Il existe des poux piqueurs et des poux broyeurs (ou poux macheurs), c'est noté sur la boite, Ange a déposé ce matin une puce dans le lavabo et elle est partie sans rien dire (Ange pas la puce).
Un homme m'a fait découvrir la cup ou coupe, il est étonnant, très souvent (l'Homme) elle m'intrigue (la cup) j'ai surfé pour lire des témoignages et elle m'a envoyé une photo, elle est détonnante (la Femme) et j'ai ri. Le rire est plus fort que la douleur.
Hier soir au mur une tête de sanglier, je veux devenir inventrice, la densité de l'Eure est de 101 hab./km² et je ne sais toujours pas où est la mer car j'ai oublié où serait la maison.
FunPhotoBox pour le montage.

Remplir une nuit, ta présence dans l’obscurité, ton corps contre ma peau, lové, serré, ton ventre dans le bas de mon dos, mon sein dans ta main, mon souffle court, ton désir vivant. Je te devine à tes contours et te réalise, te laisse jouir sans te suivre et le parfum m’enivre quand sous mes doigts, entre tes bras, je frémis d’envie … Je voudrais aimer, le dire, l’écrire, le vivre, j’aimerais du manque et des retrouvailles, des pour toujours et un cœur rien que pour moi, des baisers, des sentiments, des heures pleines, des heures vides à envahir, je souhaite croire que tout sera possible si j’aime sans crainte d’avoir à en souffrir… Je rêve d’un autre monde, où je me sens à ma place, du matin au soir, où le bonheur se touche, il serait orange, avec ton rire dedans.
Quand la douleur devient trop forte, trop grande, impossible de parler, d’exprimer, de faire semblant d’en vouloir et d’y croire, un autisme de survie, une solitude en profondeur, les mots s’essoufflent comme le désir, l’envie. La détresse en plein cœur, une blessure en écho, et une tempête de sanglots te laisse échouée, épuisée, un peu plus vide ensuite, impuissante, honteuse et coupable dans l’absence et les silences. La tête martyrisée, le corps comme un fardeau, syndrome pas même assassin, mais tellement destructeur, se demander comment tout recommencer demain l’air de rien avec le souhait d’en terminer enfin, où est l’espoir dans l’ignorance, dans cette souffrance sans remède, dans ce néant absolu, où est la certitude que cela en vaut vraiment la peine.
J’ai gravé par erreur une distraction légère sur ma mémoire peau, égratignée, estropiée, elle a l’imprudence de me distraire comme une épreuve déroutante. Etourdie par cette absence, j’ai peur de l’oubli par omission, la crainte que ne se dissipe la particularité de ce désir est singulière. Sous la coquille fragile se cache l’absurde d’être aimée par défaut, comme on s’échappe dans un malentendu, une bavure au quotidien, le lapsus d’une vie naïve.
Un vertige, sombre, âpre sur une lenteur doucement attendrissante pourtant et un silence aigu, indicible, posé sur l’indéfinissable songeuse, la fugitive anxieuse qui se blesse à ses failles, s’enchaîne. Soupirer une intention indéfinie, vaguement confuse, une négation sans nuance et quelques tendances à l’amertume vaine, inutile. Dissiper l’épreuve, ineffable phénomène s’inclinant sur sa proie tourmentée. Exprimer pour s’exhorter, plonger, sombrer et dans l’évidence de cette chute, se surprendre et se voir consternée, évidemment.
Ne pas s’endormir, étirer les heures à deux, broder les songes les yeux ouverts pour s’imaginer demain différent. Serait il possible autrement de retrouver ce désir dans le plaisir gonflé du manque et de l’absence. Chercher une place singulière au fond de son cœur, au creux de sa vie, enfermer encore les mots d’amour qui se sont tus, pour ne rien briser, pour ne rien espérer, croire à jamais au rêve, où l’impossible aide à survivre. Compter le temps, dans l’intervalle morte, y poser la présence et la jouissance éperdue d’avoir une fois encore capturé les sens éperdument. S’émouvoir du départ, dans l’ombre d’un sourire, le cœur un peu déchiré d’avoir à quitter pour se retrouver.
Ils ce sont échappés, en toute simplicité, comme rarement. J’ai regardé un instant et j’ai envoyé, le cœur un peu plus léger, d’avoir aimé sincèrement, sans réfléchir, tendrement, 10 secondes à peine sans le taire. Le temps fait son œuvre, doucement, l’absence et le silence d’une tristesse qui se cache pour résister, tu me manques tant, pourtant et depuis si longtemps. J’aimerais pouvoir te dire, l‘exprimer vraiment, te raconter, te regarder, et t’aimer une fois encore jusqu’à la fois suivante. Je voudrais oublier la mélancolie de ton vide, trouver la force dans l’espoir d’une suite, d’un autre jour et effacer la peur d’un impossible retour. Je m’invente une colère, une rancœur trop fragile, mais ça ne tient pas la route, et c’est tes yeux que j’imagine le mieux, la profondeur et tout ce bleu. Il y a le reste, aussi, que je soupire au creux de certaines nuits plus douces que d’autres car c’est ton souvenir qui flirte avec mes rêves, agités par le désir et ton sexe au plus profond de moi, si fulgurant, presque douloureux. Je m’accroche à notre histoire comme une noyée qui ne veut pas couler. Aujourd’hui je t’ai aimé tellement, 10 secondes sans peine. Puis je vais oublier, t’effacer délicatement à nouveau, jusqu’à la fois suivante.