
Mon amour, parce que c'est toi
Mon amour, parce que la distance, l'absence, le silence
Mon amour, parce que tes yeux, tes gestes, ta retenue
Mon amour, parce que la tristesse, la tendresse, notre histoire
Mon amour, parce que je t'aime sans réellement savoir pourquoi
Explique-moi la dérive des sentiments, les mouvements du corps et les crevasses dans le cœur, les abandons qui éraflent petit à petit les souvenirs, créant des vides infinis, inoccupés. Raconte-toi dans la lumière de ses aventures au jour le jour, sur les heures que tu soustraies à ta vie revêche qui ne plie que sous les charmes d’un corps à corps sans suite, presque en fuite. Cherche-toi passionnément dans les profondeurs de tes manques dans lesquels tu te noies, elle après elle, sans fin, encore et encore, à la dérive.
Raconte-moi la vie autrement, la musique du temps qui vibre à l’unisson de tes envies, chuchote-moi doucement tes désirs à prendre les plaisirs au creux de ton cœur et les sentiments perdus qui se cherchent désespérément sur ta peau. Murmure-nous cette histoire de fièvre, du temps abimé qui s’échappe en quelques soupirs d’abandon pour oublier. Apaise-nous d’une réalité qui comble les déchirures et rassure les chagrins. Irrémédiablement croire que tout peut changer et que nous n’est pas qu’une illusion familière, toujours la même.

J’aimerais mettre des mots sur nos silences, écrire nos caresses et tes lèvres, les sourires au bout des soupirs, les yeux fermés sur les voluptés. J’honorerais nos moments volés au temps d’ailleurs, j’avouerais mon amour toujours.
Carnaval Vénitien d'Annecy, 16 mars 2014, toutes les couleurs s'accordent sous un soleil bienheureux.
J’ai le cœur un peu froissé par une réalité, comme un coup qu’on attendait mais qui fait mal, quand même. L’anticipation n’y change rien, il y a un chagrin qui vient, qui enlace les heures, la tête plongée dans ma mémoire, je le savais, mais ça fait mal quand même. Quand le passé n’est que souvenances d’émotions absentes que reste t il à ma vie qui puisse demeurer à tous les temps.