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  • Les délirantes passagères

    celle qui s’infléchie tordueUn vertige, sombre, âpre sur une lenteur doucement attendrissante pourtant  et un silence aigu, indicible, posé sur l’indéfinissable songeuse, la fugitive anxieuse qui se blesse à ses failles, s’enchaîne. Soupirer une intention indéfinie, vaguement confuse, une négation sans nuance et  quelques tendances à l’amertume vaine, inutile. Dissiper l’épreuve, ineffable phénomène s’inclinant sur sa proie tourmentée. Exprimer pour s’exhorter, plonger, sombrer et dans l’évidence de cette chute, se surprendre et se voir consternée, évidemment.

    Sache souffrir. Mais ne dis rien qui puisse troubler la souffrance des autres ... Léon-Paul Fargue

  • A rien d'autre que soi

    celle qui avance à l’aide de ses sens contrairesIntimes caresses, laisse faire, laisse courir le désir à la peau attaché, devine le chemin du sauvage abandon, unique différence entre plaisir et passionnément, projet fou d’une perte de raison, éperdument. Peut-être chimérique, mais fantastique, fabuleuse sensation d’une déroute en émotions. Concevoir une fuite en émois pour briser la langueur de l’espace nu, hanter le vide, le pénétrer pour l’inonder de frémissements, troubles de sang-froid, à chaud, rendre l’âme et l’accorder pour  succomber à la luxure. Défaillir jusqu’au vertige. En mourir pour disposer d’une inspiration, d’une nouvelle perspective et ainsi rétablir des fonctions vitales, primitives et absolues.

    Illustration ^kuschelirmel