Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’âge d’un cycle et un maki

 

img_1060.jpgNe pas s’endormir, étirer les heures à deux, broder les songes les yeux ouverts pour s’imaginer demain différent. Serait il possible autrement de retrouver ce désir dans le plaisir gonflé du manque et de l’absence. Chercher une place singulière au fond de son cœur, au creux de sa vie, enfermer encore les mots d’amour qui se sont tus, pour ne rien briser, pour ne rien espérer, croire à jamais au rêve, où l’impossible aide à survivre. Compter le temps, dans l’intervalle morte, y poser la présence et la jouissance éperdue d’avoir une fois encore capturé les sens éperdument. S’émouvoir du départ, dans l’ombre d’un sourire, le cœur un peu déchiré  d’avoir à quitter pour se retrouver.

 

Commentaires

  • A la question "serait-il possible ?"
    Je répondrai sans conteste : oui ! :)
    Il suffit de ...
    Je t'embrasse fort Boug'.

  • Si seulement j'étais capable de ta nostalgie optimiste... C'est toujours aussi beau, les mots, comme tu les combines, ma Bougre préférée !

  • Philo il suffit de ... ? je lirais avec attention la petite notice que tu prendras plaisir à écrire ; -) dans ton openspace évidemment, si c'est à la hauteur des voeux je suis sur que tu feras des heureux.

    Tu en es capable Oh! suffit de pas grand chose, un contrepied ou un pied de nez au choix, un choix oui par défaut car l'optimisme est une bonne option, je sais qu'il est facile de dire qu'il y a pire que ce l'on peut avoir à vivre mais c'est aussi une vérité à laquelle on peut malgré tout s'accrocher quand il faut, si cela n'était pas le cas tu pourrais m'appeler Bernard ; -)

  • Les cauchemars sont les rêves des perdants où les ténèbres des instants disparus oppressent la poitrine. Au pays du sommeil, quand bien même partageant à deux les nuits trop grandes, certaines sont un « no man’s land »où affleurent les souvenirs, où faiblissent les "nostalgies optimistes". L'on s’y égare à découvert sans volonté et sans défenses! Rien n’y est vivant, seuls s’y aventurent les spectres.

    En attendant il reste les joies factices, des bonheurs fugitifs, rien de durable, des appâts rances pour sauver les apparences et s’éviter l’assommoir des pilules magiques. Résolu pour l’année qui s’avance, à écouter la voix de l’oubli, égrener le sable du temps, sans "quitter le monde"* où l’un s'éloigne, certaines se blottissent quand d’autres se débattent pour mieux finalement se retrouver.
    Ne dit-on pas : Tourner la page, refermer le livre, pour dire : passer à autre chose. Recompter l’addition des renoncements nécessaires pour oublier l’intermittence du bonheur et déposer la somme lacrymale afin de solder le compte de l'éloignement.
    * Douglas Kennedy( pas mal!)

  • Il y a du percutant limite génial chez Douglas. je ne suis pas convaincue par les rêves des perdants, les cauchemars qui en plus ne sont pas forcément des instants disparus, mais je sais je chipote, j'étais justement en train d'imaginer des instants réapparus et ça fait peur, toi aussi Alex C tu as l'optimisme plutôt sombre et ambivalent je trouve.

  • Avec toi la nostalgie n'est plus ce qu'elle était...

  • Ici et chez moi je cultive gentiment ma schizophrène et les oxymores mais dans la vraie vie chuis plutôt dans la déconne.
    A la sortie d'un bon bouquin je suis un peu imprégné, puis ça passe.Là, j'ai enchaîné "Quitter le monde" et "Parle leur de batailles....."

  • Txema, exercice de style ou vue de l'esprit : -)

    Il y a pire comme enchainement Alex, on cultive tous plus ou moins comme on peut ou veut, les nuances sont souvent subtiles :-)

  • j'aime beaucoup "broder les songes" !!
    c'est tres poetique !
    bravo
    kissous
    Am'

  • quelqu'un a dit, je ne sais plus qui, que la poésie serait une pensée dans une image : -)c'était plutôt bien trouvé, bises Am'

Les commentaires sont fermés.