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Toi-même à mon altitude émergeant des nuées.

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Des mots ici jetés, ceux qui ne veulent pas sortir, les étouffés dans un murmure, ceux qui restent bloqués, muets. Je suis inquiète, je n’habite plus ton silence, une porte s’est fermée, je n’invente plus cette compréhension, inconsciente, de ton absence. J’ai l’imaginaire en déroute, qui tourne en boucle, sur un malaise, si seulement, j’arrivais à te toucher, juste un peu, voir dans tes yeux, à peine, juste de quoi chasser ces regrets amers, d’avoir été sans pouvoir être, c’est d’une étonnante banalité, c’est sans l’ombre d’un doute sous un ciel d’incertitudes, c’est l’heure d’hiver d’une saison en pleurs, l’esprit a mal d’être tellement bancale des sentiments avortés, dans un soupir je m’invente l’I.V.A., l’Interruption Volontaire d’Amour, œil pour œil et sans moi. Aux cœurs errants rien d’impossible et d’un dérisoire naît un néant absolu, des formules en bataille pour changer de sujet.

Dans un autre registre justement et pour parler d’autre chose, faut arrêter de me prendre pour une conne, ça commence à me gonfler, sérieux.

Commentaires

  • J'aime l'énergie belliqueuse de la dernière phrase, la preuve que vous avez encore de la ressource. Tant mieux !

  • "La nuit n'est jamais complète
    Il y a toujours, puisque je le dis
    Puisque je l'affirme
    Au bout du chagrin
    Une fenêtre ouverte
    Une fenêtre éclairée
    Il y a toujours un rêve qui veille
    Désir à combler, faim à satisfaire
    Un coeur généreux
    Une main tendue, une main ouverte
    Des yeux attentifs
    Une vie, la vie à se partager." (Paul Eluard)

  • La dernière phrase décoiffe un peu, mais si on te prend pour une conne, fallait bien rectifier le tir ! :)
    J'aime toujours autant ces mots jetés qui résonnent en moi et sont si semblables à ceux qui pourraient être les miens, si je ne m'était pas spécialisé dans le "site de cul" comme dirait Fiso ! ;)
    Là tu as quand même touché dans le mille et je me demande si je dois pleurer tout de suite ou attendre un peu !
    Mais en final, c'est bon de pouvoir mettre des mots sur tout cela ...
    Je t'embrasse fort.

  • La dernière phrase n'a rien à voir avec le début ... c'est valable pour un certain nombre de personnes qui feraient mieux d'aller voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte au lieu de perdre leur temps et le mien, sans que je puisse comprendre ni pourquoi ni pour qui et dans quel but.

    Ca me manquait, on ne peut pas toujours être "trop" gentille et des points doivent être remis sur certains i, les artifices ca va 5 mn après ça vire au cauchemar, oui Gi je confirme, il y en a encore, heureusement. : -)

    Ah quel beau cadeau Eluard au matin, il a bien raison, faut peut être le vouloir et l'affirmer davantage, le dire clairement, au lieu de tourner autour des pots ; -) merci ma Dana.

    bah le cul, Philo on sait ce que c'est, et puis au milieu il y a tellement de "perles" difficile de s'en passer, tout comme de toi, pleure pas, ca ne sert à rien : -) tu le sais déjà, verbaliser n'est jamais inutile, faudra que tu essayes un jour pour voir et je t'embrasse en attendant.

  • J'aime beaucoup ton écriture aérienne et un peu insaisissable. Courielle moi, j'ai des choses à partager et des issues à la clef.

  • Merci, quand à cette proposition : -)

  • "Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel."

    Et puis il y a dans le virtuel
    une jolie grenouille, Bougrenette
    qui passe du sourire aux larmes
    Avec des mots tirés du cœur et de l'âme

    ps : et pis t'es pas conne, t'es ... toi !

  • C'est Voltaire, il me semble, qui disait que la terre est peuplée de gens qui ne méritent pas qu'on leur parle, j'ajouterai, encore moins qu'on les aime...

    Il n'y a rien à attendre d'un quelqu'un qui prend l'autre pour un(e) con(ne)car c'est tellement facile, plus facile en tout cas que de garder sa capacité à s'émouvoir, quel qu'en soit le prix à payer.

    Bises à toi.

  • "Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette "vérité". F. Nietzsche" Une citation que j'aime beaucoup, tellement que c'est celle qui est dans le descriptif de ce blog.
    Je ne sais pas comment je dois prendre ton PS, MS : -) tu me fais rire. et je t'embrasse.

    Le rameur, tu sais à la limite je peux comprendre certaines choses, ce qui m'ennui le plus c'est qu'on ne me l'explique pas, après on l'accepte ou non mais au moins les choses sont claires (Claire ça ne te rappelle rien ? ; -) ) et plein de bises à toi aussi. ps : 1 mois plus plus ou moins prépare le Kir !

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