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On voit des paradis

celle qui est ailleurs par erreurQuand la douleur devient trop forte, trop grande, impossible de parler, d’exprimer, de faire semblant d’en vouloir et d’y croire, un autisme de survie, une solitude en profondeur,  les mots s’essoufflent comme le désir, l’envie.  La détresse en plein cœur, une blessure en écho, et une tempête de sanglots te laisse échouée, épuisée, un peu plus vide ensuite, impuissante, honteuse et coupable dans l’absence et les silences. La tête martyrisée, le corps comme un fardeau, syndrome pas même assassin, mais tellement destructeur, se demander comment tout recommencer demain l’air de rien avec le souhait d’en terminer enfin, où est l’espoir dans l’ignorance, dans cette souffrance sans remède, dans ce néant absolu, où est la certitude que cela en vaut vraiment la peine.

Commentaires

  • Voilà qui est joliment écrit... un texte court, fort, coup de poing, qui prend aux tripes... je me dis que ça n'a pas du être simple de trouver les mots pour dire tout cela... et je me demande si ça soulage, si ça fait du bien de réussir à exprimer tout cela ?

    (j'aimerai croire que oui)

  • oui cela vaut la peine de laisser cette douleur s'épuiser, et de revivre pour toi et ceux qui t'entoure c'est ça qui est important, ne pas laisser s'étaler cette douleur qui nous épuise.
    Je pense à toi et t'embrasse fort ma bougre. Viens nous voir un de ces jours si l'envie te dit.
    Bizss

  • Sam Lowry, merci (j'ai beaucoup aimé votre blog, j'y reviendrais) pas simple en effet mais presque nécessaire, même si tout n'est pas dit ça fait du bien, pas sur l'instant, mais en le relisant, en lisant les commentaires, ça permet de prendre une certaine distance indispensable face au problème. Vous pouvez y croire : -)

    Merci If, j'y pense, à venir vous voir, quand à exposer la douleur je ne suis pas convaincue mais comme je viens de l'écrire, faut faire sortir malgré tout, sur le blog c'est une façon comme une autre, pas meilleure mais pas mauvaise non plus, d'autant que je sais plus ou moins à qui je m'adresse : -) depuis le temps. T'embrasse

    C'était ça ou parler de cul ; -) ça marche aussi. Je déconne quoi que ...

  • "honteuse et coupable dans l’absence et les silences" , tu te souviens, il y a quelques jours tu m'écrivais qu'il ne fallait pas avoir honte, de se taire, de se recroqueviller parfois dans un noeud de chagrin, on se tait, par pudeur, par lassitude, par épuisement, par je ne sais plus quoi, la douleur peut nous rendre égoïstes... La joie aussi d'ailleurs.
    http://www.youtube.com/watch?v=CbMsEiNhTww&feature=related

  • "Parler cul"....? Shocking my dear...!! D'abord, il n'y a pas que le cul dans la vie, il y a aussi... bon, je me tais. Elle est archi-connue celle-là.

    Un petit interne passe, observe la feuille de température. "Ohlàlà, cure de bisous, d'urgence"

    Tu sais que chuis là, hein. Si un jour, il n'y avait personne dans l'immédiat. Que par hasard, personne ne soit dispo. j'aime à imaginer que je le serais.

    A bientôt, ma Grenouille

  • C'est dans le prochain que tu dois parler cul ?
    Mince, je suis passé un post trop tôt ! :((
    C'est comme pour le moyen café, ce n'est jamais le bon moment ...
    On en rediscute hein ??!!
    Tu offres le café-sucre et j'apporte ma touillette ! :)
    Gros bisous Boug'

  • Cela vaut la peine de tout recommencer quand l'appétit de vivre renaît des mots torturés (quand tu parles cul, je ne dépose aucun commentaire, pudeur ?).

  • Toujours les mots qu'il faut Dana et la chanson qui colle au moment aussi, j'en dis des choses, parfois j'oublie.

    Shocking mon ... cul en anglais c'est comment Chevalier ? :-) on peut tout imaginer ça ne fait de mal à personne, je sais, j'espère.

    Philo sans déc tu pousses la touillette hors des limites permises là, je sais je sais, faut qu'on se synchronise un espace temps, après, bisous.

    (surement et ça se comprend) Kielut et l'appétit vient en mangeant, surement.

  • Bonjour,

    j’espère ne pas trop déranger en postant ici mais je n'ai pas trouve de formulaire de contact.

    Je suis Piotr du blog Bien Voyager : http://www.bien-voyager.com
    Je souhaite recueillir l'opinion de confrères sur le thème du voyage et du tourisme et la faire partager à mes lecteurs.

    De fait, si vous avez 2 min pour me dire ce que le voyage et/ou le tourisme représente pour vous, en une phrase, une citation ou plus, cela serait l'occasion de faire découvrir de nouveaux points de vue à mes visiteurs car, bien évidemment, Nom et adresse du blog seront mentionnés dans la compilation finale.

    En vous souhaitant une bonne réussite et un bon we.

    Cordialement.

    Piotr

  • Je me retrouve bien dans ce que je lis !
    Moi il y a longtemps que je n'ai plus fait semblant
    On m'a dit "Prends sur toi" quelle sottise puisque je ne pouvais plus rien prendre sur moi-même ; j'aurai aimé qu'on me dise "Prends sur les autres" Et que dire du "Tiens bon." au lieu de dire : 'Je vais t'aider.'
    mais c'est ainsi !

  • Oui Mikaela mais il est très difficile aussi de recevoir le "je vais t'aider" il est souvent plus simple de se taire pour soi et les autres, merci pour ton passage et tes mots.

  • Coup de gueule, comme un coup de poing qui soulage plus qu'il ne guérit
    Mais c'est toujours joliment exprimé... D'ailleurs si tu pa les de cul avec autant de passion et de rage contenu, vivement ton prochain post

  • Ca va me mettre la pression, vais plus oser du coup : -)

  • Je n'écrivais plus mais je viens lire souvent très souvent même, c'est si beau....

  • C'est tres beau, dur, mais si vrai (je m'y retrouve par endroits, c'est fou)
    kissous
    Am'

  • Merci comporte-mental, alors après un très long silence peut on encore s'y retrouver ?

    Je crois qu'on a tous plus ou moins une douleur quelque part, bises miss Amélie.

  • Ah toi aussi t'es en travaux ? ;)

  • Tu as toujours besoin de la perceuse à percutions ?

  • Non, ça y est, c'est fixé :)
    En revanche, tu me prêteras ton frère à l'occase mais y'a pas vraiment urgence, on est encore bien loin de la canicule ;)

  • Ah ma boug, vos mots me clouent comme un papillon sur le tableau ! Je crois que je sais, oh, un tout petit peu, quels sont vos maux même si je ne partage pas les mêmes. "La tête martyrisée, le corps comme un fardeau, syndrome pas même assassin..." quand on en vient à souhaiter qu'il le fût, c'est qu'on a atteint la limite du supportable et pourtant, ma Boug', il faut bien tenter de vivre, car une vie, on n'en a qu'une et elle passe si vite. Faire au mieux, prendre soin de soi, tout tenter. N'oubliez pas la piste que je vous ai proposée de suivre il y a quelques temps, on ne sait jamais, un miracle, ça existe. Des bises.

  • Ca marche on fait comme ça et sans caution Fiso c'est dire : -)

    Faut pas vous en faire Gi, pour l'instant je m'avoue vaincue, lutter c'est fatiguant : -) et j'y pense, j'y pense, fin juillet j'espère pouvoir étudier quelques pistes si tout va bien. Et des bises aussi

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