Les sentiments que je ressens, c'est à la fois difficile et agréable, je réalise qu'en vivant dans une bulle on se prive de beaucoup de choses. De choses négatives ce qui est bien, mais également de tout le reste, de tout ce qui fait qu'on se sent réellement vivant enfin, encore une histoire de lendemain. Tout cela est très particulier, je ne sais pas ce qui est le plus fort, l'anxiété ou l'envie, l'un étant surement à la hauteur de l'autre. Ca faisait longtemps que je ne m'étais plus préoccupée de ce que l'on pouvait penser de moi, mes amis, mon boulot, je sais qui je suis. C'est une phase étrange que cette découverte des autres et de soit même.
Voyages de nuit - Page 3
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Savoir s’étonner
Catégories : Il y a des désirs -
Morceaux choisis
truc à bougrenette : Et vous comme vivez vous votre pilosité ? oh punaise ! que répondre à une telle question. On parlait de sa barbe pas de mes poils.
Catégories : Echos à Vous -
Mon attachement
1er août 2007, c’est la date d’ouverture de ce blog, sept ans, le temps passe, avec des hauts et des bas, des envies de fermeture, de grands moments de silences, des hésitations, des fautes, des bonheurs et plein de joies, des changements, avec commentaires, sans commentaires. Ainsi va mon voyage, ce cahier, ce miroir sur lequel projeter mes pensées, pour mettre en mots mes impressions, mes émotions, pour figer mes rêves réels, mes amours sensibles, mes désirs et mes chagrins. Merci.
Catégories : Echos à Vous -
Nouer des hasards solitaires.
Je fais ce qu’il faut pour relever ce défi, sans motivation aucune je cherche l’oiseau rare, célibataire, enfin je cherche est un grand mot, je laisse faire le hasard plutôt. Première déception hier soir, l’impression c’est confirmé ou comment se tromper sur quelqu’un en une leçon (demander si les photos sont récentes) et suivre son instinct qui clignote en alerte « temps perdu ». Le secret est peut être d’y croire un peu et ce n’est pas le cas. Le fétichiste des pieds a lâché l’affaire c’est déjà ça. Cinq contacts sympas, moins un à ce jour, reste quatre. Ecrire, téléphoner, parler, pour moi c’est compliqué. Prochain rendez-vous mercredi soir, à suivre.
Catégories : Echos à Vous -
Une muette imploration
Il y a des histoires auxquelles je m'accroche résolument. Ce n'est pas l'idéal mais à défaut d'aimer, je souffre pour me sentir vivante. Je gratte la blessure qui jamais ne se referme, encore et encore. Pourquoi insister si ça fait mal, parce que le chagrin c'est mieux que rien. Ressentir c'est vivre, être insensible c'est une mort lente, qui prend son temps pour écraser mes quelques rêves qui trainent encore. Je n'arrive pas à envisager la vie sans eux, je sais ce que j'ai aujourd’hui mais j'ignore ce que je souhaite pour demain. Faut il forcément être deux pour être heureux ?
Catégories : Le manuscrit des chagrins mesurés. -
Le mouvement montant
Cette nuit un homme expliquait qu’il voulait organiser une exposition sur le thème : « Avec la marée la femme a le sexe fermé. »
J’ignore comment je dois interpréter ce rêve.
Catégories : Sans dessus-dessous -
Un phénomène sensible
Pourquoi cela doit-il être si dur ? La douleur est à la hauteur du bonheur de ces derniers jours, j’ai volé au temps des heures chaleureuses et la punition tombe, cruelle. Il va me falloir désapprenne le désir pour continuer mais pour l’instant j’en suis incapable, je tourne en boucle sur ton absence, cherchant ta main et ton regard sous mes yeux clos. Dans ma tête au ralenti je rejoue les scènes et les dialogues, je dissèque les silences et le plaisir intense, encore, car je suis incapable de te laisser partir sans cette tristesse qui te fait exister encore un peu, j’aimerais revenir et te le dire mais c’est impossible. Je sais que le temps, en retour, va me faire oublier le chagrin, je ne vais garder dans mon cœur que ta présence et tes yeux dans lesquels je plonge si facilement, pour cette histoire il était une fois … malheureusement, le moment où ils furent heureux est fugace.
Catégories : Le manuscrit des chagrins mesurés. -
Variable aléatoire réelle
J’ai résisté longtemps, ne voulant pas m’endormir, ne voulant pas voir arriver demain. Et pourtant les heures sont passées et je vais devoir me résoudre à te voir partir, le cœur un peu à l’envers de t’aimer ainsi. Cela serait mentir que de dire que je n’imagine rien, que le besoin de savoir que je vais te revoir n’est pas présent, profondément enfoui quelque part avec les rêves et les espoirs. Je t’aime car c’est mon évidence, c’est l’émotion d’un sentiment intense et incontrôlable, je ne lutte jamais. Ton absence viendra habiter mes heures creuses, tu demeureras dans mes vides, comblant ainsi mes faiblesses de mes désirs et mes épuisements à vivre par des envies d’espérances.
Catégories : Le manuscrit des chagrins mesurés.