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  • Baignée par les vents soufflants

    alamer.jpgConjugue-moi ! A l’impératif présent, le mot sur la langue, l’idée dans la tête, l’envie sur la peau, raconte-moi une histoire pour m’y reconnaître, un rendez-vous la nuit, la lune au dessus. Invente-moi sirène et dessine-moi la mer sensuelle en murmurant le bruit des vagues sur mon corps, croque-moi de tes mains, laisse-moi imaginer les caresses humides, le goût du sel sur tes lèvres, la chaleur de ta bouche gourmande, affamée. Sature-moi de désirs en apesanteur, à la marée montante, pénétrante, infiniment. Fait-moi rêver qu’on pourrait s’y retrouver, s’y baigner, s’y noyer d’une jouissance d’embruns mêlés et s’échouer sur un bonheur pour quelques heures.

    Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages. Jack London.

  • On voit des paradis

    celle qui est ailleurs par erreurQuand la douleur devient trop forte, trop grande, impossible de parler, d’exprimer, de faire semblant d’en vouloir et d’y croire, un autisme de survie, une solitude en profondeur,  les mots s’essoufflent comme le désir, l’envie.  La détresse en plein cœur, une blessure en écho, et une tempête de sanglots te laisse échouée, épuisée, un peu plus vide ensuite, impuissante, honteuse et coupable dans l’absence et les silences. La tête martyrisée, le corps comme un fardeau, syndrome pas même assassin, mais tellement destructeur, se demander comment tout recommencer demain l’air de rien avec le souhait d’en terminer enfin, où est l’espoir dans l’ignorance, dans cette souffrance sans remède, dans ce néant absolu, où est la certitude que cela en vaut vraiment la peine.