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Une nuée de ténébrions

Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image Extravagant, puiser au milieu de la nuit, une souffrance inconnue qui se décline à la torture de sa peine, qui n’est pas la mienne et pourtant le mal de ce tourment, déraisonnable, saute à pieds joints dans mon capricieux délire. Le bouffon des étoiles, fou dément, se toque d’un désir, en crève cœur, à la mort pour une vie singulière, délicatement enchaînée à un désir avide, damnation d’une désolation sanglotante, que l’on déchire, en offrande aux ténèbres voyeuses, que l’on brûle à l’obscurité dans un feu d‘utopies fantaisistes, que l’on brise d’illusions en étincelles, petites chimères, minuscules hallucinations qui se leurrent à la tendresse de mirages et de songes en trompe-l’œil. Se bercer de visions que l’on entasse en contre jour dans un coin, que l’on numérote, à contre temps, de mots éphémères, de quelques lumières et d’images fugaces, instants mouvants, émouvants, où l’on s’enfonce profondément, l’air de rien, mine de rien, de loin. Et l’on s’agite ambigus, hésitants, inconstants, en regardant, un soir, dans le noir, un saltimbanque apprivoiser ses fantômes, revenants.


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Commentaires

  • Il y a des moments où il ne faudrait pas trop gamberger ...
    Heureusement que le weekend se termine !
    Je dis ça pour moi évidemment ;)
    Je t'embrasse Bougredeneurones.

  • Je ne sais comment tu fais mais tu trouves toujours les mots pour le dire et le faire ressentir ! "un soir , dans le noir " devra un jour laisser place à " un jour , au soleil", comme ça plus de fantômes , revenants ... Bisous à toi !!!!

  • Il y a aussi des moments où il faut justement se laisser aller ...
    Le week end est fini, bonne semaine Philo

    Les ressentis étant multiples mais tellement proches les uns des autres ces derniers jours, qu'il est simplement facile d'en tirer une idée commune, qui parle, un peu. Les fantômes ne disparaissent pas je crois même au soleil ;-)

    Bisous

  • Les fantômes disparaissent je crois, suffit de les remplacer par de bonnes fées.
    ou d'y croire

  • Se laisser aller oui ... Tu as certainement raison !
    Un peu de soleil après la pluie.
    Chouette c'est lundi :))
    Bisous.

  • de bonnes fées ? avec baguette et tout et tout ? tu rêves tout debout Francouas :-) perso moi je préfère y croire, aux fantômes

    alors après vérification effectivement c'est lundi ... et j'ai toujours raison, oui je sais c'est lourd (bis répétita) Bisous

  • Laisses toi guider par les ténébrions, j'en reviens, je me suis laissé glisser avec eux sur leurs branchages, ils orchestraient à joie les notes du piano, avec les cigales ils s'en donnaient à choeur joie et moi donc ! Ce n'est ni enfer ni paradis, peut être juste un espace à inventer!

  • Amour, amor.
    Plutôt que tout et inversement.
    (...)
    Interrogation :
    Et si c'était tout simplement ça: la recette d'un bout-de-coin de bonheur, aussi éphémère et fugace fut-il ????

  • J'aurais pu répondre à votre commentaire sur ma note mais j'ai aimé la sensibilité de la votre. Et même si mes fantômes (auquels je crois...) me hantent, j'essaie de toujours voir le verre plein... mais en ce moment c'est la sensibilité des autres qui m'aident plus que vous ne pouvez le croire...
    Merci

  • Ca devait être bien, vraiment bien, j'espère que tu as ramené des souvenirs Eric, un peu de cet espace.

    Je ne sais pas si c'est ça Ji-el-Bê, mais après avoir vu ton bout de coin de bonheur, ton "Amour, amor" posé sur "légendes d'automne" j'aimerais y croire :-) c'est très beau. L'éphémère et le fugace ou la magie des magiciens qui arrive à l'emprisonner à tout jamais.

    Frida, bienvenue, merci à vous pour ce passage et vos mots, mes notes naissent des sensibilités de ceux qui m'entourent, ce sont eux qu'il faut remercier ;-) bouffons et saltimbanques de la nuit. Vous empruntez déjà le chemin de l'un d'eux vous ne pouviez pas mieux choisir ses eaux sont un bonheur.

  • la pluie, le soleil...
    les ombres, la lumière...
    l'amour... à mort ?
    On sent que tu t'es laissé aller... c'est superbement écrit (comme d'hab) et très émouvant...

  • Ibid, un pré retour ? :-) très certainement je laisse aller. Merci.

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