Je tourne en boucle, sans trop savoir, sans rien voir, l’esprit sans portes ni fenêtres, enfermée. Désaimée. J’essaye de m’interpréter autrement, je me hasarde à le déchiffrer, sans succès. Tant et si peu, le désaccord est parfait et l’équilibre fragile. Reste l’envie de me perdre, m’amputer d’un sentiment que je ne reconnais pas, ou plus. Reste le besoin de fermer les yeux pour désapprendre cette douleur constante qui me torpille les sens.
La persévérante amertume
Catégories : Le manuscrit des chagrins mesurés.