Écrire l’amour, par défaut, parce que l’on manque à le dire, à le vivre, que les sentiments au bout, des lèvres, préfèrent se terrer la gorge serrée ou en pensées qui ricochent dans un mal de tête qui tue, sur quelques blessures de trop, qu‘on peine à cicatriser. Exposer en couverture, des mots qui se suivent et rester à couvert dans des silences, que rien ne vient remplir si ce n’est l’absence de ce que l’on ne peut atteindre, car on ne connaît pas le chemin. Perdre la raison, halluciner quelques rêves qui traînent encore et suivre son corps en diverses batailles au creux des draps, entre des bras, au fond des nuits, sous des miroirs, en musique, pour combler le vide, quitte à tomber, sans se fracasser à de vains regrets, de ne pas avoir chercher. Définir l’amour, par envie, parce qu’il nous manque, tout simplement.
Illustration Helder Oliveira
Commentaires
Amour , un mot utopique dans le manque !! Mais malgré tout , il est porteur d'espoir . Il se travestit tellement , c'est un farceur !!A force , peut être ne savons nous plus le voir , le sentir , le respirer .... Je m'égare , il m'agace mais ... je l'aime tant . Des Bisous ma Nénette
aimer a perdre la raison..est ce plus raisonnable ?
jolie note encore une fois..:-)
Vos mots me chantent une mélodie bien triste, entre lesquels point ne point d'espoir ni de recette. Suis preneuse de tout philtre et autre sort, pour en sortir justement. La première à voir le chemin guidera l'autre...
Ecrire, amour, halluciner, silence, absence, rêves, bataille, draps, miroir, musique, vide... et "Définir l’amour, par envie, parce qu’il nous manque, tout simplement."
En bonne égocentrique, je prends tous ces mots pour moi ! Et j'applique ton texte comme un onguent sur ma peine...
C'est triste mais beau de te lire, et ces lignes là m'ont prise dans leurs bras...
Merci, Sweet B.
Je t'embrasse fort
"rester à couvert dans des silences que rien ne vient remplir"
Mais on les entend aussi, tes silences, ma Val. Entre deux notes, entre deux lignes. Entre deux battements de coeur, de ce coeur de blog qui bat tant à l'unisson du nôtre.
Tellement désolé de ne pouvoir t'aider à trouver le chemin de "ce que l'on ne peut atteindre". Mais, au passage, te tendre, te prendre la main, et la serrer dans ta quête.
"Le Graal, il est partout pour qui sait le voir". Pensée d'un Chevalier, ce soir, pour la Belle Dame.
Pardon, mille fois pardon mais je viens de te taguer...
En musique, tu me connais... ;-)
A bientôt de t'entendre, donc. Je t'embrasse
c'est l'automne et la saison des sanglots longs , mais parfois au détour d'une rue il est là et tu n'y croyais plus
Le manque ne me donne pas envie de l'écrire, ce n'est pas vraiment mon trip.
Devrais-je le faire pour me rendre plus léger ? Je ne pense pas ...
Je préfère retrouver ce genre de sentiment dans l'écriture des autres, comme la tienne par exemple.
Tu fais cela très bien, hélas ...
Bisous Nénette.
Porteur d'espoirs ? Manue, je l'ignore je me demande justement si on ne lui fait pas trop porter, il a le dos large et il supporte bien des choses. Gros bisous choupette.
Gabin, justement la raison n'a peut être pas sa place au milieu de tout ça :-)
On va faire comme ça Chère Gi, mais après réflexion je me dis qu'il n'y a peut être pas de chemin, l'hiver va arrivé faut peut être choisir le hors piste.
En bonne égocentrique tu n'est pas bien loin, vu que ces mots naissent de mes lectures chez les uns et les autres, je t'embrasse très fort petite M. et je répondrais au tag avec plaisir si j'y arrive, moi et la musique :-)
Merci, Chevalier de mon coeur, je sais, ce n'est pas tant faire entendre des silences que de déposer quelques bagages juste un peu trop lourdes. Je t'embrasse avec toute ma tendresse.
J'aime à te croire Waid, se laisser surprendre est surement l'une des clefs.
Mon Philo, d'où certaines différences qui se complètent parfaitement, de vos humeurs des échos que je vole pour habiller les miennes. Malheureusement le manque je connais parfaitement, autant faire avec. Gros bisous
Et si plutôt que de regarder la vie en creux, on observait de l'univers ses volutes vers nous tendues. Peut-être notre chimie en serait-elle un peu plus douce ... :-)
C'est la leçon de vie que j'ai retenue de ma Grand-Mère. Ouvrière à 12 ans, Ayant perdue 2 bébés en bas âge, Abandonnée par son mari à 34 ans. Et que j'ai connue heureuse et joyeuse jusqu'à ces derniers instants. Un quart d'heure avant de s'éteindre, elle se pomponnait, toute guillerette pour se rendre à l'hôpital ... :-))
ça me rappelle une discussion ... c'était au printemps , je crois
Vous vous êtes donner le mots avec Gi ?
poutoux tendres
luz
Définir l'amour, dis-tu ?... euh... faudrait que j'aille voir s'il existe une définition... dans le gros Robert, par exemple....
;-)
Alors le manque a peut être du bon . Si nous ne lui demandions rien , existerait il ? Crois tu que nous soyons si exigeants ?
Comment lancer un galet pour obtenir un ricochet? L'amour dans la main c'est une coccinelle dans la même main, un instant éphémère qui s'envole, il ne reste que les miettes désormais pour consolider la mosaîque de l'amour, pour colmater le creux du drap et traîner son corps en rude bataille! Éviter de se blesser le coeur sans se crever les yeux!
Cela devait être une Belle grand-mère Quidam.
Luz, oui une discution et non on va plutôt dire que j'ai rebondi sur Gi :-) je t'embrasse tout pareil.
Ibid effectivement voir Robert est peut être une solution ;-)
Eric, on évite de se blesser, vaut mieux, je suis nulle en lancé de galets :-)
Tiens, c'est drôle, chez d'autres, l'amour s'écrit d'être vécu, ressenti. Baisers du soir, Nénette.
Ainsi va l'amour ;-) bisous de nuit Bo