L’isolement m’apaise et sans effort je m’efface. J’ai de la peine à lire, une fois encore, ce reproche, cet exemple à ne pas suivre, mais c’est ainsi, c’est écrit, pour toujours me semble t-il. Dans une recherche de douceur la dureté me blesse, heurte ma tristesse, une incompréhension dans la distance a créé une faille et des doutes que l’abandon transforme en colères mélancoliques. Je deviens incapable, inapte, coupable pour une faute, une maladresse sans cesse et j’ai peur de vivre tout simplement, de sortir, d’avoir à dire combien c’est dur de tenir des heures hors de mes murs, ailleurs. Ma douleur m’emprisonne et je suis incapable d’expliquer, d’exprimer combien c’est dur d’avoir mal sans cesse, de combattre jour après jour l’envie que cela cesse enfin, de faire bonne figure alors qu’on cède à la faiblesse d’abandonner, de laisser tomber. Qu’on me laisse un peu de temps et qu’on me pardonne.
Une simple indulgence
Catégories : Pièce confidentielle
7 commentaires
Commentaires
... d'accord.
Je ne sais qui doit t'accorder ce pardon, cette indulgence, mais moi en tout cas je te l'accorde...
Va en paix, continue ton voyage
Loin
Dans un ailleurs
Silence mais non indifférence
La vie court
Toujours
D'indulgence il n'est besoin
Juste d'un sourire
le temps d'un instant
Fraction d'infini ...
Mmmmm ...
Facile de pardonner !
Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ...
Ça mérite un moyen café tout ça, au minimum ! ;)
On prend date ?
Je prends note ...
Gros bisous Boug'
Je me retrouve à vous lire et je ne sais pas quoi dire et quoi répondre à vos commentaires, merci simplement d'être là, de créer l'impression que le silence trouve malgré tout quelques échos quelque part.
Philo je note également : -)
Tu n'as rien à te faire pardonner. Nous, on est là, on t'attend.
C'est ce qui m'aide, vous savoir là et maintenant se voir vite, je te fais signe.