Si dur et solide
En apparences,
Si doux et fragile
En évidences.
Dans un sourire
Explose sa tendresse
Et dans un rire,
Un éclat de détresse.
Vouloir parler de lui
Donner corps à son âme,
Donner vie à sa vie
Ronde frénétique
Sans limites
A en oublier les rimes
Et les accords, fatals
Bancals
En des réveils imparfaits
Sur une réalité aigre douce
Que je retrouve sur sa bouche.
J’ai encore parlé de lui …
J’apprécie ces moments
Sans futur.
Instants hors du temps.
Un arrêt sur quelques rêves qui traînent encore.
L'autre chemin - Page 3
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En apparences
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Lui et Elle
Lui :
« j'ai envie de toi pour ce que tu es et ce que tu me donnes.
j'ai envie que tu te blottisses au creux de moi.
j'ai envie qu'on écrive une belle histoire, notre histoire ...»
Elle :
Il est si facile d’avoir envie …
C’est un sentiment tentateur,
Le désir, l’attente, la découverte
Ce doux mélange, qui enivre le cœur,
Doucement chercher et tendrement se dévoiler
Pour se séduire en émotions délicates.
On se fabrique un rêve,
Et l’on donne pour être, enfin, un peu vivants.
Il est si facile d’avoir envie …
De s’imaginer, peau contre peau,
Cœur contre cœur,
En accord parfait, dans un frisson de plaisir,
Fantasmer des caresses sensuelles,
De fermer les yeux sur une bouche qui se fera douce.
On se fabrique un amour,
Et l’on aime pour être, enfin, un peu vivants.
Il est si facile d’avoir envie …
De s’inventer un beau souvenir,
Des mots à mots sans fausse pudeur,
En oubliant nos peurs.
En sauvegardant de beaux dialogues,
Pour réécrire l’épilogue.
On fabrique un conte de fées,
Et l’on écrit pour être, enfin, un peu vivants.Catégories : L'autre chemin 4 commentaires -
L'autre chemin
Il m'a entraîné dans un rêve,
M’y laissant seule.
Egarée.
Mettant en évidence mes faiblesses.
En manque de lui,
Complètement, totalement, douloureusement.
Ne sachant comment rebondir,
En apnée,
Pour combien de temps encore,
Le souffle va t'il me manquer.
Ce désir d’aimer tellement fort
En oubliant de me détester.
C’est tellement le cas si tu savais comme je me hais.
Elle était bonne l’idée de l’autre chemin,
Néanmoins me voilà seule sur le bord du mien
Perdue.
Penchée au bord d’un gouffre,
Au risque d’y tomber
Et si vite et si fort,
Les yeux fermés,
Je le vois, je le sens, je le devine et je l’espère.
Des mots que je me suis arrachés,
Je les écris ici pour un souvenir.
Avant de remettre le masque,
De retourner m’enfouir
Au creux de mes faux semblants,
De me croire vivante un peu ...Catégories : L'autre chemin 1 commentaire