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Mais d'abord pourquoi couperiez-vous le fil de leur vie ? Bien sûr que vous pourriez ensuite les rafistoler mais alors seraient-elles encore les mêmes ? Sommes-nous les même quand la vie à son tour coupe le fil de notre histoire ? Quelque fois j'aimerais que la vie ne le fasse pas...
Mais ne sommes-nous pas les marionnettistes de notre propre histoire, Gicerilla ? Nous en attrapons parfois quelques fils, d'autres fois ceux-ci nous échappent. Est-ce bien la vie qui décide pour nous ? Ne nous offre-t-elle pas plutôt des scénarios dont la libre adaptation nous appartient ? Les marionnettes de nos rêves, décrite par Bougrenette, sont alors là pour tester les scènes avant leurs réalisations, ou adoucir celles qui n'auraient pas été à la hauteur de nos aspirations ...
Rien à voir avec la tournure de ton texte mais ça m'a fait penser à la chanson de Bachelet :
Le réveille-matin
Et tout me revient
Je l'aime je l'aime
J'ouvre la radio
Torrent de mots
J'aimerais qu'on le dise
Il l'aime il l'aime
Je mets ma chemise
Un coup de peigne
Je bois mon café
Deux sucres à peine
Et mes pensées
Sont toutes les mêmes
C'est insensé
Je l'aime je l'aime
Qu'est-ce qui m'arrive?
Je descends ma rue
Je prends l'avenue
Toujours la même
Feu rouge première
Les gens derrière
Déjà le feu vert
Avenue du Maine
Comme un automate
Je tourne à droite
Déjà les problèmes
La vie les coups
Suis-je un acrobate
Ou suis-je fou?
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais faire un tour de piste
Mais où je vais je n'en sais rien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon cœur de bois soudain s'arrête
Que feras-tu de tes artistes
Après la fête?
Je revois la scène
Exactement
Avant-hier
Elle est entrée
Au restaurant
Elle s'est assise
Devant moi
D'un coup j'ai compris
Que dans ma vie
J'avais dormi
Depuis trente ans
Et foudroyé
Par ce tonnerre
Je suis tombé
Dans sa lumière
C'est comme une course
Au corps à corps
Elle n'a qu'un seul mot
Encore encore
Elle n'a qu'un seul cri
L'amour d'abord
Elle n'a plus qu'un corps
Et moi aussi
Et par la fenêtre
On voit Paris
J'ai rêvé peut-être
Où j'ai dormi
Et tout d'un coup
Je vis je vis
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais faire un tour de piste
Mais où je vais je n'en sais rien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon cœur de bois soudain s'arrête
Que feras-tu de tes artistes
Après la fête?
Et dans l'ascenseur
Cogne mon cœur
Je sonne et je vois
Un mot pour moi
Qui dit oublie-moi
Qui me supplie
Va-t-en ça vaut mieux
Pour tous les deux
Chacun son chemin
Même s'il est triste
Chacun son chagrin
Adieu l'artiste
Et sur le trottoir
J'm'en vais comme ça
Mains dans les poches
Je rentre chez moi
Maréchal Foch
Au bar-tabac
Je prends un café
Et ça me brûle
On n'oublie jamais
On accumule
J'aimerais arrêter
Toutes les pendules
Une voix là-haut
Me dit debout
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais faire un tour de piste
Mais où je vais je n'en sais rien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon cœur de bois soudain s'arrête
Que feras-tu de tes artistes
Après la fête?
Bisous
merci if
C'est très finement observé. Gi on va dire que je coupe car elles sont pathétiques mais qu'elles au moins elles pourront se relever, c'était l'idée de départ mais sur le fond je pense que Quidam est sur la bonne voie. Quand à la chanson, comme souvent Manue toujours dans le ton. "Mais où je vais je n'en sais rien"
Une des plus belles paraboles de la marionnette que j'ai en tête, c'est celle de Chicago, où il est question des rapports entre justice et médias. Beau, juste et désopilant. C'est loin de ton propos et de ces commentaires. Mais au fond, par quoi sommes nous manipulés aujourd'hui, souvent plus que par nous-mêmes, si ce n'est par le pouvoir et les circonstances...
C'est pas loin et je trouve ce rapport plutôt intéressant.
De l'art de la manipulation...
Je crois que les marionnettes dansent, marchent courrent et sont heureuses car elles ne se rendent compte de rien...
Tant que l'on ne voit pas, que l'on ne sent pas les fils invisibles de la manipulation, on n'en souffre pas...
Et nous même... Manipulateurs... un peu...
un peu ... pour certains beaucoup mais dans certains cas je crois que c'est nous même qui nous accrochons aux fils ainsi tendus, pour ne pas tomber peut être.
Commentaires
très mignon
avec le dessin
c'est chouette
:)
Mais d'abord pourquoi couperiez-vous le fil de leur vie ? Bien sûr que vous pourriez ensuite les rafistoler mais alors seraient-elles encore les mêmes ? Sommes-nous les même quand la vie à son tour coupe le fil de notre histoire ? Quelque fois j'aimerais que la vie ne le fasse pas...
Mais ne sommes-nous pas les marionnettistes de notre propre histoire, Gicerilla ? Nous en attrapons parfois quelques fils, d'autres fois ceux-ci nous échappent. Est-ce bien la vie qui décide pour nous ? Ne nous offre-t-elle pas plutôt des scénarios dont la libre adaptation nous appartient ? Les marionnettes de nos rêves, décrite par Bougrenette, sont alors là pour tester les scènes avant leurs réalisations, ou adoucir celles qui n'auraient pas été à la hauteur de nos aspirations ...
Rien à voir avec la tournure de ton texte mais ça m'a fait penser à la chanson de Bachelet :
Le réveille-matin
Et tout me revient
Je l'aime je l'aime
J'ouvre la radio
Torrent de mots
J'aimerais qu'on le dise
Il l'aime il l'aime
Je mets ma chemise
Un coup de peigne
Je bois mon café
Deux sucres à peine
Et mes pensées
Sont toutes les mêmes
C'est insensé
Je l'aime je l'aime
Qu'est-ce qui m'arrive?
Je descends ma rue
Je prends l'avenue
Toujours la même
Feu rouge première
Les gens derrière
Déjà le feu vert
Avenue du Maine
Comme un automate
Je tourne à droite
Déjà les problèmes
La vie les coups
Suis-je un acrobate
Ou suis-je fou?
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais faire un tour de piste
Mais où je vais je n'en sais rien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon cœur de bois soudain s'arrête
Que feras-tu de tes artistes
Après la fête?
Je revois la scène
Exactement
Avant-hier
Elle est entrée
Au restaurant
Elle s'est assise
Devant moi
D'un coup j'ai compris
Que dans ma vie
J'avais dormi
Depuis trente ans
Et foudroyé
Par ce tonnerre
Je suis tombé
Dans sa lumière
C'est comme une course
Au corps à corps
Elle n'a qu'un seul mot
Encore encore
Elle n'a qu'un seul cri
L'amour d'abord
Elle n'a plus qu'un corps
Et moi aussi
Et par la fenêtre
On voit Paris
J'ai rêvé peut-être
Où j'ai dormi
Et tout d'un coup
Je vis je vis
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais faire un tour de piste
Mais où je vais je n'en sais rien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon cœur de bois soudain s'arrête
Que feras-tu de tes artistes
Après la fête?
Et dans l'ascenseur
Cogne mon cœur
Je sonne et je vois
Un mot pour moi
Qui dit oublie-moi
Qui me supplie
Va-t-en ça vaut mieux
Pour tous les deux
Chacun son chemin
Même s'il est triste
Chacun son chagrin
Adieu l'artiste
Et sur le trottoir
J'm'en vais comme ça
Mains dans les poches
Je rentre chez moi
Maréchal Foch
Au bar-tabac
Je prends un café
Et ça me brûle
On n'oublie jamais
On accumule
J'aimerais arrêter
Toutes les pendules
Une voix là-haut
Me dit debout
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais faire un tour de piste
Mais où je vais je n'en sais rien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon cœur de bois soudain s'arrête
Que feras-tu de tes artistes
Après la fête?
Bisous
merci if
C'est très finement observé. Gi on va dire que je coupe car elles sont pathétiques mais qu'elles au moins elles pourront se relever, c'était l'idée de départ mais sur le fond je pense que Quidam est sur la bonne voie. Quand à la chanson, comme souvent Manue toujours dans le ton. "Mais où je vais je n'en sais rien"
Une des plus belles paraboles de la marionnette que j'ai en tête, c'est celle de Chicago, où il est question des rapports entre justice et médias. Beau, juste et désopilant. C'est loin de ton propos et de ces commentaires. Mais au fond, par quoi sommes nous manipulés aujourd'hui, souvent plus que par nous-mêmes, si ce n'est par le pouvoir et les circonstances...
C'est pas loin et je trouve ce rapport plutôt intéressant.
De l'art de la manipulation...
Je crois que les marionnettes dansent, marchent courrent et sont heureuses car elles ne se rendent compte de rien...
Tant que l'on ne voit pas, que l'on ne sent pas les fils invisibles de la manipulation, on n'en souffre pas...
Et nous même... Manipulateurs... un peu...
un peu ... pour certains beaucoup mais dans certains cas je crois que c'est nous même qui nous accrochons aux fils ainsi tendus, pour ne pas tomber peut être.