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  • Les choses en apparence

    Celle qui s'alerteJe ne sais encore quoi en penser ou quoi en dire, peut être rien finalement, mais cela a eu le mérite de me faire rire, de m’étonner, de me surprendre. Je me suis inscrite sur un site de rencontre, ce n’est ni la première fois ni la dernière, mais cette fois-là, je n’avais aucun but réellement lié au site en lui-même, je cherchais l’annonce d’un blogueur. Je souhaitais faire l’inscription le plus rapidement possible, le site refuse systématiquement mes pseudos habituels, j’ignore à quoi  je pensais, mais je fini par m’inscrire avec  l’identifiant « vacheàtraire » l’horreur, l’écrire me crispe le cerveau, le site demande des infos classiques, mais impossible de les passer sans rien remplir,  vache à traire mesure donc 2 m et quelques et pèse plus de 120 kilos, texte de présentation obligatoire et doit faire un minimum de caractères, j’enchaine les « yeh ! » une cinquantaine  pour un gros paragraphe,  j’arrive enfin à valider mais je ne parviens pas à trouver l’annonce que je recherche, je suis ascendant quiche à la pleine lune, tant pis, dommage. Mais depuis je m’interroge car je reçois des messages m’informant que X souhaite me parler, Y aussi, et Q également, incroyable. Quand je pense que d’habitude je me casse le cul pour remplir des profils, ça me prend quelques heures, j’hésite, je corrige, je rectifie, j’efface, ou je laisse ma copine le faire pour moi mais là aussi ça devient ingérable et c’est une autre histoire ...  

  • Ne ressembler qu’à nous

    "J'ai été sur plus de genoux qu'une serviette de table" Mae West.

    Je m’y suis laissée prendre, passionnément, j’ai regardé avec les yeux, la tête, le cœur, je m’y suis retrouvée, dans l’envie d’être aimée ainsi, à l’ombre de quelques artifices et corsets lassés, j’ai envié leur liberté de se faire acclamer, encourager, aussi jolies avec art et sensualité, sans rien d’agressif. J’ai applaudi leur érotisme désirable, les rondeurs exposées et assumées voluptueusement, l‘humour des provocations, sans rien de vulgaire, furieusement et irrésistiblement femmes. Elles sont une claque retentissante aux complexes que la société actuelle sait si bien entretenir à coup de photos retouchées, de regards dédaigneux et de suicidées anorexiques. Une fin d’année surprenante grâce à celle qui a toujours des idées inattendues.

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  • L’âge d’un cycle et un maki

     

    img_1060.jpgNe pas s’endormir, étirer les heures à deux, broder les songes les yeux ouverts pour s’imaginer demain différent. Serait il possible autrement de retrouver ce désir dans le plaisir gonflé du manque et de l’absence. Chercher une place singulière au fond de son cœur, au creux de sa vie, enfermer encore les mots d’amour qui se sont tus, pour ne rien briser, pour ne rien espérer, croire à jamais au rêve, où l’impossible aide à survivre. Compter le temps, dans l’intervalle morte, y poser la présence et la jouissance éperdue d’avoir une fois encore capturé les sens éperdument. S’émouvoir du départ, dans l’ombre d’un sourire, le cœur un peu déchiré  d’avoir à quitter pour se retrouver.

     

  • Instant de l’être

    TABOURET_IBRIDE.jpgAinsi vont les jours et d’une année à l’autre, de saisons en variations, sur des vœux à être heureux. Vouloir le bonheur à en frémir, gémir de désir à l’envie irrésistible. Exiger l’enchantement de minutes éternelles tellement elles sont belles et soupirer de satisfaction, ne rien demander de plus dans l’évidence de ce sortilège. Rien de magique, juste la Vie remarquablement ordinaire, qui sait nous plaire. Ecrire des petits riens, s’offrir de petits biens, se combler de futiles ravissements. Remplir les vides et repeupler les absences pour faire de son destin une grande aventure.