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Le manuscrit des chagrins mesurés.

  • Délicat chagrin

    images.jpgC’est dans ma mémoire que je vais creuser pour rechercher le plaisir des souvenirs de toi.  Il est doux de ne pas oublier combien j’ai pu aimer nos heures douces et les jours posés en  équilibre sur un rêve tenace qui n’a jamais souffert du temps qui passe. J’ai mon amour pour toi qui s’impose ce soir pour éviter de voir mes erreurs et la froideur des mensonges qui se veulent pourtant honnêtes, sans l’être. Il y a ta présence que j’imagine si bien, ton regard et les sentiments qui deviennent blessures car le manque est le plus fort. Il y a l’envie, le besoin de te toucher, avec les mains, les yeux et l’âme, faire que tu ne puisses plus vivre heureux  qu’avec moi. J’envisage ton retour, j’anticipe ton corps et j’entrevois le désir, le cœur à vif, il est blessé de t’avoir un peu trop invoqué. Je suis vivante d’avoir pu t’aimer quelques nuits, uniques et sublimes et un peu morte maintenant sans toi dans ma vie et sans rien à attendre.

  • La persévérante amertume

    images.jpgJe tourne en boucle, sans trop savoir, sans rien voir, l’esprit sans portes ni fenêtres, enfermée. Désaimée. J’essaye de m’interpréter autrement, je me hasarde à le déchiffrer, sans succès. Tant et si peu, le désaccord est parfait et l’équilibre fragile. Reste l’envie de me perdre, m’amputer d’un sentiment que je ne reconnais pas, ou plus. Reste le besoin de fermer les yeux pour désapprendre cette douleur constante qui me torpille les sens.

  • Au-delà de toi

    images.jpgTu ne peux pas me faire ça, tu ne peux pas me punir ainsi. Ton silence alimente mes blessures, mes peurs et mes faiblesses. Tu dois me dire, j’ignore quoi, j’ignore comment, mais parle-moi, raconte-moi. Tu dois me libérer ou me faire espérer, tu dois m’aimer ou me détester, mais ne pas m’ignorer ainsi, c’est trop dur. Je fais ce que je peux avec maladresse, avec ma vie sans toi dedans, et ça fait mal quant au matin c’est plein de ton absence.

  • Une muette imploration

    images.jpgIl y a des histoires auxquelles je m'accroche résolument. Ce n'est pas l'idéal mais à défaut d'aimer, je souffre pour me sentir vivante. Je gratte la blessure qui jamais ne se referme, encore et encore. Pourquoi insister si ça fait mal, parce que le chagrin c'est mieux que rien. Ressentir c'est vivre, être insensible c'est une mort lente, qui prend son temps pour écraser mes quelques rêves qui trainent encore. Je n'arrive pas à envisager la vie sans eux, je sais ce que j'ai aujourd’hui mais j'ignore ce que je souhaite pour demain. Faut il forcément être deux pour être heureux ?

  • Un phénomène sensible

    images.jpgPourquoi cela doit-il être si dur ? La douleur est à la hauteur du bonheur de ces derniers jours, j’ai volé au temps des heures chaleureuses et la punition tombe, cruelle. Il va me falloir désapprenne le désir pour continuer mais pour l’instant j’en suis incapable, je tourne en boucle sur ton absence, cherchant ta main et ton regard sous mes yeux clos. Dans ma tête au ralenti je rejoue les scènes et les dialogues, je dissèque les silences et le plaisir intense, encore, car je suis incapable de te laisser partir sans cette tristesse qui te fait exister encore un peu, j’aimerais revenir et te le dire mais c’est impossible. Je sais que le temps, en retour, va me faire oublier le chagrin, je ne vais garder dans mon cœur que ta présence et tes yeux dans lesquels je plonge si facilement, pour cette histoire il était une fois … malheureusement, le moment où ils furent heureux est fugace.

  • Variable aléatoire réelle

    ballade.jpgJ’ai résisté longtemps, ne voulant pas m’endormir, ne voulant pas voir arriver demain. Et pourtant les heures sont passées et je vais devoir me résoudre à te voir partir, le cœur un peu à l’envers de t’aimer ainsi. Cela serait mentir que de dire que je n’imagine rien, que le besoin de savoir que je vais te revoir n’est pas présent, profondément enfoui quelque part avec les rêves et les espoirs. Je t’aime car c’est mon évidence, c’est l’émotion d’un sentiment intense et incontrôlable, je ne lutte jamais. Ton absence viendra habiter mes heures creuses, tu demeureras dans mes vides, comblant ainsi mes faiblesses de mes désirs et mes épuisements à vivre par des envies d’espérances.

  • Parce que ...

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    Mon amour, parce que c'est toi
    Mon amour, parce que la distance, l'absence, le silence
    Mon amour, parce que tes yeux, tes gestes, ta retenue
    Mon amour, parce que la tristesse, la tendresse, notre histoire
    Mon amour, parce que je t'aime sans réellement savoir pourquoi