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A Toi, une fois n'est pas coutume


Découvrez Les Oisives!

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Le temps pour soi, pour d’autres, soudain disparaît, mystérieusement remplacé par des obligations de dernières minutes et des souvenirs qui s’accumulent, tant de choses à faire et les heures deviennent secondes et le lendemain est déjà aujourd'hui, trop vite, plus tard, on verra, j’aurais retrouvé mon temps, ou pas, attend moi, si tu le peux, si tu le veux, savoure mon absence pour me réinventer, m’oublier ou me détester. Les jours malgré tout bordés de désirs à en gémir, à ne plus savoir comment le dire, ça reviendra, certaines choses se savourent en silence sur quelques évidences et d’autres dans un soupir, tant pis, sur ce que je ne t’ai jamais dit, des mois passés à t’espérer, parfois, cruellement, à m'en faire mal, profondément. Je tu ils se mélangent dans une confusion qui se voile la face pour ne pas voir ce qu’on se souhaite, à peine. J’aimerais tant que toi soit lui et pas un autre, retrouver dans un coin de ma vie mon vide jamais rempli, ou si mal, ou si peu. La mémoire devrait pouvoir s’effacer, bénéficier d’une corbeille où jeter ce qui fait souffrir à l’été, quand je souffle les bougies de ton amour, tu me disais « à tout jamais » j’aimerais tant « à demain ».

Commentaires

  • Quand amour , il y a eu , les souvenirs et les regrets rejaillissent parfois sournoisement . On vit avec et l'oubli ne vient pas forcément , jusqu'au jour où il se passe à nouveau quelque chose de très fort . C'est une autre histoire à écrire et qui permet de fermer le livre qui fait pleurer . La solitude redevient alors plus légère et semble disparaître ... Il faut y croire même si ... Il faut continuer à rêver ... Je t'embrasse tout fort petite Bougrenette !!!

  • je trouve un peu dommage de remplacer quelque chose par autre chose mais sinon évidemment je te crois Manue, le rêve ne doit jamais être perdu de vue à ce qu'on dit ;-) je t'embrasse bien sur. Merci.

  • Une note vit sa vie. Vous lui donnez le jour mais après elle vous échappe, elle devient autonome. Et ce soir je remarquece cela "...des mois passés à t’espérer..." et subitement s'impose une idée déconnectée du sujet et pourtant pas hors sujet. Vous utiliser "espérer" à l'espagnol "esperar" donc à t'attendre, et puis aussi à t'espérer à la française "te souhaiter, te désirer"... Vive les mots.

  • Belle photo.

    Je crois que je te comprends, Valounette et ausi ta réponse au commentaire de Manue. Non, on ne détruit pas aisément les belles choses, même lorsqu'elles font du mal à se rappeler, parce que peut-être que ce serait une forme de gâchi et que ce qu'on a pu construire avec nos propres sentiments reste beau, quoiqu'il arrive. Pour ma part, je suis plutôt partisan de transformer, pas forcément les souvenirs eux-mêmes avec leur intensité, mais leur cadre. On peut cesser d'idéaliser une personne qu'on a aimé pour contribuer à faire le deuil d'une relation, d'un sentiment amoureux qui n'a pu s'épanouir ainsi qu'on l'aurait souhaité, tout en gardant les trésors que constituent les moments de plénitude. Ils témoignent alors de notre capacité à aimer, d'une belle fidélité à l'amour, d'une richesse qui mérite les plus grands égards.

  • Je ne me serais pas mieux exprimé qu'Alex sur le sujet, alors j'approuve ce qu'il a écrit. Mais j'aime bien également ce retour tendre et nostalgique sur votre histoire, qui correspond mieux à mon feeling du moment ...
    Je t'embrasse fort.

  • Loin de moi l'idée de remplacer ou de chercher un pansement pour aller mieux !!! Jamais , Non !Surtout pas ! Je disais juste que la vie fait son chemin et qu'un jour , une nouvelle histoire peut à nouveau se dessiner avec sa force et tout ce que cela comporte ... Je l'ai dit , on n'oublie pas , on vit avec ... dans la tourmente, le regret , la peine ou simplement en souvenirs sucrés , . Je voulais simplement te faire savoir que ta souffrance me touche et que j'espère pour toi le meilleur qui soit . Nous sommes nombreux à savoir que l'amour a ses raisons que la raison ignore . Alex a eu les mots justes sur son commentaire que je partage complètement . Idée que j'ai fort mal exprimée ,étant restée trop en surface ...

  • Je ne souffre pas plus que ça Manue et j'avais bien compris ce que tu exprimais, j'ai rebondi sur l'idée qui m'a le plus frappé, spontanément, je m'espère aussi le meilleur, d'ailleurs j'en ai une part non négligeable, grâce à vous, entre autre. Merci

    Je confirme Gi, un vrai plaisir que de vous voir jouer de mes mots pour en tirer des idées que j'aime.

    Alex tout est juste dans le moindre détail, ta sensibilité est une fois encore maitresse de ce que tu me donnes, merci beaucoup, d'être encore ici, mais ça on en reparlera bientôt ;-)

    Mon Philo oui je sais que ces mots peuvent trouver un écho chez toi, je commence à te connaître ;-) je me permet des retours, qui permettent de passer à autre chose, le coeur un peu plus léger. Ma différence, c'est que mon 'Toi' ne lit pas ce blog. Je t'embrasse fort aussi.

  • Devant ! C'est devant qu'il faut regarder ! Le plus beau est toujours à venir...

  • "La mémoire devrait pouvoir s’effacer, bénéficier d’une corbeille où jeter ce qui fait souffrir à l’été"
    J'adore tes formules. Pourquoi, mais POURQUOI est-ce que je retrouve toujours des échos en moi dans ce que tu écris...? C'est incroyable...

  • Il faut (mon Dieu comme ça commence mal, le faut d'il faut est une faux qui coupe les intentions)… mais bon, tant pire (ou tant pis)… oui il faut aimer l'il en vous avant de savoir si on peut l'aimer en tu car le vous n'est pas le tu, le tu vous tue parfois et le vous éteint souvent. Aimer le vous c'est aimer la 3e personne entre toi et moi, la 3eme personne qui est la relation même, le vous est pluriel mais jamais les deux autres. Enfin, c'est une idée. Ou ce ne sont plutôt que des mots.

  • jeu de mots en effet de style, typiquement anacoluthe, un jour peut être à la croisée d'un destin qui se joue des idées qui se glissent tant bien que mal, la fin se justifiant bien d'un silence.

  • Amoureux que j'étais d'un Oxymore et de sa sombre clarté je l'ai laissée choir dans un silence tout à fait éloquent car maladif. Mais moi je n'aime pas le silence car il fait durer le temps plus longtemps qu'une durée conventionnelle. Surtout pour ces silences se voulant intentionnels. Alors nous ne sommes jamais passés du tu au vous et cette note (votre note, pas la note "si", car bémol elle fût finalement) m'a rappelé ce que, de toutes façons j'avais connu et que j'ai noté ici :

    http://cult.hautetfort.com/archive/2008/07/22/floating-on-high.html

    Mais… mais… mais… le plus important est de vivre et de ne pas attendre d'en avoir la permission. Il faut faire des stations, se recueillir et repartir. Un jour cet Oxymore m'a demandé de vivre et de sourire alors que j'allais la perdre alors je lui ai proposé de pleurer un peu pour changer, elle a refusé en disant que c'était pour moi et pour elle… J'ai obéi. J'ai bien fait. Oxymore savait tout.

    Lasse et hélas, elle s'est transformée en chat sous un meuble pour ne plus bouger, nous étions félins pour l'autre de toutes façons… Depuis je parle aux merles derrière la vitre.
    Jamais ils ne se moquent.

    C'est étrange de partager ça ici.
    Plus rien ne m'étonne.

    Mon blog était l'exorcisme de cette histoire et puis, finalement, impossible d'abandonner une partie de moi-même… fût elle morte ou moribonde. Parfois ce n'est pas l'espoir qui fait vivre mais la chance. Remercions la d'avoir touché le feu et de connaître sa valeur.

  • étrange je ne sais pas mais je me considère relativement chanceuse sur ce coup, merci ;-) d'avoir autant et aussi bien partagé.

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