Se taire c’est pas mourir, se prendre c’est lier
Nos sangs pour en nourrir ce moment tout entier
Ce moment où l’on donne plus qu’une éternité
Où l’on reçoit en loi le simple fait d’aimer
Se vivre, se délier, au diable les hier !
Au feu, au si bon feu les pages sans lierre
Sans liens d’aurores franches et sans serments de pierre
Etre ivres, se serrer parler en langues fières
La sueur en rosée et les mots en baisers
Le corps en écritoire, l’embrasement de dire
La foi qui peut se lire en perles vives ailées
Tels deux anges damnés mais qui soudain respirent
Alex Néofantaisie
Commentaires
Ca fait maintenant deux fois que tu me coupes le souffle par tes mots, avec ce qu'ils donnent dans les images et jeux de langue, de mot, sur un air de fantastique, en perle qui volent, tu réinventes un mot auquel je ne crois pas, avec des anges auquels je crois trop. Tu es là, parce-que autrement n'est pas possible, parce-que sans il manquerait quelque chose,parce-que tu es un mystère pour moi ;-)
Merci Bougredetoi, tu m'honores.
Parfois chuis un mystère pour moi aussi... Mais toi zaussi tu l'es ; et pi d'ailleurs sans mystères y'a rien à découvrir, non ?
J'ai pas beaucoup causé ces derniers temps, un coup de blues printanier, des mauvais trucs qui remontaient, des machins familiaux compliqués, l'impression d'être un gros naze...
Mais ce matin, j'ai relu ton beau texte et peut-être qu'au fond il m'a... simplifié !
En tous les cas, inspiré, alors merci à toi et à tes mots qui me donnent envie d'en écrire d'autres.