Il y a des fois où je craque mais ça ne fait pas de bruit, ça fait juste mal et c'est en silence que je souffre. Je me suis lourdement trompée je ne pardonne rien.
Voyages de nuit
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Finalement
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Délicat chagrin
C’est dans ma mémoire que je vais creuser pour rechercher le plaisir des souvenirs de toi. Il est doux de ne pas oublier combien j’ai pu aimer nos heures douces et les jours posés en équilibre sur un rêve tenace qui n’a jamais souffert du temps qui passe. J’ai mon amour pour toi qui s’impose ce soir pour éviter de voir mes erreurs et la froideur des mensonges qui se veulent pourtant honnêtes, sans l’être. Il y a ta présence que j’imagine si bien, ton regard et les sentiments qui deviennent blessures car le manque est le plus fort. Il y a l’envie, le besoin de te toucher, avec les mains, les yeux et l’âme, faire que tu ne puisses plus vivre heureux qu’avec moi. J’envisage ton retour, j’anticipe ton corps et j’entrevois le désir, le cœur à vif, il est blessé de t’avoir un peu trop invoqué. Je suis vivante d’avoir pu t’aimer quelques nuits, uniques et sublimes et un peu morte maintenant sans toi dans ma vie et sans rien à attendre.
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L’insuffisance
Mon nom est « personne », j’ai perdu mon genre dans une catégorie indéfinie, suis-je une absence, un rien qu’on ne peut pas voir et qu’on ignore ou une présence qui lasse et qui ne peut être définie comme un plaisir, un être unique. Transparente et sans importance, c’est une blessure qui fait mal mais que je veux oublier, sans rien en dire, si ce n'est quelques mots dans le vide.
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Expérience incertaine
Il semble dérisoire d’y croire, encore, il est inutile d’espérer ne plus souffrir. Il est vain d’imaginer ressentir les heures comme des caresses sur sa vie. Si seulement l’espoir était supportable mais il n’est que chagrins et silences, il est plein d'émotions qui étouffent de ne pouvoir sortir. C’est des mots qu’on s’arrache en une futile tentative d’élimination de la souffrance, c’est bancale, c’est improbable et superflu.
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Une jalousie Complaisante
Il ne faut pas croire que je sois dupe, il est tellement plus simple de fermer les yeux. Dans le confort de cette situation, la réalité n’a la douceur que de l’imaginaire qui ose croire à la sincérité de ses instants. Les mots pour écrire les jolis sentiments et les plaisirs intenses sont bien rangés dans un coin, pour protéger l’espérance d’avoir encore à inventer la certitude absolue, le rêve authentique de ne pas attendre pour rien. Malgré tout la peine est réelle et l’accepter douloureux.
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A chaud
Il a volé mes mots pour les offrir à une autre ... Etrangement je ne pense qu'à une chose, pour l'instant, écrire ici, combler les silences et oublier pour un temps sa présence. Exposer les peines et les douleurs c'est ainsi que cela fonctionne, pouvoir extraire tant bien que mal ses émotions. Je me surprends à vouloir oublier une présence alors que ce sont des absences qui me rongent. tordues, les pensées peuvent être des oeuvres d'art incompréhensibles.
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Respiration
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La persévérante amertume
Je tourne en boucle, sans trop savoir, sans rien voir, l’esprit sans portes ni fenêtres, enfermée. Désaimée. J’essaye de m’interpréter autrement, je me hasarde à le déchiffrer, sans succès. Tant et si peu, le désaccord est parfait et l’équilibre fragile. Reste l’envie de me perdre, m’amputer d’un sentiment que je ne reconnais pas, ou plus. Reste le besoin de fermer les yeux pour désapprendre cette douleur constante qui me torpille les sens.
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