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Les délirantes passagères

celle qui s’infléchie tordueUn vertige, sombre, âpre sur une lenteur doucement attendrissante pourtant  et un silence aigu, indicible, posé sur l’indéfinissable songeuse, la fugitive anxieuse qui se blesse à ses failles, s’enchaîne. Soupirer une intention indéfinie, vaguement confuse, une négation sans nuance et  quelques tendances à l’amertume vaine, inutile. Dissiper l’épreuve, ineffable phénomène s’inclinant sur sa proie tourmentée. Exprimer pour s’exhorter, plonger, sombrer et dans l’évidence de cette chute, se surprendre et se voir consternée, évidemment.

Sache souffrir. Mais ne dis rien qui puisse troubler la souffrance des autres ... Léon-Paul Fargue

Commentaires

  • Vous avez toujours de ces mots ! Ceux de L-P Fargue me parlent énormément. Pas d'esbroufe dans la forme mais beaucoup de sens à mes yeux. Et puis, toujours, ces illustrations incroyables. Vous avez vraiment votre style Mrs Boug', inimitable !

  • Belle plume Boug :)
    Bien que je sois allergique à la souffrance car trop sensible et empathique, on ne peut pas l'ignorer, ni l'éviter parfois. Cependant, on peut toujours la vaincre avec plus ou moins de difficultés ;)
    Bisous

  • Très joli texte et même que pour une fois j'ai tout compris !^^

  • Gi faut qu'on parle ... (ça tombe bien)

    Tu as parfaitement raison Rionms, ta sensibilité est bien présente je peux te le confirmer : -) j'espère à bientôt bisous.

    J'ignore encore si c'est une bonne chose si tu as tout compris NB ;-)

  • Se surprendre à garder l'équilibre sur le fil des mots et taire la chute éventuelle pour se raccrocher à la virgule qui n'est qu'un signe de ponctuation.
    Bien à vous

  • La souffrance n'est que l'éxutoire de ses pêchés a dit je ne sais plus qui.
    Il faut croire que ceux dont tu parles sont silencieux et tellement mélancolique...
    Mais je crois qu'on les à tous plus ou moins à fleurs de peau...
    Bises

  • Tu es ponctuation finalement, merci pour votre passage Virtuelle.

    Ses pêchés ? hum pas sur Txema mais il est sur qu'il y a quelque chose qui colle à la peau : -)

  • Je ne sais plus qui a dit que "ce qui est lent est exquis", et puis, consentir au calme d'après la souffrance peut-être, apprendre à se tenir debout et à vaincre le vertige...histoire de découvrir l'intensité d'être...
    http://www.youtube.com/watch?v=KmsN-8co5so

  • savoir souffrir, savoir jouer et danser dans la plaie de la réalité estque jouissance du corps pour découvrir sa propre humanité

  • "Lent et exquis" tout à fait ce que je viens de lire chez toi Dana, à la limite du vertige ; -) et merci pour le lien.

    La connaissance serait donc un moyen, parmi d'autres Eric.

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