Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pourtant on s’aimait

podcast

pensif.jpg

 

Accumulation, les uns sur les autres, les derniers jours, en pression, sur un point de rupture, qui comme d’habitude résiste, le cœur explosé, le ventre torturé, la peine, le chagrin et la peur, resteront là, sans réellement sortir, pesants, d’une réserve ridicule, ils ne se dévoilent qu’à l’aurore d’autres moments, décalés, sur un temps à rebours qui s’embrouille, des silences et des larmes retenues. Chercher, profondément, essayer d’en parler sans rien en tirer, qu’un sourire crispé sur un, c’est la vie, c’est ainsi, vivre sans, finir sur une absence, définitive et quelques cendres.

Les mots manquent aux émotions. [Victor Hugo]

Commentaires

  • Tu as raison , dans ce cas de figure , les mots manquent pour te dire combien j'aimerai... Tendresse Minette et Enormes bisous !!!

  • Mais ya pourtant ces jeux en bois, ces feux de joie, ces lassitudes tues, ces éclats de rires non contenus, ces galops non feins de ces foutus galopins, ces fourchettes retournées, ces verres goulûment bus, ces larmes éperlées, ces perles élimées jouées pour rigoler, ces cafés-chicorée, ces biscottes beurrées dans les petits matins épleurés ; puis, aussi et surtout : tous ces noirs orages balayés d'un trait de plume, chassé pour l'éternité, ces envolées dans les ciels étoilés, ces fous-rires dans la rosée, ces caresses de draps mouillés, ces rêves de tendresse qui, qui....
    Alors : merde !
    Hein, hein !!!!

  • C'est Victor qui a raison. Juste mes pensées pour t'envelopper et mes baisers pour te soutenir.

  • Et surtout, si on devait en tirer une leçon, aimons-nous vivants !

  • J'avais écrit un joli com qui s'est volatilisé sur un coup de souris malheureuse. Tant pis je recommence et surement en "moins mieux" Que disais-je ? Que la phrase "C'est la vie" est trop facile. On la dresse comme une palissade pour masquer le vide et la souffrance. Non ce que j'avais écrit était mieux. Tant pis. L'essentiel étant de participer comme disait le Baron de Coubertin.
    Seules les grandes plumes s'en tirent à peu près bien et Hugo fait partie de ce club très fermé... à double tour.
    Bonne journée

  • Toujours cette pudeur et cette délicatesse tellement tiennes dans l'expression de tes ressentis. Comme je t'aime.

  • Que je te retourne Manue, et la tendresse et les bisous.

    Ji-el-Bê, à te lire, je me disais bien qu'il me manquait quelque chose ces dernières semaines, c'est un réel plaisir que de te relire ici et chez toi, et merde ! comme tu le dis si bien.

    Et c'est énorme Princesse, si tu savais, je te raconterais.

    Pas mieux Fiso ... c'est la conclusion, la mort est définitive et laisse un goût amer aux regrets de ce que l'on a pu rater sans y penser, et une chance à ce qui peut être vécu encore, autrement.

    Tant pis, oui Luthécia, mais je crois que j'ai compris, les grandes plumes c'est tout relatif, les mots se jettent et se ramassent en toute liberté. A toi aussi une belle journée.

    Et je t'aime aussi, évidence.

  • Je pense que c'est assez rassurant d'éprouver cette foule de sentiments qui s'entrechoquent et se disloquent dans le silence et le vide de l'après.
    Aussi cruel que cela puisse paraître, aussi profonde en résulte la blessure, cela perpétue déjà le souvenir de ce qui a été.
    Se souvenir, c'est le principal. Ne pas regretter ce qui a filé entre nos doigts et qu'on a pas su ni pu retenir. Prendre soin de profiter de ce(ux) qui nous reste(nt) à aimer.
    Ce n'est jamais parfait, mais c'est déjà bien d'y penser ...
    De toute mon affection, je t'embrasse.

  • C'était notre hiver, notre exil, notre condition d'hommes qui doutent, après le départ de ceux qui les ont fait naître, d'avoir un futur sans eux...
    Fiso a raison. C'est maintenant qu'il faut aimer davantage.

  • J'ai tenté ce soir de lancer un fil autre qu'un commentaire. Marre des lignes et des mots, envie de paroles et de câlins avec toi. A défaut de face à face, au moins réentendre ta voix.
    Aime-t-on forcément mal avant, doit-on forcément en avoir des regrets ensuite ? Je préfère aussi me dire qu'il y a un ordre aux choses, un fil qui nous échappe dans un univers bienveillant. Tout ce que tu n'as pas su, pas eu le temps de dire, il le sait, j'en suis sûr. Il n'y a pas que les cendres. Il y a aussi le vent, et le soleil. Et l'air. Que tu respires.
    Je t'aime.

  • Je n'imagine même pas la douleur, celle-ci m'a été jusqu'à maintenant épargnée. Combien de temps encore ? Le moment se rapproche, c'est peut-être déjà demain. Pas d'antidote possible juste subir, rester entière, ne pas s'effondrer car on n'est pas les seuls à rester. J'espère que vous allez mieux et vous savez que vous n'est pas toute seule. Des baisers.

  • Les mots manquent aux émotions mais les émotions ne manquent pas aux mots. Aux tiens, surtout, ma tendre Bougrenette.
    Je te serre fort contre moi et te murmure à l'oreille que je...
    Tu m'entends ?
    Je t'embrasse infiniment

  • Pleins de bises gentille et belle Boug'
    Des émotions difficiles, je n'arrive même pas à imaginer !
    Bises de papillon

  • Désolée, la vie reprend ses droits... J'ai été taguée à cause de ma girafe. Tant pis.... J'ai choisi cinq victimes ou heureuses élues, cela dépend de l'humeur du jour...
    Bises et bonne soirée.

  • Merci Mon ;-) Philo, je sais tout ça, simplement de me dire que jamais rien ne nous y prépare.

    Si toi aussi tu confirmes BT, c'est à coup sur une idée à suivre, même éperdument, sur le moment.

    Je sais mon beau chevalier, j'ai maintenant un p'tit peu de toi dans mon répondeur, soit sans crainte elle transmet :-) ça m'a beaucoup touché, moi et le téléphone c'est une grande histoire, pardon. et moi aussi, fort.

    Ma Gi certainement le pire, celui qui reste, et pas trop de solution si ce n'est résister. Et loin d'être seule, vous, vous avez tous été là. et des baisers avec plaisir.

    Oui bien sur petite M. toujours.

    Véo ? c'est nouveau ? ;-) c'est le double effet chocolat ? merci à toi et je te bise.

    Et oui et finalement tant mieux, je me sens élue et je tenterais d'y répondre.



    Envie de vous dire, à tous, combien votre "présence" ces derniers jours a été importante, j'ai reçu beaucoup, je le prend comme un cadeau et la preuve qu'on peut réellement croire en certaines choses sans peur de s'être trompée, simplement. C'est réellement "la vie" on traverse tous des épreuves plus ou moins dures, on n'en parle pas ou si peu, et pourtant quand vient un moment ou en parler devient indispensable, d'une façon ou d'une autre, c'est de la tendresse, de la gentillesse, de la sincérité que l'on reçoit en retour, et c'est énorme.

    Je vous embrasse

  • Je pense bien à toi aussi en ces moments que nous ne voudrions à aucun prix connaître et auxquels nous ne sommes pas préparés. Rien ne remplace l'absent (e) mais il reste les souvenirs doux au coeur quand la tristesse, que dis je le chagrin, nous envahit. Malgré tous les témoignages d'amitié on est bien seul face à la mort et en même temps tellement heureux de se sentir épaulés. C'est une bouffée de tendresse qui nous réchauffe et nous aide à tenir.
    Il est parti au pays des marmottes fais le revivre souvent en parlant de lui et en l'associant à chacun de tes actes du moins les plus importants.

    Je t'embrasse très fort.

  • Une belle bouffée de tendresse que tu me donnes aujourd'hui, à te revoir bientôt j'espère. Vivre dans l'absence prend effectivement tout son sens. Je t'embrasse tout aussi fort (ps : j'ai également pensé à toi très fort en te souhaitant de belles vacances, avec ma belle Amie, ta fille, j'espère qu'elles furent à la hauteur de tes espérances)

  • difficile ton texte.... mais gorgé de sensibilité et d'authenticité.... comme d'hab...
    Et je crois qu'on est plein a te comprendre
    Gros bizous a toi

  • Je me souviens bien d'un des texte que j'ai pu lire de toi, un sujet que certains, oui connaissent bien, gros bisous Ibid

  • La mort me fait peur quand c'est les autres qui la côtoient.
    Je la trouve injuste car elle emporte souvent ceux qui ne la désire pas.
    La mort devrait se greffer des yeux et devenir plus juste.
    Mourir est normal a 90 ans
    Mourir à ton age c'est indécent.
    On es peu de chose
    Je le vois tous les jours
    j'aimerai dormir comme toi
    mais me réveiller comme moi
    biiipppppppppppppppc'est trop bête dis moi ca te va ?

  • François, je sais aujourd'hui que tes mots ici sont dédiés à ton ami, celui que tu viens de perdre, comme nous l'avons dit plus haut rien, jamais, ne peut nous préparer à cette douleur et malgré tout, nous sommes seuls face à elle, c'est injuste oui. Merci d'avoir choisi de venir ici déposé un tout petit peu de ta peine, en espérant que cela ai pu t'apporter un peu, de réconfort. Je t'embrasse

  • ...

    je débarque ... et puis je t'embrasse.

    luz

  • Débarque quand tu peux, embrasse moi quand tu veux :-) c'est toujours un plaisir.

  • vous pourrez noter un léger, très léger, bordel :-) dans les commentaires, c'est rapport aux nouvelles fonctions chez hautetfort, je teste, ça m'occupe deux minutes.

  • Oui dans l'année probablement ! L'Espagne oui pas mal pour certains endroits (un peu moins pour d'autres pour ma part pas assez de végétation) et le dépaysement. En somme une bonne semaine même si la prochaine fois ce sera pour découvrir un autre ailleurs. Mais bon la plus belle ville est sans contexte Paris. Sympa d'avoir pensé à nous malgré tout.
    Re embrassades

  • Il était important pour moi de penser aux autres, quelle chance j'ai d'avoir des autres ;-) et Paris c'est magique tu as raison. Re je t'embrasse aussi

  • Y. - tiens, j'ai envie de te parler de lui - est rentré l'autre jour de son week-end à Nancy. Il était fier, libéré, et pour tout dire heureux. Parce qu'il avait enfin fait son coming out auprès de son père. J'étais vachement heureux pour lui parce que je savais combien cette étape avait d'importance. Et puis parce que j'ai réalisé que moi, je n'avais jamais eu l'occasion de le faire. Je balance un peu entre l'idée que s'il était resté vivant, je ne me serais peut-être jamais ouvert à ma réalité, et celle qui veut qu'au contraire, je l'ai laissé partir sans lui avoir tout dit... C'est bizarre les sentiments qu'on se découvre laisser sur le côté quand son père s'en va, toutes ces choses qui étaient là et qu'on ne voyait pas. Ça fait un petit bagage à gérer, qu'il faut essayer de ne pas laisser trop longtemps au milieu de ses jambes.
    Je t'embrasse avec une infinie tendresse. Olivier

  • toi toi toi ... bref on en reparlera ;-) (en parlant de Y. j'ai l'impression que je n'ai pas la bonne adresse mail) je suis vraiment, complètement, ravie pour lui. Je comprends ce que tu écris, sans bien réalisé ce que cela peut être d'avoir à faire une telle révélation, ni de réaliser qu'il est trop tard. J'ai un bon gros bagage, ça ne va pas être facile pour lui trouver une place discrète, mais j'y crois, il le faut. Et je t'embrasse, tout autant.

  • les mots manquent parfois mais pas les tiens et ceux de tes amis plein d'amour et de gentillesse et cette tendresse qui est palpable ici, merci pour tout ça bougre,
    moi aussi je t'embrasse mon petit "eskimo" qui aime tant la chaleur et la vie,je pense à toi très fort :)

Les commentaires sont fermés.