Quelle étrange sensation que de se sentir, absent, ou tout , juste un instant, le centre de l'attention, le rien des inattentions, transparences, de ce que nous sommes, pour le choc de ce que l'on veut, être, à jamais, sans recevoir ce que l'on aimerait, peut être tant, sans être d'aventure suffisant, sans aucun doute, mais avec pudeur, s'aigrir, à l'essence des désirs inavoués, des sens aveuglés, par des contours, en contre jour troublé, compte à rebours, d'un soir d'hiver qui se presse à la lueur, d'un imperceptible coup de coeur , je te veux, sans armes, ni bagages, sans passé, à l'avenir, d'un souhait, simplement espéré, sans oser imaginer, qu'une heure, puisse, à moi s'offrir, ainsi, à l'imaginaire de ce qui pourrait te plaire, dit moi tout, dit moi à jamais, sans que rien ne vienne, briser, ce conte à des fées offert, à la moralité douteuse, sans doute, sans être heureux, le bonheur n'est peut être pas, une fin à l'histoire, malheureuse, à l'évidence, de l'attraction, de ta chimie explosive, où se collent, les envies de l'absence, un rien cruelles, à peine douloureuses, juste un peu, à l'aplomb d'un souvenir, qui s'étiole, en quelques carences, béantes, délictueuses.
Génération destinée-online ou faut il qu'on soit cube pour entrer dans un rond
Catégories : Les pensées crocodiles
13 commentaires
Commentaires
Comme dirait l'autre, c'est tout à fait ça ...
Bisous Nénette.
Je vais re-écrire, à ma façon, certains de ces ressentis ; ) Depuis le temps que j'y réfléchis.
Belle journée, ma chérie, on est déjà au mois de février, youpi !
Hum, c'est... haletant
Absence, transparence, mais toujours fulgurance
Je t'embrance ! ;-)
P.S.-
"On prend une pierre
on la taille avec un ciseau de sang,
on la polit avec l'oeil de Homère
on la racle avec des rayons
jusqu'à ce que le cube devienne parfait.
On embrasse ensuite plusieurs fois le cube
avec sa bouche, avec la bouche des autres
et surtout avec la bouche de l'infante.
Après quoi on prend un marteau
avec lequel on écrase vite un angle du cube.
Tous, mais absolument tous diront d'une même voix :
- Quel cube parfait aurait été ce cube
s'il n'avait pas eu ce coin brisé !
(La leçon sur le cube-Nichita Stanescu)
Hum Philo tu as capté le ça ? surement l'essentiel, ta sensibilité surement ; -) gros bisous, ps : le café va refroidir !
Mon chevalier tu m'as fait éclaté de rire, trop bon : -) merci
Dana, une bien belle leçon, merci d'être revenue et de l'avoir ici déposée. finalement c'est mieux avec un coin brisé oui ?
Se sentir absent, le rien des inattentions, comme cela est bien dit!
J'aime ce petit texte et aussi la leçon sur le cube apportée par Dana...
je vous embrasse toutes deux en passant, en virevoltant d'un blog à l'autre
bon week end:) et de gros bisous
Le café ?
Semaine prochaine, promis ! ;)
Virvolte donc If6, c'est toujours un plaisir que de te croiser de ci de là. Je t'embrasse aussi.
Va falloir éviter la prochaine, mais après quand tu veux : -)
Ben moi j'arrive pas à poster un com sur blog it à propos de Fiso et Philo et nos soirées fessées. Pfff... alors un cube dans un trou rond, c'est pas gagné !
tu sais quoi ? t'as besoin d'une soirée dans un club de jazz, Fiso aussi. Faut qu'on se trouve une date.
des bises
B
Des soirées fessées ??
Tu m'intéresse petite française ! :))
Bon ben pour le café, ce sera après ...
Bisous les filles.
j'ai l'impression qu'on ne me dit pas tout, c'est quoi cette histoire de fessées ?! et je confirme faut qu'on trouve une date, mais là, je rame un peu. Plein de bises B.
Bah voyons Philo m'étonne pas plus que ça, après ok et bisous
Ha la la, si tu ne connais pas cet album pour enfant, tu dois absolument tomber dessus par hasard ;-)Ton texte m'a vraiment replongé vers l'excellent Jerôme Ruillier :
http://www.cielj.net/livres/livre/5651-quatre-petits-coins-de-rien-du-tout
L'histoire est géniale, celle d'un carré qui ne rentre pas dans la maison des ronds puisque la porte est ronde.
Mais à force d'astuces et de bonne volonté, on arrive à tout.
Je veux bien croire qu'on arrive à tout : -) et j'ai beaucoup aimé Jérôme Ruillier, merci !