Gicerilla a eu l'audace (dit-elle) de s'inspirer de Jean, pour nous offrir une fable renversante. En écho Verlaine (qu'il me pardonne, cet essai un rien bancale et fragile) et un thème, la confiance.
Voici des joies, des peines, des rires et des peurs
Et puis voilà ma confiance qui n’est que pour vous.
Ne la brisez pas avec vos petites rancoeurs
Qu’elle ne soit pour vous que plaisirs si doux.
Je ne suis que tendresse à peine éveillée
Que mes cauchemars caressent avec trahison.
Laissez mes folies à votre chaleur s’apaiser
Profiter des moments qui les combleront.
Sur vos sourires laissez peser ma tête
Toute pleine aussi de vos baisers volés,
Laissez la se vider sans qu’elle s’en inquiète,
Et qu’enfin je m’aime un peu, puisque vous aimez.
Commentaires
Que dire sinon que voilà une confiance qui donne envie d'être gagnée...
Confiance ... Un très joli mot , si fragile !! A protéger car méfiance le malmène ...
Magnifique ce texte !!!
La confiance.
La confiance, c'est marcher les yeux fermés
Et ne pas avoir peur de celui qui vous tient la main.
C'est pleurer sur l'épaule d'un ami, sans pudeur.
La confiance c'est aimer sans retenue,
Et accepter aussi qu'on vous aimes
Parce que vous êtes différents.
La confiance c'est partager un secret
Sans craindre d'être trahi.
c'est croire sans explication...
Et suivre sans hésitation.
La confiance, c'est aimer le coeur ouvert,
Les yeux fermés,
C'est la lumière dans l'obscurité.
Autre texte, rencontré sur le sujet ...
Trés beau !! et l image est renversante, magnifique. Bien le bonjour en tout cas...
Alex pour ça et le reste merci.
Un très beau texte Manue merci d'enrichir ainsi mes billets.
Hello Lutin merci mais évite de te faire mal en tombant ;-) bisous
La confiance,c'est quelque chose de rare...
Merci pour les deux textes...
Des mots qui font chaud au coeur...
C'est à notre tour d'être comblés : )
Bisous.
Merci à toi et Manue pour ces textes magnifiques qui font commencer le lundi sous un rayon de soleil réconfortant :)
On a beau dire par ailleurs, commentaires ou pas c'est pareil, moi je dis sans vous ca serait comme le café sans sucre, comme le gâteau sans la cerise, moins doux.
Merci ...
Et bien moi je ne vous en veux pas ! Mais mon amitié pour vous me pousse à vous dire que j'aurais aimé lire :
"Et qu’enfin je m’aime un peu, puisque vous M'aimez."
Je ne sais pas, une idée comme ça, déplacée sans doute, ne m'en veuillez pas. Mais l'équilibre était conservé, vous ne gagniez pas un pied et pourtant vous l'auriez alors peut-être perdu !
Evidemment je serais tombée. pas de changement sur les pieds mais une lettre de trop et elle fait toute la différence, pour l'instant, quand je serais enfin grande, j'ai bon espoir d'y arrivé.