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Un moment

 Une étoile est tombée, comme un rêve de pierre, et Les fleurs du mal revisitées en musique, peuplent un moment étrangement. Sur la toile, sur un fil tendu par un temps absent, les mots survolent des délicatesses en noir et blanc. Exposition ton sur ton pour un Icare aux ailes arrachées qui se brise contre une réalité, surexposée. Un grand gosse, touchant, perdu, à la recherche d'un neverland, s'offre une hallucination sans extincteur. Un je t’aime qui s'envole, une échappée, mais dans sa cage, torturé, de nouveau bien vite enfermé. Jeu de virgules pour un camouflage aléatoire, à déplacer selon la perception de la ponctuation. Un guerrier à genoux, émouvant, face à une image trop lourde où se brisent les miroirs des faux semblants, en particules éphémères pour retrouver en face à face un homme parmi les hommes. Perdue sur un désir, sans anticipation, reste l’illusion d’heures dans des draps de coton blanc au milieu de nulle part. Le temps dessine des voluptés un peu trop fragiles, une fenêtre en contre-jour s’entrouvre pour laisser s’envoler un air de bonheur , même pas peur. Jeu d’images, en surimpression un sourire dans son iris chlorophylle et ça plisse avec malice sur l’ange en méditation. Toujours des mots-émotions, malgré les airs blasés, pressés, ironiques, les à quoi bon, suis-je dans le ton, j’ai fait le tour de la question, on s’arrache les mots, sans savoir réellement ni pourquoi ni comment. Dehors, nuit noire et la pluie tombe, elle aussi, balayée par le vent, comme un rêve de bord de mer.

Commentaires

  • Ton texte... on dirait un rêve. Ou une sorte de dictée à la manière des surréalistes, je sais, je suis sous l'influence de Dali dont je suis en train de lire le journal. En tout cas je décèle plus d'anima que d'animus dans ton beau texte : ) Tant mieux !

    Bisous.

  • tant de choses dans une journée, tu racontes bien comme un rêve en effet
    bonne soirée plein de douceur pour toi;

  • Limpidité troublée des mots, quelque part entre une rivière et une colline, voguant sur des flots d'électrons transparents aux colères du ciel d'hiver sous l'œil d'un maître des couleurs et des pinceaux ...

    Très beau texte.

  • Bougrenette, dites lui un truc, racontez-lui une histoire, ou laissez-la entrer chez vous : elle vous en fera de la poésie. Si, si, allez-y, tentez le coup, n'importe quoi, pourvu que ce soit sincère, honnête, elle vous le rendra en cent fois plus beau. Ce n'est plus du talent, c'est comme un second coeur qui bat et qui relis le monde. Qui relie les mondes. (tu me fais un petit mail, qu'on essaie de se voir avant les fêtes de Noël ? J'ai mon adresse mail apparent sur mon blog...). Je t'embrasse.

  • Une dictée de l'esprit, tenir au chaud les ressentis et les laisser sortir sans maîtrise, juste comme ça. Merci Dana, merci If, d'y avoir vu un rêve :-)
    Merci Quidam d'y poser un beau paysage.
    O je ne sais quoi te dire, ce que tu perçois me touche beaucoup..., je te fais le petit mail, je t'embrasse également.

  • Je rejoints les pensées de oh!91 . Quel plaisir d'avoir croisé ton chemin aussi virtuel soit il . Enormes bisous !!

  • et pourquoi pas une petite visite collégiale ?
    après tout Bougrenette se trouve a une distance raisonnable pour nous tous..

    notre chère amie fait l'unanimité ici et ailleurs même.

    qui ramène le dessert ? ;-)

  • Un moment c'est très fragile, mais un instant, un simple instant peut résister aux vents, aux jours, aux années, aux tempêtes, comme du granit.

  • Je pense sérieusement à m'organiser un tour de france pour 2008 ;-) je passerais surement par la Belle bretagne, envie de voir les tempêtes et deux blogueurs très chouettes, Manue plein de bisous aussi. Francouas l'unanimité c'est vite dit mais tu peux prendre le dessert pas de problème, je me souviens plus où te situer sur la carte, vu ta mobilité ;-)...
    Cet instant Alex, c'est précieux et à préserver contre vents et marées.

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