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Une petite histoire

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Il était une fois,
Dans le cœur parfois
Une petite solitude
Comme une attitude.
Elle allait et venait
Toujours elle revenait
A la recherche d’un loup
Ou de petits cailloux.
Mais les oiseaux fous
Avaient mis les bouts
Dans ce décor
Sans accord
Tout sucre, tout miel,
Une merveille.
Quand la mère grand
A mangé le géant,
La petite solitude
Par habitude
A repris de l’altitude.

Pour ma petite histoire,
J’ai grand espoir
Il me faut une moralité
Equilibrée.

Les petites solitudes
C’est comme les contes de fée
Qu’on se raconte le soir
En s’endormant.
Il y a toujours un méchant
Une belle au bois dormant.
Ca fait souvent sourire les enfants,
Et parfois pleurer les grands.

 

Illustration Kajsa Flinkfeldt http://user.tninet.se/~xbo553n/

Commentaires

  • les histoires pour les enfants finissent toujours bien
    imagine juste que tu es restée un enfant pour voir..

    merci de ta fidélité
    bises

  • On m'a fait découvrir récemment une chanson ''La Solitude''. Elle vrille les tripes et coupe assurément les ailes comme on le fait méchamment à un oiseau pour qu'il ne vole plus. Alors, pour voler toujours faire de la solitude une alliée. Un réconfort, du renfort dans les moments de doute. L'apprivoiser à son tour. Et en la caressant du plat de la main la rendre douce... mais Dieu que l'exercice est difficile !

  • Je l'ai trouvée devant ma porte,
    Un soir, que je rentrais chez moi.
    Partout, elle me fait escorte.
    Elle est revenue, elle est là,
    La renifleuse des amours mortes.
    Elle m'a suivie, pas à pas.
    La garce, que le Diable l'emporte !
    Elle est revenue, elle est là

    Avec sa gueule de carême
    Avec ses larges yeux cernés,
    Elle nous fait le cœur à la traîne,
    Elle nous fait le cœur à pleurer,
    Elle nous fait des mains blêmes
    Et de longues nuits désolées.
    La garce ! Elle nous ferait même
    L'hiver au plein cœur de l'été.

    Dans ta triste robe de moire
    Avec tes cheveux mal peignés,
    T'as la mine du désespoir,
    Tu n'es pas belle à regarder.
    Allez, va t-en porter ailleurs
    Ta triste gueule de l'ennui.
    Je n'ai pas le goût du malheur.
    Va t-en voir ailleurs si j'y suis !

    Je veux encore rouler des hanches,
    Je veux me saouler de printemps,
    Je veux m'en payer, des nuits blanches,
    A cœur qui bat, à cœur battant.
    Avant que sonne l'heure blême
    Et jusqu'à mon souffle dernier,
    Je veux encore dire "je t'aime"
    Et vouloir mourir d'aimer.

    Elle a dit : "Ouvre-moi ta porte.
    Je t'avais suivie pas à pas.
    Je sais que tes amours sont mortes.
    Je suis revenue, me voilà.
    Ils t'ont récité leurs poèmes,
    Tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
    Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine.
    Eh ! bien, c'est fini, maintenant."

    Depuis, elle me fait des nuits blanches.
    Elle s'est pendue à mon cou,
    Elle s'est enroulée à mes genoux.
    Partout, elle me fait escorte
    Et elle me suit, pas à pas.
    Elle m'attend devant ma porte.
    Elle est revenue, elle est là,
    La solitude, la solitude...

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