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  • Journal à un Ange : Le diable

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    Ce matin c’est décidé
    Les ailes ce n’est pas pour moi
    C’est bien joli dans le dos
    Mais de là haut ce n’est pas beau.
    Je vais aller voir plus bas
    Là où il fait chaud.
    Nouveau costume
    Pour ce nouveau décor.
    Je l’avoue,
    En détachement
    Les autres m’importent peu.
    J’en serais presque heureuse.
    Un effet de saison
    Quand certains masques tombent
    C’est lourd, ça fait mal.
    Mais ça passe,
    Comme tout le reste.
    La tête un peu plus légère,
    Le cœur un peu moins froissé
    Faut continuer, autrement.

    Oui toi écoute moi
    Tu le feras certainement mieux que tous les autres.
    J'ai envie de tout effacer
    De recommencer autre chose autrement différemment.
    Que me proposes tu ? Quelles sont les options ?
    J'ai envie de crier ma colère ma tristesse ma frustration.
    A ton sourire j'imagine que c'est très classique, basique.
    Vivre sa vie est inutile, oui tu as sûrement raison.
    Faut peut être se tirer une balle ?
    Disparaître
    Pour oublier
    Et se dire qu'on importe finalement très peu aux "Autres"
    L'absence ne leur posera pas trop de problèmes existentiels.
    Ca à l'air si facile ...

    Disparaître
    On dit que c'est égoïste
    Qu'il faut penser à ceux qui reste.
    Ils doivent se planter de film
    Ou de "ceux",
    La distribution est mauvaise
    Le ton n'est pas le bon.
    Pourquoi se préoccuper des Autres ?
    Je sais tu me le dis souvent.
    Les Autres seront ceux qui te pousseront
    un peu plus profond au fond.

    As tu vraiment pu un jour compter sur quelqu'un ?
    Question idiote qui ne mérite pas de réponse.

    Merci ! Pourquoi ?
    Tellement évident pourquoi le dire
    Merci est inutile, ce que tu fais est normal
    Le merci n'est que le mot qu'on apprend aux enfants
    Pour donner une certaine éducation "qu'ils disent"
    Mais l'adulte l'oubli un peu trop vite
    Emmuré dans ses évidences blessantes.
    Toi tu le sais
    Je dois être un peu trop jeune de blessures.

    Un déguisement ?
    Oui a priori ils en portent tous un,
    En dissimulations
    On passe a l'action.
    Point d'émotions
    juste de la dérision.
    J'imagine que vous y êtes pour quelque chose
    Arrêtez !

    Nous nous aimons
    Bien mieux dans la souffrance
    En équilibre
    La douleur rend meilleur ou pire
    Il suffit d'un rien
    Vous, vous êtes là pour donner le petit coup de pouce
    L'impulsion vers l'illusion
    Que la mort vaut bien toutes les vies a vivres
    C'est tentant
    Un jour peut être faudra me tuer,
    Pour voir.

    Je ris je vous l'avoue à vous.
    Parler de moi à vous
    C'est une histoire de fous.
    Ca fait du bien à mon mal
    Car de vous à moi
    Ce n'est pas moi.

    Vous êtes là pas bien loin
    Votre présence volatile
    Dans mes rancœurs
    Se devine, câline.
    Malvenue.
    Ne restez pas,
    Ce n’est pas la peine
    Je remballe la mienne.

    Envie folle d'effacer
    Envie folle de supprimer
    Envie de me rétracter
    M'entortiller dans un coin
    Pour ne plus bouger
    Rester là échouée
    Dans un dernier soupir.
    Et pourtant la vie continue,
    Elle tourne vite trop vite
    En léger décalage
    Personne ne semble me voir,
    Et malgré mes signes
    Ca tourne sans s'arrêter.

    Je t'invoque,
    Toi qui commandes les feux de l'enfer
    Je te demande humblement
    D'ouvrir mon âme
    Et de me permettre de voir la lumière secrète.
    Laisse-moi voir
    Donne-moi accès aux royaumes mystérieux de l'inconnu.
    Laisse-moi percevoir et comprendre.

    Je ne vois rien
    Je ne comprend toujours rien.
    J'ai pourtant bien suivi toutes les instructions
    Mais bien sur c'est encore bidon.
    Cette habitude de parler par signes
    Moi, simple mortelle,
    Sans dictionnaire
    Dans mon malaise,
    Me voila encore assise par terre
    A regarder en l'air.

    C'est l'automne,
    Il commence a faire froid
    là par terre.
    J'en ai marre,
    Vous êtes le diable
    vous pardonnerez mon langage.
    Je vous dis au revoir.
    Vos tristes histoires
    Ne sont pas pour moi.
    J'ai besoin de rêves soleils,
    Même si y croire est une erreur
    J'ai besoin d'y croire avec espoir.
    Je me sens mal dans mes colères,
    Elles ne sont pas réelles.
    Ne vous éloignez pas trop quand même,
    Restez quelques pas derrière
    A vu de nez et en toute sincérité
    Cela ne saurait durer...

    Pour rappel : http://voyagesdenuit.hautetfort.com/archive/2007/08/01/le-journal-a-un-ange.html

  • Avis de recherche

    0d988112232c3c91596879ffced37ae4.gifJe cherche la traduction intégrale du poème 'Je porte en moi ton coeur' de E.E CUMMINGS, poète, peintre, essayiste et dramaturge américain.

    Forte récompense, a négocier.

     

     

     

    JE PORTE TON COEUR AVEC MOI

    Je porte ton coeur avec moi
    (Je le porte en mon coeur)
    Jamais je ne suis sans lui
    (Partout où je vais, tu vas, ma chère ;
    Et tout ce qui est fait par moi seul,
    Est ton fait, ma chérie)
    Je ne crains nul destin
    (Car tu es mon destin, ma douce)
    Je ne veux pas d'autre monde
    (Car superbe tu es mon monde, mon véritable)
    Et tu es tout ce que la lune a toujours voulu dire
    Et tout ce que le soleil chantera

    Là, profondément enfoui est le secret que nul ne connaît
    (La racine de la racine, le bourgeon du bourgeon
    Et le ciel du ciel d'un arbre appelé vie ;
    Qui croît plus haut que l'âme peut espérer ou que l'esprit peut cacher)
    Et c’est la merveille qui maintient les étoiles distantes

    Je porte ton cœur (Je le porte en mon coeur)

     Merci Alex, tu gagnes un tour de manège gratuit.

  • Des moments

    Un moment transparence
    Quand un regard transperce
    N’être qu’un point de détail
    Une ombre au tableau
    Qui se voulait si beau.

    Un moment absence
    Où rien n’a d’importance
    Quand d’un silence
    On vous efface
    Sans laisser de traces.

    Un moment tendresse
    Le cœur en tristesse
    Quand d’un sourire
    On se découvre Alice
    Au pays de ses merveilles

    Des moments toujours
    Au delà des détours
    Où d’un instant détresse
    Nait une étincelle
    Pour y croire, encore et encore.