Le plus souvent, ne pas y penser sans en parler jamais ou rarement, on oublie, pour un temps, on entend sans réellement réaliser, on ne cherche pas à savoir plus que ça, on demande si ça va mais politesse d’une formule toute faite, elle se pose là sans plus, ce n’est pas un problème, je crois, pour l’instant. Et il y a les jours où l’on se cogne partout, ça fait mal, ça laisse des traces, alors on fait le vide, profondément dedans, on s’enfonce pour ne rien vivre, sentir, s’anesthésier l’esprit le temps que ça passe, se priver de ce qui pourrait venir à manquer, pourtant on regarde un peu autour les yeux baissés, pour voir sans en avoir l’air, avec l’espoir de pouvoir attraper quelque chose, quelqu’un, mais souvent il n’y a rien. De Pièces en pièces, où il fait froid, où il fait peur, où l’on pleure d’un réveil difficile. Sacrifier une autre partie de sa vie, comme si tout le reste ne suffisait pas, s’autoriser l’illusion d’en avoir décidé ainsi, envers et contre tous, l’avoir choisie en son âme et conscience et faire bonne figure, et l’intérieur ravagé, le temps de se recomposer, pour rassurer. Il pleut, c’est pénible.
Palabre dans le vide
Catégories : Pièce confidentielle
8 commentaires
Commentaires
J'entends tes mots.
Mais tu sais ce qu'on dit : s'il pleut, c'est qu'il va faire beau... Et puis se cogner, c'est pas grave, ça permet de ne pas oublier où sont les limites de son espace. Je te bise, tiens !
On ne contrôle pas tout (hélas ?) mais croire en toute circonstance que l'on a le choix rend l'homme plus libre. Ce qui compte n'est pas ce qui est, mais ce qu'on croit car alors on peut tout accomplir puisqu'au fond, les limites sont bien souvent des murs invisibles que nous nous inventons.
Merci Kielut, pas sur que cette compréhension soit une bonne chose pour nous ; -)
Nous faut il tant de limites Oh! Chouchou ? ; -) et je te bise aussi (et encore merci pour ce voyage que tu partages avec tant de bonheur)
Tant mieux surement Gi et pour les limites je préfère le voir comme vous, même si certaines résistent un peu trop, la force de la volonté ne doit effectivement pas être sous estimée.
Il en faut pas des limites, pu-puce, c'est juste mieux de savoir où elles sont. Y compris pour les faire reculer. Je te re-bise...!!
Localiser avant d'éliminer un truc dans le genre ; -) moi aussi re re bise
Un peu clairette la perf, non ?
Tu marchais encore au blanc ? ;)
Tant que l'on peut repousser les limites il y a de l'espoir !
De quoi bien jubiler envers et contre tout... ;)
Tendrement moi.
C'est passé, merci Philo (bon ceci dit à bon entendeur, je craque littéralement pour la clairette de Die impériale :-)) A toi.