Difficile de se recaler à la réalité, des jours sans soleils. Je n’ai jamais parlé d’elle, qui colle à ma vie, vicieuse, pernicieuse, constamment présente, avec force ou à peine voilée, pourrissant certaines heures, jusqu’à la moelle, à en crier de dépit. Ne voulant pas lui donner corps et pourtant, comment l’ignorer quand les blessures de ses coups déchirent les nuits, sans rien pouvoir y faire, si ce n’est lui laisser la place le temps que ça passe. Difficile d’oublier et d’effacer du présent, ce qui oscillait entre deux temps, à tes yeux. Faire un vœux et déchirer sa vie, petits morceaux, à ranger dans quelques tiroirs secrets, au milieu du reste, mais sur le dessus, pour ne pas froisser, ne pas abîmer, ne pas oublier, qu’il est si facile de croire aux étoiles, au père noël, sans aucune raison, pour un frisson d’émotion qui s’excite, d’un tremblement de ton corps, absent, qui n'existe que dans un rêve, caché, aux creux de tes draps.
Cristallisation des magmas
Catégories : Les pensées crocodiles
24 commentaires
Commentaires
"Ne pas froisser, ne pas abîmer, ne pas oublier" : oh ça non !
Ne surtout pas oublier qu'il peut être facile de croire.
De rêver et d'Aimer.
A qui qu'il soit.
A qui qu'on veuille.
Même aux Etoiles et à ses foutus amants....
(...)
Bon Nadal i bones festes a la Bougrenette i a totom
C'est bien de pouvoir exprimer ses pensées crocodiles.
J'aimerais tant savoir le faire, mais en même temps je me demande à quoi cela servirait aujourd'hui !
Peut-être à alléger le poids des souvenirs, cicatriser plus vite une blessure qui semble ne pas vouloir s'estomper ...
La souffrance de l'amour. C'est un comble quand même !
Bon, je ne serais pas en train de me la jouer pensées crocodiles moi aussi ? ;)
Mais je sais que tu me comprends.
Je t'embrasse Nénette.
Oublier est aisé pour qui se défait, je doute qu’il en soit de même pour les pétales douces des couleurs que l’on a froissé sur notre passage. Et cela même pour ne pas se perdre ? C’est fort judicieux et fort éloquent, mais comment ne pas se limoger nous-même de nos propres avanies, lorsque la fleur que l’on a respiré s’étiole de nos happages égoïstes ?
Il faut peu de mots parfois pour esquisser une grande fresque. Quelques coups de pinceau et c'est Guernica dans ma tête. "Faire un vœux et déchirer sa vie, petits morceaux, ..." Que j'en ai de tiroirs remplis, ma Grenouillette. Nous devrions peut-être, un jour de temps gris, comparer leur contenu, pour voir....
Et puis, j'aime l'art que vous avez de baptiser vos notes de titres obscures. Zêtes une forme de poète. Non, non, je ne tire pas votre jambe (angliscisme) je le pense !
j'ai aimé le plongeon dans ton mystere....
bonnes fetes de Noel, Bougr
bizous
ah que cela me parle et me rends triste , tes mots face à cette réalité que nous devons assumer jours après jours,
je deteste ça le "devoir oublier" ce qui nous a tenus en éveil un instant , et si blessures il y a , elles ne nous rendent pas plus fort mais au contraire plus fragiles ;
je te souhaite un bon noël avec ceux que tu aimes , chaleureux avec en prime la visite du père noël et de beaux cadeaux d'amour et d'amitié.
gros bisous de fête. :)
A toi aussi Ji-El-Bê, et au plaisir de te retrouver ;-)
Je ne sais pas si c'est tant oublier qui est le plus important, exprimer d'une façon ou d'une autre quelque chose d'important me semble par contre indispensable. Et je comprends évidemment tes pensées que tu fais crocodile ici ;-) je t'embrasse Philo
L'égoïsme est tout relatif, B., la fleur qui s'étiole a eu le bonheur d'être froissée et respirée, et l'un dans l'autre à choisir, c'est vivre.
Ma Gi, nous pourrions et j'espère que nous le ferons. Je vous donne ma jambe ;-) avec le plus grand des plaisirs et je vous embrasse.
Pas si mystère que ça, faut simplement quelques clefs, bien planquées :-) Que tes fêtes soient belles aussi Ibid. Et des bisous
Oublie la tristesse If, c'est jour de fête, la fragilité permet surement de s'attarder autrement sur certaines choses. Et je t'embrasse très fort, joyeux noël, les pieds dans la neige et le cœur bien au chaud.
Egoïsme dans cette phrase a pour sens –solitaire- qu’il se veut amplifier. Et un amour solitaire est restrictif de fait. Lorsqu’un seul des deux amants « profite » de l’autre… et non le sens commun.
Je ne retiendrai que ce que tu as dit en réponse à un commentaire "la fleur qui s'étiole a eu le bonheur d'être froissée et respirée, et l'un dans l'autre à choisir, c'est vivre". Bien d'accord avec ça, même si c'est pas toujours facile... Il est encore plus douloureux et plus triste de ne rien vivre de fort, que tout soit toujours comme un long fleuve tranquille. Plus confortable certes, mais si mort.
Il est beau ton texte ma Bougrenette. Et souris au Père Noël. Je t'embrasse.
PrincesseOnline a raison ta phrase est magnifique c'est vivre que d'être parfois froissée et respirée , je t'embrasse ma bougre :) moi triste? qui ça moi? nooon!!
Ça marche aussi comme ça B. ne faut t'il pas savoir parfois en "profiter" ;-)
Je crois aussi que rien est encore pire Princesse, le confort c'est comme l'égoïsme, quelque part tout relatif et plein de bisous, J'embrasserais le père noël pour toi, et toi je t'embrasse aussi, et le sapin, et les boules et la buche et .... :-)
Cool If, tant mieux, c'est le sourire que tu portes le mieux, même si ici il est caché derrière une salade soja et des baguettes ;-)
arrêtes de te scritalliser de l'amour et de ses boyaux, passes au peigne fin le gavage de l'oie et celui de nous autres afin que l'échancrure des draps devienne ton ballot que tu porteras en fagot pour ta veillée, bonnes fêtes dans tes entrelacs du souhait et du devenir!bisous
Joyeux Noël Bougrenette. @ +++
L’égoïsme est néanmoins la sauvegarde de l’être.
tu me permets Boug. de répondre à B.??
Qui se défait est déjà défait par l'autre B.Il n'y a pas un vainqueur et un vaincu en amour , il n'y a pas de victoire pour l'un et de défaite pour l'autre, nous sommes des semblables, et le premier regard est notre perte, c'est à cela que l'oubli renvoit. Qui se défait ne fait que prendre les devants,prendre la fuite en égratignant au passage de manière à faire mal , car se défaire (comme tu dis) sans faire mal est si difficile....regarde les fragiles fleurs égratignées et bousculée au passage, elles se défont ... et ça fait même pas mal.
If6
Qui parle de vainqueur ? Qui parle de dominance ? Il est étonnant de voir combien ce mot « égoïsme » fait réagir au quart de tour. Sourire.
Chacun assume ses affirmations ; cherches bien, si j’en émets et lesquelles.
L’amour est une grâce et non une victoire. Nous ne parlons pas de la même chose, malgré le sujet commun. Je répète : l’égoïsme est néanmoins la sauvegarde de l’être.
Bonnes fêtes également Eric, pour les souhaits, laissons le devenir à l'avenir :-)
Joyeux Noël à toi aussi Pierre-Jean, avec une liste comme la tienne j'espère que tu as été sage et gâté dans ta chaussette.
Evidemment que je permets If, je vous lis, toi et B. avec attention et intérêt, le sujet n'est pas facile
Courageuse note, Boug'. Je n'écrirai pas que je te comprends, parce qu'on ne peut comprendre que quand on a vécu la même chose.
Je t'embrasse et je boirai un chocolat hongrois à ta santé, en attendant de s'en taper un emnsemble chez Angelina, à mon retour.
On mettra beaucoup, beaucoup de crème fouettée ;)
On ne parle effectivement pas de la même chose!je répondais à ta phrase"oublier c'est aisé
pour qui se défait...."
une citation pour B. :) Lorsque tu affirmes, tu interroges encore.
[Maurice Blanchot]
Extrait de L'attente, l'oubli
et puis ça,
" Fais rire le public. Dissipe son ennui. Et s'il te méprise et t'oublie sitôt qu'il a passé la porte, ça ne fait rien. On oublie toujours ceux qui vous ont fait du bien."
[Sacha Guitry]
"Chaque fois que tu oublies, c'est la mort que tu te rappelles en oubliant.
[Maurice Blanchot]
Extrait de L'attente, l'oubli
"Le sexe n'est pas l'amour, ce n'est qu'un territoire que l'amour s'approprie.
[Milan Kundera]
Extrait de Le Livre du rire et de l'oubli
si tu ne l'as pas lu Bougrenette, je te le conseille
bon allez bisous...
Et pour rire, car, je ne voudrais abuser :
« Que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t'enlever ta liberté pour assurer ton pain ? » - Albert Camus
« Chaque objet est le miroir de tous les autres. » - Extrait de la Phénoménologie de la perception – Maurice MERLEAU-PONTY
« Dans toutes les larmes s´attarde un espoir. » - Simone de BEAUVOIR
Une montagne de crème, surtout fouettée, profite bien de ton séjour, on fêtera ton retour Fiso, comme il se doit. Je t'embrasse très fort.
Je note le titre du livre If, gros bisous
Un rire qui n'abuse de rien B.
J'arrive en retard, à contretemps, comme souvent, mince. J'ai raté cette tristesse-là.
Trois jours après, je te serre dans mes bras, ma Val. Pour chasser les ombres et les démons. Et n'oublie pas que t'as mon numéro, mon mail, si tu veux m'embaucher pour un Ghostbuster. Pour toi, on trouve toujours un créneau.
A bientôt. Je t'aime.
Tu ne rates rien, jamais et je sais que tu es là :-) un réel bonheur de recevoir cet amour, laisse le créneau ouvert j'ai tendance a m'engouffrer quand on m'attend le moins. Reçois toute ma tendresse Chevalier et à bientôt