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L'autre chemin

  • Agrandir la vie

    Celle qui qui s'en va chercher un bout du mondeL’an dernier c’était ça et c’était fantastique.
    Cette année on remet le couvert avec Fiso pour un nouveau  voyage :
    Samedi 16 avril 2011, 21 :15 Paris, Charles de Gaulle, France-22 :15 Dublin, Irlande.
    Samedi 30 avril 2011, 19 :35 Dublin, Irlande- 22 :25 Paris, Charles de Gaulle, France.
    Et entre les deux, une voiture, le guide, la Guinness, et l’aventure ...

    Celle qui qui s'en va chercher un bout du monde

    Comme dit un proverbe, « en Irlande, il fait beau... plusieurs fois par jour ! ».

  • Toi-même à mon altitude émergeant des nuées.

    pensif.jpg

    Des mots ici jetés, ceux qui ne veulent pas sortir, les étouffés dans un murmure, ceux qui restent bloqués, muets. Je suis inquiète, je n’habite plus ton silence, une porte s’est fermée, je n’invente plus cette compréhension, inconsciente, de ton absence. J’ai l’imaginaire en déroute, qui tourne en boucle, sur un malaise, si seulement, j’arrivais à te toucher, juste un peu, voir dans tes yeux, à peine, juste de quoi chasser ces regrets amers, d’avoir été sans pouvoir être, c’est d’une étonnante banalité, c’est sans l’ombre d’un doute sous un ciel d’incertitudes, c’est l’heure d’hiver d’une saison en pleurs, l’esprit a mal d’être tellement bancale des sentiments avortés, dans un soupir je m’invente l’I.V.A., l’Interruption Volontaire d’Amour, œil pour œil et sans moi. Aux cœurs errants rien d’impossible et d’un dérisoire naît un néant absolu, des formules en bataille pour changer de sujet.

    Dans un autre registre justement et pour parler d’autre chose, faut arrêter de me prendre pour une conne, ça commence à me gonfler, sérieux.

  • Liaison à contretemps

    5e5afe91323eefc9fa562fcc5aaa81c2.jpgChambre 370. Elle a 16 ans et sous ses yeux un amour, en étoiles, sous le couvert de l'enfance qui s‘échappe, point de rupture, et les années passent, sans égratigner les souvenirs, enfermés. Elle en a 39 et dans le regard le trouble de retrouver intacte, la douce émotion d'un sentiment, délicatesse d’un temps à rebrousse cœur, qui ne s’écorche que d’une évidence si tendre. Quand dans ses bras il l’a serré pour l’embrasser, quand sur ses lèvres il s’est posé, quand dans sa tête cela a vacillé, elle s’est enfuie, dans un sourire, qui s‘éternise. J‘ai adoré remonter le temps contre ta bouche. Un enfant s’est noyé, ce soir, dans la piscine de l’Explorers, "tout n’est pas merveilleux au pays de Mickey".

    Illustration Amptone


  • La flamboyance des miroirs

    " …je te rends ton amour. "

    stilllife.jpgC’était une dernière fois dans tes bras, je ne compte plus le temps qui passe, j’oublie les dates et ce soir, comme pour attiser le feu de l’absence, je te lis, je relis inlassablement, je regarde les photos, ce nous à jamais figé, je sais que tu n’es plus là et pourtant. Graver dans ma mémoire, sur ma peau, chaque seconde, minute, heure, passées entre tes bras, contre ta tendresse, à me pincer pour dissiper un rêve, qui s’est finalement, évidemment, briser en mille chagrins, de ne pouvoir t’entendre, te voir, te conjuguer au futur, juste t’imaginer heureux.

    C’est d’une banalité, à en pleurer, quand je regarde autour de moi, ce ne sont que des histoires comme nous, des âmes perdues qui s’accrochent désespérément aux espoirs de retrouver ailleurs d’autres, et ainsi de suites, sans coeurs ni têtes, sans raison, alors évidemment ça vacille, et ça sombre dans de perverses relations ambiguës de rêves avortés, d’êtres recherchés, et de vagues substituts d’amours qu’on égratigne au passage, l’air de rien, sans y prendre garde, en toutes sincérités.

    J’ai le silence qui m’assassine et qui hante mes nuits, je tourne en rond sur mes fantômes de toi face à une réalité qui ne me convient pas, qui me blesse, douloureusement, sans que je comprenne ni pourquoi ni comment. Je voudrais tant pouvoir détruire les traces, mais je n’y arrive pas, reformater les souvenirs et te détester ne serais ce qu’un peu, un tout petit peu, mais je ne peux pas et je reste là, laissant naître les mots qui me parlent de toi, qui te parlent à toi, qui m'aime sans réserves, dans ce rêve sans promesses. Sans réellement réfléchir, et tout semble intacte, comme au premier jour, posé sur ton rire en éclats de bonheurs, tes souvenirs, tes caresses, nos jeux d'enfants, tes erreurs, tes confidences, tes chagrins, tes blagues débiles, ta confiance, ta force vive, notre complicité torturée, tes peurs, ton amour, et l'abandon, inévitable, imparable, normal. Pourtant Tu m’as offert le plus beau des cadeaux, celui de pouvoir, enfin, croire, en tout, surtout en rien, avec une force incroyable. Cruelle évidence.

    "…et c'est pour toujours."

    Tu me manques, tant.

    Perdue, c'est vers toi, une fois encore, que je me suis tournée, en te parlant de nous, de moi, de toi, et tu m'as répondu, comme toujours.

     

    Illustration Fantasio, Oliver Wetter

  • A Toi, une fois n'est pas coutume


    Découvrez Les Oisives!

    Image hébergée par servimg.com
     
    Le temps pour soi, pour d’autres, soudain disparaît, mystérieusement remplacé par des obligations de dernières minutes et des souvenirs qui s’accumulent, tant de choses à faire et les heures deviennent secondes et le lendemain est déjà aujourd'hui, trop vite, plus tard, on verra, j’aurais retrouvé mon temps, ou pas, attend moi, si tu le peux, si tu le veux, savoure mon absence pour me réinventer, m’oublier ou me détester. Les jours malgré tout bordés de désirs à en gémir, à ne plus savoir comment le dire, ça reviendra, certaines choses se savourent en silence sur quelques évidences et d’autres dans un soupir, tant pis, sur ce que je ne t’ai jamais dit, des mois passés à t’espérer, parfois, cruellement, à m'en faire mal, profondément. Je tu ils se mélangent dans une confusion qui se voile la face pour ne pas voir ce qu’on se souhaite, à peine. J’aimerais tant que toi soit lui et pas un autre, retrouver dans un coin de ma vie mon vide jamais rempli, ou si mal, ou si peu. La mémoire devrait pouvoir s’effacer, bénéficier d’une corbeille où jeter ce qui fait souffrir à l’été, quand je souffle les bougies de ton amour, tu me disais « à tout jamais » j’aimerais tant « à demain ».

  • Sucrer les nuits

    1615499981.jpgSur le carreau, je roule mais j’amasse que dalle, ainsi soit il et les feuilles d’artichaut de mon cœur s’éparpillent sous ton souffle, l’araignée de mon plafond se marre comme une baleine à ces mots confondus qui se mélangent sans suite et pourtant rien n’est innocent, la haine nourrie la peine, à la p’tite cuillère, des jours et nuits suffisent pour mentir et s’enfuir à tire d’aile, la puce à ton oreille te murmure un « je t’aime, mon amour » comme on expire, c’est un point, en ponctuation, sans souffrances, sur le chemin de l’enfer bétonné de tes intentions qui remontent en frissons dans le creux de mon dos et la peine pourrie la haine, qui se vomie, en douceur, dans un coin, sans témoins, pas de traces, les yeux noyés sous l’acidité de mes déraisons, dans la lumière d‘un feu de paille, qui s’écaille de toi.

    podcast

  • Tête ailleurs

    91384688.jpgJ’ai la tête en bord de mer
    Transportée par une histoire
    Que l’on m’a raconté
    Sucrée-salée, en cœurs brisés
    Le mien tout retourné
    A la dérive
    J’ai le corps en bord de mer
    Caressé par des pensées
    Assise sur une falaise
    Témoin un peu voyeur
    D’un couple à son bonheur
    J’ai ma tendresse en bord de mer
    A deviner la douleur
    De ce rêve fantasmé
    De l’être deviné
    Tant espéré


    Je me suis retirée
    Sur la pointe des pieds
    En émotions
    Posant là quelques mots
    En rappel à cette histoire
    Laissant en écho sur le rivage
    L'écume d'un amour en partage

  • Obscurité

    podcast
    510b46c37243bdb4fb46d15e26ccb7a7.jpg
    La lune s'efface,
    Nuit noire.
    Obscurité à déchirer
    A coups de peurs.
    Le cœur s’affole,
    Battements défaillants
    En rythmes sanglants.
    Le corps, la sueur en linceul
    S’épuise.
    A s’abîmer au sol
    En un dernier tressaillement
    Compulsif.
    Cauchemar fatal,
    Si ce n’est le sourire
    Sur ses lèvres posé
    Et le clair de lune
    Dans son regard voilé.
    Photo : Nejfi