemment un mail au départ, j'ai pensé que cela me ferait une note particulière sortant un peu de mes sentiers battus, j'avais pas envisagé par contre qu'il serait si dur de répondre aux commentaires ;) (certains on choisi de ne pas répondre aux commentaires, j'aime pas mais là je comprend un peu mieux la facilité)
La chanson de Françoise Hardy l'illustre très bien à sa façon, je trouve, merci Dana.
Boris, tu as mon adresse ;)
Gicerilla, que j'ai aimé pour de faux aussi ;)
Manue qui a raison sur beaucoup de point sauf pour la fusion (mais ce n'est que mon avis sur un autre sujet ;)
Je dépose là un commentaire sans queue ni tête (la faute à l'heure d'hiver), mais je vous embrasse !
très belle note
relation intense, plaisir exquis,à renouveler sans modération
Le plaisir des mots ..des sous entendus
tout cela est divinement cérébral..
des bises virtuelles ;-)
Les phrases de la fin, je les trouve fortes, avec de l'intensité :
"Quand nos mots n’en peuvent plus de frustration à s’envoyer valser pour ne plus y penser, se cachant sous les nouvelles de nos quotidiens.
Ca ne dure qu’un temps et tout recommence, tu veux quoi ? T’aimerais quoi ? Raconte moi …
Après toutes ces années c’est toujours vicieusement bon, de t’aimer pour de faux."
Il y a toujours un passage particulier qui dégage quelque chose de marquant dans tes textes, les mots, leur construction, tout ça prend une densité lourde qui dépote.
Je t'admire, tu sais, Bougrenette ?
Cérébral ... ?! plus ou moins ;) Bises Francouas
Non je sais pas Alex et je ne mérite pas cette admiration, oh non, mais que tu puisses penser que cela dégage une densité, un truc qui dépote ça me plait bien.
Je confirme "ça dépote"... en plus, en moi germe une frustration incompréhensible ! C'est votre histoire et pourtant j'ai envie d'en prendre les mots et les rassembler dans un chapeau. De les touiller dans tous les sens pour qu'ils disent finalement ce que vous ne voulez pas qu'ils vous disent.
J'ai adoré une phrase en particulier : "Quand tes mots m’aiment, quand ils me baisent sur l’écran." Pourquoi, chais pas ...
Et parfois le silence.
Je vis ça, je sens ça. Les mots, les échanges, les bonheurs, les frustrations...
Souvent le silence qui fabrique des mots, des émotions qui n'existent pas toujours.
Un réel plaisir de te lire ici Fée d'Hiver, pour moi qui lis tes mots souvent et qui les apprécie.
Merci pour l'aveu !!! Tout pareil...
Ta note m'a beaucoup touchée.
De cette note aux commentaires, comment ne pas avouer que c'est pour moi ... Tout pareil !!!
Qu'importe notre situation de départ, les relations épistolaires se ressemblent beaucoup et les désirs aussi ...
Bisous Bougrenette.
Bisous Philo ;-) je vois que tu te balades.
Et j'en profite pour te remercier, j'ai bien apprécier la relecture des commentaires.