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Pièce confidentielle

  • Une jalousie Complaisante

    masque.jpgIl ne faut pas croire que je sois dupe, il est tellement plus simple de fermer les yeux. Dans le confort de cette situation, la réalité n’a la douceur que de l’imaginaire qui ose croire à la sincérité de ses instants. Les mots pour écrire les jolis sentiments et les plaisirs intenses sont bien rangés dans un coin, pour protéger l’espérance d’avoir encore à inventer la certitude absolue, le rêve authentique de ne pas attendre pour rien. Malgré tout la peine est réelle et l’accepter douloureux.

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  • A chaud

    images.jpgIl a volé mes mots pour les offrir à une autre ... Etrangement je ne pense qu'à une chose, pour l'instant, écrire ici, combler les silences et oublier pour un temps sa présence. Exposer les peines et les douleurs c'est ainsi que cela fonctionne, pouvoir extraire tant bien que mal ses émotions. Je me surprends à vouloir oublier une présence alors que ce sont des absences qui me rongent. tordues, les pensées peuvent être des oeuvres d'art incompréhensibles.

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  • De la couleur petit à petit

    avril2012.jpgBeaucoup de gourmandises alors que je suis au régime (encore) c’est toujours pareil, quand l’on se prive c’est plus difficile et les tentations sont plus grandes, le plaisir parait immense, un effet d’optique ou d’obsession, je crois. Petit à petit mon monde retourne, mais ça aussi c’est laborieux, heureusement le bonheur est sublime quand je les retrouve. J'ai crevé aussi.

  • Une simple indulgence

    celle qui parle basL’isolement m’apaise et sans effort je m’efface. J’ai de la peine à lire, une fois encore, ce reproche, cet exemple à ne pas suivre, mais c’est ainsi, c’est écrit, pour toujours me semble t-il. Dans une recherche de douceur la dureté me blesse, heurte ma tristesse, une incompréhension dans la distance a créé une faille et des doutes que l’abandon transforme en colères mélancoliques. Je deviens incapable, inapte, coupable pour une faute, une maladresse sans cesse et j’ai peur de vivre tout simplement, de sortir, d’avoir à dire combien c’est dur de tenir des heures hors de mes murs, ailleurs. Ma douleur m’emprisonne et je suis incapable d’expliquer, d’exprimer combien c’est dur d’avoir mal sans cesse, de combattre jour après jour l’envie que cela cesse enfin, de faire bonne figure alors qu’on cède à la faiblesse d’abandonner, de laisser tomber. Qu’on me laisse un peu de temps et qu’on me pardonne.

  • Un aimé disparu et la vie inoccupée

    celle qui déposeFaut il dire pour s’alléger, déposer la peine pour essayer de se dépasser, j’ignore comment faire aujourd’hui mais j’ai envie de dire la douleur, le chagrin d’avoir perdu un être cher, l’ami précieux, ce Beau frère tant adoré, tant admiré. Cet accident, ce retour du boulot le soir sur sa moto, les voitures freinent brutalement, manœuvre d’évitement et sa tête explosée contre le bus qui venait en face, l’accident me revient sans cesse et je ne fais qu’imaginer cette minute assassine. J’ai offert, trois jours après, sous la contrainte, puisqu’il ne fallait rien changer, les clefs de sa moto à mon fils pour ses 18 ans et j’ai le cœur déchiré par la peur, par l’idée de lui avoir offert la mort dans un paquet cadeau. J’ai plein de colère envers ceux qui ne voulaient rien changer, qui m’ont dit que c’était malgré tout un jour de fête même sans lui, et j’ai tant pleuré, sur cette mort, sur cette perte insupportable, sur tout le reste. Une opportunité d’avouer le supplice de cette vie que j’essaye en vain de rendre un peu jolie. Ne pas aimer pour ne rien perdre c’est tellement vide de manques cruels.

  • Agir au chaud

    Le silence irrite les yeux mais le temps est habité, ça ne veut rien dire mais j'aime bien l'imaginer, je ne peut rien dire quand je m'arrête pour laisser passer, alors j'ai gardé quelques images au hasard pour raconter, c'est un peu facile comme procédé, je vous l'accorde, mais je n'ai rien d'autre pour le moment et je ne cherche pas vraiment. Peut être que tout s'arrêtera doucement sans que cela fasse mal, sans manques ni vides, car j'aurais gardé le meilleur pour moi ailleurs sans que j'ai le besoin de le dire pour le vivre.

    celle qui a oscillé

  • Entre samedi dernier et ce soir maintenant

    celle qui accumule

    J’ai des souvenirs, plein, j’ai des couleurs, des émotions et sensations, des plaisirs infinis et des douleurs aussi. Qu’il est difficile parfois de faire semblant, d’y aller, d’en revenir, de parler, d’exprimer, vous semblez aller bien m’a-t-elle dit, comment pourrais-je faire autrement, j’imagine pas des jours à faire la gueule, des heures à traîner sans l’ombre d’un sourire, sans l’écho d’un rire, alors je plaisante et je fais genre, ça marche et j’oublie pour un temps et j’y crois pour un moment. Mais là je n’ai pas pu, j’ai pris une claque en pleine gueule quand sur l’écran j’ai vu, quand elle a expliqué, peur et colère mêlés, il va falloir s’en occupé et je suis fatiguée, tellement quelquefois. Heureusement j’ai des souvenirs pour me rappeler les rendez-vous. J’ai mis des poissons dans mon téléphone, ils tournent en rond en attendant, c’est marrant.

  • Les saboteurs de rêves

    La mariée était très belle, et moi mure, la vieille coquette est un poisson aussi.

    Oh ! Voulait de la mayo avec ses frites et les bouchots sont sublimes, comment puis-je autant en dire à un homme qui m'écoute vraiment.

    De nouveau j’efface le malheureux, tant mieux, dans le fond de son verre il jouit d’autrui avant de concevoir son suicide chaque nuit, dans son malheur imaginé, il a oublié de rêver. Crétin.

    J’ai l’impression de me trainer lamentablement, dans ma vie, toute la journée, j’ai du mal à bouger, du mal à penser. Je suis en colère aussi, c’est plutôt rare, je ne sais quoi en faire.

    Le test étant réussi, je commande une cup, orange violette, et j’aime toujours autant le piment dans le chocolat, j’adore sa gourmandise, les surprises qu’elle ramène dans sa valise, et qu’on déguste le soir quand je viens la voir.

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