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Laisse l’audacieux déterminer

constanceguissetvertigo.jpgLe sentiment flotte légèrement au dessus de ma conscience, je trouve finalement désagréable ce détachement de plus en plus fort, cette espèce de faculté à occulter les problèmes, la colère. Ne plus rien voir, ne rien ressentir, détourner les yeux ou le cœur, pour ne pas avoir à perdre plus encore, ne rien avoir à en dire, surtout ne rien prévoir, oublier d’anticiper, feinter la peur des moments difficiles. Je me sens vide, dépeuplée, de ce que je repousse dans la crainte d’être submergée, je me sens dure pour ne pas me fissurer, dans l’attente, les questions sans solutions, les envies sans concrétisations, espérances sans perspectives. J’abandonne sans même y penser. J’aimerais retrouver l’énergie comme une hardiesse déterminée, reconquérir le besoin de rythmer les jours, le temps, de petits détails, de plaisirs à caresser au creux de la tête, pour bercer la vie de futilités câlines, joyeuses, inutilement essentielles.

Commentaires

  • attention, c'est en étant dure qu'on risque d'être fissurable....
    kissous
    Am'

  • Le détachement de plus en plus fort est désagréable, oui. Mais c'est parfois lui qui permet de rester en vie, en attendant de redevenir vivante... Je sais que tu sais que je sais, alors... confiance, patience, bienveillance pour toi même. Je t'embrasse.

  • Mmmm... J'ai pioché un max cette fois-ci ! ;)
    Justesse des mots et des sentiments, comme dab...
    Je t'embrasse fort Boug'

  • Etrange de sentir dans ce détachement qui se veut sans fissure une tendresse infinie pour la vie...

  • Ce n'est pas faux Amélie : -)

    Oui je savais que tu saurais L_n_B, les trois mots sont bien trouvés, pardonne moi et J_t_B fort.

    Moi aussi Philo et pioche autant que tu veux tu sais que j'apprécie.

    Kielut, c'est surement ce qui est désagréable, une partie de moi m'échappe.

  • Marc Aurèle, grand sage malgré son état d'empereur, a dit une très belle maxime: "Le bonheur n'a pas besoin de grand'chose". Juste une pensée. Bien à vous.

  • C'est pas faux ce que dit Amélie ? Non, c'est carrément juste. Ca me rappelle la vieille histoire de notre amie Jean avec un roseau et un chêne ! Je prends tout en vrac et en couleur et voilà en gros mon humeur du moment... Fait suer !

  • Oups, sans E l'amie, sinon je la tartine de beurre :-)

  • Lunx : -) merci de passer par ici, merci pour la pensée, j'apprécie. Même si c'est beau tout dépend de la définition de bonheur tellement propre à chacun, enfin je crois.

    J'adhère une fois encore Gi, pour les suées j'essaye pour ma part l'homéopathie en espérant que cela puisse marcher ; -)

  • Moi j'aime les murs fissurés : on peut se réfugier dans leurs recoins secrets.
    Mais j'aime aussi les murs doux, contre lesquels on se love : ils ont emmagasiné la chaleur de l'été.
    Vide ? Dépeuplée ? tu plaisantes... Il pousse plein de fleurs entre tes "briques" ! Et tous ces oiseaux et insectes qui bruissent autour, ils ne servent qu'à embêter ?
    Bise sur un béton bien tendre.

  • Chevalier, nous nous sommes croisé sur une micro seconde :-) non ca n'embête pas, je me fais juste le reproche de ne pas entretenir les liens auxquels je tiens, je m'en veux de faire l'autruche trop souvent ; -)

  • Il suffit souvent de pas grand chose pour décider de retendre les liens un peu distendus. Juste un jour d'un peu mieux, et souvent sans même y avoir réfléchi avant, on fait le premier pas ... (et c'est une autruche patentée qui te parle ! :p)
    Plein de bisous ma belle !!!

  • ma boug. qui fait l'autruche. Oh non! je n'y crois pas... Je tourne autour de ton blog avec l'envie de te laisser quelques mots (genre à remonter le moral) mais suis tellement peu douée pour cela... non les liens ne sont pas distendus, ils existent et restent là au chaud,tu n'as pas à t'inquiéter pour cela. Et voilà que je ne sais quoi te dire, cette histoire d'autruche me turlupine car forcément on les voit toujours avec la tête dans le sol. Mais elles gambadent aussi parfois. Quant au détachement dont tu parles, j'ai un peu cette même impression...mais je crois que parfois c'est nécessaire et même salutaire,ça ne dure pas si longtemps, je suis sûre que tu vas trouver l'énergie et l'envie de cette vie vivante qui t'anime.
    Bon, je te fais de très grosses bises chaleureuses, Paris c'était très sympa, j'y ai vu mes amis et cela est un plaisir immense. La prochaine fois j'espère qu'on se retrouvera par là bas.

  • Oui Quine pas grand chose ou alors on réalise qu'il ne manquait rien, je pense à toi, tu manques ; -)

    L'avantage If c'est que le moral va plutôt bien quand même, je crois que si ce n'était pas le cas ça ferait longtemps que j'aurais arrêté ce blog, les blogs : -) je trouve ici et ailleurs ce que j'ai eu la chance de découvrir il y a plus de trois ans et très clairement ça fait du bien, même si ce n'est pas comme avant, c'est là et bien là. Tu as raison je vais trouver sans l'ombre d'un doute, j'ai regretté de ne pouvoir profiter de toi ici, depuis le temps, c'est le genre de coup du sort qui ne fait pas du bien mais c'est comme ça, une autre fois.

  • J'avais préparé d'autres mots, mais tu as un peu modifié ton texte ? Quoi qu'il en soit, je vois un phare de tendresse allumé là, sur la photo, et la tête relevée vers l'espoir, le principal lévier, notre carburant. Elle,la minuscule flamme qu'on sent brûler en toi, et qui se porte garante de ton essence véritable...

  • on est tous paresseux... et puis le hasard nous rassemble parfois.
    je te retrouve via un long chemin alors que tu es au coin de la rue.
    mais je m'étais éloignée de l'autre côté sans tourner le dos
    a très bientot

  • Non je n'ai rien changé : -) quelque chose de véritable oui et essayer de le conserver tant bien que mal, et sans espoir à quoi bon ?

    Je crois que si l'on ne compte que sur le hasard cela ne marche plus forcément aussi bien B. on s'éloigne pour une multitude de raisons bonnes ou mauvaises, mais elles sont là.

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