Trancher dans le vif de l’idée fixe, béquille, à l’instinct qui sombre, bien trop profondément, en brasse coulée, épuisée, dans un abyme peuplé de sirènes, il est déjà trop tard, quand leur chant te grise. Ci-gît, encore, bien trop de cadavres, en reliques, sous les cendres de feux qui consument sans chaleur. Fosse commune d’embryons d’espérances, qui ne peuvent durer, loin d‘être viables, qui s’avortent spontanément à la vie, incompatibilités, qui ne s’accordent qu’à un autre temps, il était une fois, peut être, en trompe-l’œil, en abuse-cœur, recroquevillés, on se plie, en mille morceaux à la nuit tombée et au matin, on se découvre froissés, quelque peu blessés, à peine.
Cousue entre deux oublies
Catégories : Les pensées crocodiles
16 commentaires
Commentaires
Votre texte comme un origami, que l'on plie et déplie comme l'on veut pour découvrir dans les cassures du papier des messages obscures ! C'est du vous tout craché mais j'aime toujours m'y perdre !
D'un développement à l'autre c'est toujours le même constat avec ces" ci-gît abuse coeur en trompe l'oeil " . Un peu ras le bol de sortir le fer à repasser ( ou défroisser ) au réveil . C'est bon les vacances !! Mais quelque part , il faut tout ceci pour apprécier le reste !! Je t'embrasse tout tout fort !!!!
C'est l'édito de la nouvelle brochure du Club Med ? ;p
Quand tes pensées crocodiles deviennent compréhensibles pour mon petit esprit, je pense que je dois filer un mauvais coton !
C'est grave docteur ?
J'aime naviguer en apnée dans tes textes. Je finis toujours par y retrouver un écho en moi, une bribe, un morceau de mes sentiments, au détour d'un mot, d'une phrase, d'une expression, qui me plaît.
Aujourd'hui en plus, c'était le texte tout entier.
Boogie, la Pythie qui sait parler votre âme mieux que vous-mêmes !
Je t'embrasse, toi toute seule.
Origami, c'était un peu le mot de départ, gi, celui sur lequel j'ai tiré. Et tant que vous vous perdez en retrouvant le chemin du retour, ça me va :-)
Oui Manue, il y a toujours quelque chose de positif, heureusement, sinon perso je défroisse plus rien ;-) tant pis, si ça laisse des traces. Je t'embrasse tendrement.
Tu crois ? une nouvelle formule alors BT ! ;-)
Philo, là oui, ce n'est pas bon signe ;-) essaye à l'envers pour voir ! suosiB
:-) Chevalier, peut être que les âmes ont un langage universel, quelque chose qu'on peut comprendre au delà des mots, je t'embrasse égoïstement rien que pour moi
c'est obscur, comme d'hab, mais c'est ce qui fait le charme de tes écrits....
Belle photo... pas le gros-gros délire comme illustration mais très forte en symbolique !
bizous
Je crois que cette fois je suis un peu comme Philo... je pense comprendre. Même pas eu besoin de te relire et te relire et te relire... en fronçant le sourcil et en plissant le nez ! C'est pas forcément grave, c'est sans doute juste que ça me parle... ;-)
Baisers.
"Barsse coulée" : dis, tu veux que je te prête un bonnet de bain (je peux en faire plein !)
Bon, ben moi qui me disais que je commençais à comprendre certains de tes textes, je suis à nouveau...coulée... Pas grave, tes mots sont beaux, et puis est-ce qu'il est besoin de tout comprendre, après tout...
Bises de papillon
Cette image me fait penser à une photo que j'avais envoyé
à une personne qui avait peur et n'osait affronter
le passage du virtuel et du réel et préférer rester
dans le fantasme de l'écran où derrière un masque il se protégeait
Ibid, j'ai également trouvé la symbolique de cette illustration plutôt intéressante :-) contente que tu puisses être sous le charme de ce que tu ne comprends pas toujours ;-)bisous.
Princesse, je ne sais pas trop si le fait que cela puisse te parler soit une bonne chose :-) mais d'un autre coté ... je t'embrasse.
Comme dit chez toi, oui pour le bonnet, avec grand plaisir :-))) et un grand sourire Papillon, c'est le principe tu as tout dit, comprendre n'est réellement pas nécessaire, ce n'est finalement pas fait pour. Je te bise.
"à une personne qui avait peur et n'osait affronter" Multi-sourire, je pense qu'effectivement elle pourrait coller cette image.
Le papier que l'on froisse...
La désespérance de la souvenance.
Figée.
Je voudrais coudre alors quelques mots.
J'amasse et je rassemble.
Un Toujours contre une Pensée
Un tendre apposé au revers d'une Caresse
Un bientôt, un Force-aimant, un Gris recousu de Blanc
Le patchwork prend forme.
Regarde et souris...
Merde! A lire les comms, tout le monde comprend mieux celui-ci... moi c'est bizarre, je retrouve mieux mon chemin dans les autres... C'est là où je commence à me dire que je suis vraiment irrécupérable. T'embrasse
Toujours un plaisir que de te lire Ma Fée, ton bonheur fait des étincelles qui illuminent ceux qui t'entourent. Je souris toujours en pensant à toi.
Tu serais plutôt à contre courant Mitch :-) et chacun comprend ce qu'il y trouve. T'es récupérable, t'inquiète. Je t'embrasse aussi.
Prendre le temps comme pour emmouscailler les terreurs ?
je ne sais ...
biz bougrenette ...
“Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants.” Renaud
Je crois que personne ne le sait X ;-) ceci dit tout est bon pour faire taire les terreurs. Je t'embrasse