D’être hanté par mes vieilles obsessions cela me rassure.
Mieux vaut un cauchemar apprivoisé, que la blessure à vif d’un souvenir récent.
Daniel Sernine, extrait de Quand vient la nuit.
Les cattleyas du poisson-lune
Catégories : Les pensées crocodiles
24 commentaires
Commentaires
Se garder de la flamme ?
se bruler en franchissant les feux de joie ?
peut être... garder l'équilibre sur le fil de la blessure pour en éprouver les vérités
Non, non et non !!! ;-)
Tu me connais, je ne peux approuver, je fais partie du club des chasseurs de vieux démons et des croqueuses de vie ;-) La facilité de se complaire dans des souffrances passées ne me séduit pas. Et puis, je ne suis pas certaine que l'on puisse apprivoiser un cauchemar.
Je ne suis pas inquiète : je sais que tu préfères l'espoir à la rengaine.
Je t'embrasse fort, tendre, si tendre Bougrenette
A ce compte là, mieux vaut pas de blessure du tout !
Des bisous.
MarieM :-) j'aime beaucoup vous trouver ici, j'ignore si blessures et vérités peuvent être associées mais à choisir, le feu de joie me semble effectivement plus séduisant.
M. fougueuse, oui il ne faut pas s'inquiéter et je suis bien contente que tu n'approuves pas l'idée, même si je pense moi qu'un cauchemar s'apprivoise très bien. Je t'embrasse tout aussi fort (j'adore quand tu dis non, non, et non !)
Je ne pense pas que cela soit possible Princesse, même si le compte est bon ;-) ça aide à se construire, même si c'est tant bien que mal. Et des bisous aussi.
En total désaccord avec ce propos, Bougrenette ...
Un démon, même apprivoisé, ronge et détruit l'âme.
La blessure récente est le témoin d'une vie qui avance, elle cicatrisera pour laisser la place à de futures caresses. Et qu'importe si quelque nouvelle blessure survient.
La vie, c'est le mouvement ... (même si c'est une chose étrange ... ;-))
... :-))
Décidément du côté de la lumière aussi, et de ceux qui disent non aux cauchemars, aux fantômes, aux démons, succubes, incubes etc.
Par contre, j'aime Tori Amos :)
Bisous, ma très chère.
Quidam, j'ose dire tant mieux ?! même si faut savoir s'arrêter aussi, le mouvement c'est bien mais l'immobilité possède quelques avantages aussi.
Je resterais donc seule, Dana, dans ma sombritude ? ;-) et tout ce qui la peuple. Et plein de bisous ma toute douce.
Et rassembler tous mes cauchemards dans le sac à frissons..... Mes blessures à vif s'arrangent toujours pour s'y glisser également.
Pas d'accord du tout. On apprivoise pas ses cauchemars (souffrances, douleurs) mais on préfère se vautrer dedans par conformisme. Il y a aussi de la stagnation dans ce gourbi mental. Donc, un non franc et massif. ;)
Des bisous à la verveine pour la digestion.
Bah non Mitch, c'est l'un ou l'autre ;-) ton sac ne va pas résister.
:-) Intéressant les réactions.
Blog-trotter, on s'y vautre en réaction à une réalité, le non d'aujourd'hui sera peut être un oui bruyant demain (je ne le souhaite pas, loin de là), l'inverse est possible aussi. :-)
Des bisous café du matin, et un nuage de brume.
Les vieilles obsessions ça rassurent, c'est la frénésie de la crise, le vermeil du sourire que l'on a pu avoir ou la malchance de s'être fait rouler dans la farine, le cauchemar apprivoisé c'est ni plus ni moins son voisin de pallier, on le mets en réserve dans sa taie, quand à la blessure à vif et d'atualité, elle a au moins le soucis de comprendre sa vie en extirpant le quotidien qui nous sclérose à égale densité sur le sommier de la nuit blanche ou de la nuit noire, le cauchemar c'est comme le cachemire, on s'y enveloppe avec plaisir!
Beaucoup de tes amis pas d'accord avec ce que tu dis là,j'aime bien ce que dit Ferber et Quidam
c'est rassurant finalement de savoir que personne ne se vautre dans la douleur et les cauchemars
tout le monde préfère la vie
même toi Boug
même toi
tu es du bon côté
de la vie!
bisous ma belle amie
Je lis, je réfléchis, même quand j'ai plus les yeux en face des trous.
Moi j'aime l'oeil noir, les mains, piquante la brune !
;)
En petit clin d'oeil à Fiso:c'est bien de réfléchir piquante la brune!? Ne serait ce pas plutôt pétillante de bulles, dans un verre entre les mains?Une pinte de Guinness peut être! Ce n'est que de bulle de ma part en bd! En goût l'aime édition 09!
Oh oui, Boug', quel confort ! On connait chaque ressort du cauchemard qui repasse en boucle, et du coup on a mal, toujours, mais on n'a plus peur ! Alors que la nouveauté nous laisse démunie jusqu'à l'apprivoiser.
Bien sur que c'est rassurant, If, et puis la vie a bien plus à offrir :-) bisous
J'aime bien quand tu aimes Fiso Jolie
Gi, surement que la peur joue un rôle bien plus important qu'on le pense dans notre façon d'appréhender la vie
Tori Amos...de vieilles amoures... (crucify, l'Olympia, bons souvenirs ;o)
Oui les cuachemars, ça doit s'apprivoiser, à force, j'imagine...
Bises de papillon
J'aime beaucoup Tori Amos ("When will you make up your mind...?") Je ne connaissais pas cette chanson-là, merci...
Les cauchemars, à force d'essayer de les apprivoiser, quelquefois ils se transforment en rêves...
;-)
Quelle belle vérité !! Bisous bisous !!
On ne se débarasse de rien de toute façon alors mieux vaut apprivoiser oui...
Tant qu'on imagine Véro, c'est que c'est à moitié gagné. bises de moi
Je vois que Tori Amos, plait, tant mieux, un cauchemar en rêve, là pour le coup ce n'est pas gagné d'avance mais pourquoi pas, malheureusement l'inverse lui marche plutôt bien. Bises Chevalier.
Non Manue, très clairement les avis sont partagés ;-) gros bisous choupette
Alessia ça confirme que tu as une philosophie de la vie qui me plait, ce que j'ai déjà constaté sur votre blog.
Tori Amos... Hummm...
Les bouffées qui reviennent en ressac et qui s'échouent dans l'âme.
Le raz de marée... Salé...
Apprivoiser tout ça... C'est une belle résolution !
Difficile à tenir parfois. On ne maitrise pas toujours la tempête...
Parfois la faire sortir un tout petit peu de notre verre d'eau. Quelques gouttes ci et là pour revenir doucement au calme.
Tendrement... Fort
J'aime bien ce qu'il écrit le monsieur, parce que ça montre notre côté humain. Dans la société d'aujourd'hui j'ai l'impression qu'on court après une expèce de perfection artificielle ; faudrait un physique et une âme sans accrocs, faudrait que de l'exterieur comme de l'intérieur on ressemble à une image retouchée sous Photoshop...!
Je trouve aussi Alex :-) mais je crois aussi qu'on pardonne un peu plus pour l'âme, pour le physique on trouve beaucoup moins de complaisance.