Des moments choisis, de précieux instants, souvenirs en guirlandes, rayonnantes, pour décorer quelques nuits écorchées de tristesses spontanées. Impulsives les colères, les sentiments rejetés, les petites blessures au cœur et ne pas s’attarder. Simplicité des absences sans commentaires et en épilogues quelques peines qui n’en peuvent plus de tourbillonner sans se poser. Je me rêve, à nouveau, des nuits, contre ta peau, à respirer tes désirs, à aimer et souhaiter tes envies, même dans l’éphémère de ce nous impossible. Le chimérique entretient l’histoire, sans elle que serions nous, on se veut en souffrance, avec des ecchymoses pour se raconter un peu vivants. Comme hier, comme avant, et demain sans avenir que reste t il ?
Rien, je ne veux plus avoir à supporter cette déception teintée de d’amertume et c’est ainsi à chaque fois.
Commentaires
Je sais comme c'est beau, des nuits contre ta peau, à respirer ton souffle, à sentir ta chaleur, même sans l'éphémère de ce nous impossible. Parce qu'il y a la promesse de ce nous à construire, autrement, sans soupirs et sans gémissements, mais pas sans plaisir.
Le chimérique raconte de belles histoires mais le Père Noel est une ordure et le Prince Charmant un placebo qui fait bobo, sans elles que serions nous, on se veut en souffrance, avec des ecchymoses pour se raconter un peu vivants. Comme hier, comme avant, et demain sans avenir que reste t il ?
L'instant présent.
: -) je crois que moi j'ai du mal à me conjuguer.
J'espère que tu ne m'en veux pas mais j'ai eu envie de faire écho à tes mots et j'ai bien aimé l'exercice :)
tu rigoles, au contraire. D'ailleurs moi je pense faire écho aux tiens, ta dernière note qui m'interpelle, mais je cherche encore comment le dire.