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A l'ombre d'un hasard

n22938427482_1702.jpgIl est de mes mots, posés, sur quelques réalités, des rêves en échos, sous vos yeux ,éclosent, ne cherchant à figer, légers, que des voiles à vos images, dans le temps, qui s'oppose, à l'ennui des nuits, furtives. Il est de vos mots, offerts, à remplir ma vie, de discrets secrets, doucement expirés, des silences aveuglants, de délicates réserves. Comment peut on ainsi, à l'infini, de tous les possibles, s'espérer, soupirer à une éternité, étincelante, brillante, fulgurante. Se voir différents, autrement, s'apercevoir, reflets à ses histoires, dans les eaux troubles, hantées de désirs écorchés.

Illustration, auteur inconnu.

Commentaires

  • Réponse avoisinante.
    Il est des mots qui chassent le temps aux affronts de la gaspille. Des mots frondeurs et récalcitrants ne cherchant nulle fuite, au mépris des réels arque-bouter aux images de cires fondantes. Il est des mots de gomme qui effacent les contours où se rogne la discrétion de soi dans les plis des expirations de longues bouffées.
    Ce qui aveugle n’est point le silence lui-même, mais le sans bruit qui nous ressemble. Ce qui aspire demeure muet malgré la rime imprégnée à la chair, malgré l’échéance du dire qui danse dans les veines des ressentis inaudibles.
    Alors s’espérer, alors soupirer de ces étincelles pareilles aux clinquants artifices qui hantent l’écorce des rêves. Alors se brimer de ses flux ou se délester de ses éclats et lâcher les langues aux soifs de l’irrésolu cloué à l’intranquilité des confidences.

  • Ca confirme, une fois encore, pourquoi j'aime tant te lire, j'aime une certaine ressemblance, lire ce que j'aimerais pouvoir écrire.

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